234ème billet. 1+1=0. 27 et 39. Ça en fait des chiffres. mais les plus durs à digérer sont encore le 10 et le 4.
Je n'arrive même pas à pleurer. Je n'arrive pas à être en colère. Je l'ai tellement évitée la colère avec mélanie qu'on dirait que ce sentiment a disparu. A la réception de ton message, mon coeur s'est serré à nouveau, comme tantôt dans le restaurant. Un flux de fiel s'est répandu jusqu'au bout de mes doigts et voilà que tout disparait et je ne ressens que tristesse. Mais je la gère ne t'inquiète pas. Je me voilais quelque peu la face, mais pas totalement. À tous ceux qui me posaient la question j'avais la même réponse. "Non, je ne vivrai pas avec elle... je le sens, ça ne se fera pas". A moi je me répétais, "doux mon coeur, doux, ne ressens tu pas cette réticence, ce doute... Ne vois tu pas qu'elle ne te choisit pas? non? Alors pourquoi moi je le ressens?". Il me répondait toujours, "aie confiance en toi, elle va voir que tu es sa meilleure option pour le bonheur des sens"... Ahah! tu l'as sous-estimé au max son max.
La morale de l'histoire: Bien que j'en serai totalement incapable, il me faudrait pourtant écouter de plus en plus ma tête et de moins en moins mon coeur.
Si j'avais été moins dans la douleur avec mélanie, si j'avais su te faire l'amour, si, si, SI! Aurais-tu eu moins peur? M'aurais tu aimé plus? En fait, je me fous de ces réponses car si j'avais été ce quelqu'un autre, moins sensible et moins honnête alors c'Est moi que j'aurais encore moins aimé et je ne m'aimais déjà pas beaucoup. Même aujourd'hui, je ne m'en veux pas d'avoir été ce quelqu'un qui t'a aimé dans toute sa naiveté et pour sa propre découverte. Ce quelqu'un qui malgré tout s'aime plus et pense avoir fait les bon choix, au meilleur de sa connaissance. Même si cela, j'aurai du m'en douter ne pouvait te séduire et que donc tout cela ne servait à rien pour nous, je ne regretterai pas (mais ça tu t'en doutais), d'aujourd'hui, m'aimer plus.
Si tu ne m'as pas menti, si ton corps et ton âme ne m'ont pas menti. Alors j'aurai pu te rendre heureuse. Saches que tu aurais pu me choisir sans risque. Tu aurais pu te lancer dans l'aventure. Je peux faire peur, mais c'est une impression qui passe vite avec et grâce à ce que je peux apporter. Je sais très bien que je suis une bonne personne et qu'aimer comme je le fais n'est pas une tare. J'ai tant d'amour à donner. Tu n'imagines même pas. Quelqu'un saura le prendre. Et cette fois, je ne m'y noierai pas et je ne m'y attacherai pas profondément. Je le donnerai. c'est tout.
En attendant, je te promets d'essayer de croire que tout cela n'était pas mensonge, que tout cela n'était pas jeu. Ça me tuerait si je devais comprendre que c'était le cas. Vois tu, je t'aime assez pour même te dire merci d'avoir croisé ma route. Merci de m'avoir éveillé. Je t'aime si profondément que je te souhaite le bonheur que moi je ne sais trouver, et je te souhaite de garder cette force que je ne sais avoir. Je t'aime assez pour te dire bon vent mon amour et sois heureuse avec qui tu voudras. Je t'aime même assez pour te dire que si jamais tu n'es pas heureuse et bien alors appelle moi. Mais j'espère pour moi que l'amour sera alors moins dans mon coeur et plus dans ma tête.
Adieu donc, pour le moment, pour cette fois, pour cette vie qui n'est que perte de toute façon.
SYLVAIN DELAGRANGE
ps: "le temps arrange tout M. Lesieur"