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Heureuse

Le 18/10/2024

Comme je me rappelle de tout, de nous. Comme si le temps avait fait exception à notre histoire. Et pourtant, tout ça est si loin. Les jours, les années ont passées. Mais toujours, je me rappellerai. 
Heureuse de t'avoir vu, d'avoir eu de tes nouvelles.

Tu pourrais peut-être

Le 11/10/2022

donner des nouvelles. stp

Passé?

Le 25/01/2022

Ça faisait vraiment longtemps que je n'avais pas regardé sur le site (presque 1 an!), mais je ne me résouds pas à tout abandonner, la preuve... Je crois que je ne pourrais jamais mettre cela dans le passé.

En fait, tu ne fais pas du tout partie de mon passé. Tu es encore avec moi, presque quotidiennement. La seule différence est que cela fait moins mal, que l'espoir n'est plus là. J'ai donc "avancé" mais je ne me suis pas délesté de toi, ni de nous.

Je ne sais pas non plus si ces mots te feront du bien ou non, mais j'ai besoin d'en parler car je n'ai à nouveau plus personne pour parler, vraiment parler, être v raiment moi. Comme dans ma vie d'avant, je ne peux plus être à 100% "honnête", je n'ai plus l'absolue ouverture de parler ou d'être sans avoir la peur de décevoir ou d'être jugé. Je n'ai connu cette paix qu'avec toi. Evidemment, j'ai quand même appris des choses, et passer à travers notre relation m'a fait grandir et me connaitre beaucoup. Alors aujourd'hui, je vais mieux qu'avant, je m'exprime plus, je suis plus (je veux dire moi-même sans trop réfléchir ou essayer d'être quelqu'un d'autre, je "vis" plus).

Ça doit être pour cela que je vais bien.

Quand je pense à nous, ça ne fait pas vraiment mal. Il doit y avoir de la corne à l'endroi où ça venait cogner, mais comme je disais, je pense à toi ou à nous presque quotidiennement. Je continue à jouer beaucoup de musique et souvent, c'est pour toi. Je continue à écrire des histoires et c'est avec toi. Tu es là et là, ce n'est pas mon passé.

Ce que je n'aime pas par contre c'est quand ça va moins bien et que je me mets à être nostalgique, à me dire qu'avec toi ça aurait été mieux, que j'aurais été heureux, plus heureux. Dans ces moments, je t'en veux car je continue à être persuadé qu'on aurait su se rendre mutuellement heureux, que tant de choses auraient été plus simples, que tant de petites luttes quotidiennes cérébrales auraient pu être évitées. J'aime ma vie, j'aime où je suis, où je m'enmène mais il me reste toujours un arrière gout de "c'était quand même mon deuxième choix".

Je suis content que tu sois contente pour moi. J'ai ressenti profondément que je pouvais encore être un père, un bon père. J'ai ressenti très fort que j'avais des tonnes d'amour à donner, d'amour qui allait être "perdu". J'ai été un peu égoiste (je l'avoue), mais je voulais donner cet amour et il n'y avait personne autour de moi pour le prendre, pour l'accepter dans son ensemble. En effet, en essayant de le partager, j'ai vu qu'il n'était pas compris, et tout simplement pas demandé. Autour de moi, les gens sont très autonomes ou ils le deviennent en vieillissant et s'éloignent pour vivre leur vie. Ça n'a pas été facile, les voir s'éloigner et ça n'a pas été facile de prendre la décision de se relancer dans l'aventure. Il y a eu des moments très durs avat d'y arriver mais la venue de ce petit bonhomme m'a amené ce que je pensais et me voilà maintenant en train de déverser ces tonnes d'amour dans un petit coeur qui l'accepte et qui n'est jamais rassasié. Quelle sérénité incomparable. 

Maintenant, j'aimerais dire une dernière chose et ce n'est pas la plus facile. J'essaye de ne pas m'en vouloir de le penser mais pourtant, c'est ce que je suis. Il m'arrive, dans le calme, au sommet d'une montagne ou au creux de la nuit de me poser la question: "Et si elle revenait? Et si elle était là, à la porte et vraiment disponible? Tu lui avais demandé de le faire... et si elle le faisait, que ferais tu?" Je n'aime pas ma réponse et je me rassure tout le temps en me disant que cela n'arrivera pas. Effectivement je n'ai pas d'espoir que cela arrive (moi aussi je suis arrivé au point ou j'imagine que tu es bien là où tu es, que tu es contente et je te souhaite même de connaitre ce sentiment incomparable de tenir ton bébé dans tes bras, à l'aube, dans le silence, seuls au monde...), mais ma réponse honnête est que je te choisirai. Aussi fou que cela puisse paraitre, malgré, la merde, la complexité et tout ce qui viendrait avec, malgré le fait que je ne sache pas où et comment tu as évolué dans ces dernières années, je me résigne et je me dis que je te choisirai, encore. Je crois que cela vient du fait que je mets une importance phénoménale à ce sentiment de paix (associé avec le lien à l'être aimé) qui lorsqu'il est obtenu peut permettre de surmonter tout le reste... Alors tu vois, une partie de toi/nous est peut être du passé, mais une partie est bien dans le présent.

 

Moi aussi je t'ai vue cette journée là. Je ne me suis pas privé de te regarder par contre. J'étais prêt à soutenir ton regard et tes yeux amandes. Je t'ai trouvée belle, très belle, rayonnante, légère. Je t'ai trouvé présente et prête pour ton futur. Quand j'ai fini par croisé un miroir cette journée là, je me suis trouvé vieux et très las, je me suis trouvé du passé.

   

Briser le silence

Le 10/11/2021

Tu ne liras peut-être jamais ce billet. Et c'est probablement une bonne chose. Je fais maintenant partie de ton passé. Comme ce site qui n'est plus qu'un vestige d'un grand amour qui n'a pas su se matérialiser. 

Mais si je brise aujourd'hui le silence, j'avoue que c'est tout de même avec l'espoir que tu lises ces quelques lignes. Je t'ai apperçu aujourd'hui du coin de l'oeil, mais évidemment, je n'ai pas osé m'approcher.

Je veux simplement que tu saches que je suis heureuse pour toi, pour cet enfant que tu accueilleras bientôt dans ta vie. Tu mérites d'être heureux, bien entouré et aimé avec la même intensité avec laquelle tu sais aimer.

7-4 princesse

 

bye bye beauté

Le 26/04/2021

Je n'ai plus envie.

Je n'ai plus de colère ni de frustration.

Je n'ai plus le besoin de poursuive ce blog.

Quand je pense au blog ou que je me dis que je pourrais écrire quelque chose, j'éprouve une certaine empathie, une compassion pour ce témoin de ce que nous avons été. Ça a été beau, mais cette fois je suis enfin à l'aise de dire que ça n'est plus.

Jusque là j'avais besoin d'y penser et même parfois d'écrire, de garder une braise pour que le feu de meurt pas. Mais je n'en ai plus besoin. Je n'en ai plus envie. Dans les phases du deuil, j'en ai atteint une nouvelle. Le pardon. Je nous pardonne d'avoir boulverser nos vies. Je te pardonne de m'avoir montrer le bonheur mais de ne pas me l'avoir donné.

Aujourd'hui, je regarde en arrière et je me dis que j'ai étais heureux ces derniers temps. Rien de parfait mais je suis heureux, et même si ce n'est pas nous, pas le mieux, c'est bien et j'arrive à me satisfaire.

J'ai partie mon entreprise, je commence une ferme aussi. Je suis donc tout aussi occupé, mais avec mes mains, des projets concrets mais plus de singes qui tournent en rond dans ma tête.

Je t'aimierais toujours. Je ne pourrais jamais dire autre chose que tu étais la femme de ma vie. Ton prince de la nuit, ma princesse des marais. J'ai retourvé le kamishibai. Le plus beau cadeau que j'ai reçu de ma vie.

Je concluerai en disant que ta force à ne pas écrire à nouveau sur le blog m'a effectivement aidé à finir le deuil. Tu n'as pas eu la force de nous concrétiser mais tu as eu la force de nous finir comme il faut. J'aurais toujours le regret de nous, de ce que nous aurions pu être, mais je n'en veux plus à personne. Ni à moi d'avoir été si investi. Ni à toi d'avoir été si indécise... ou peureuse? Je vais me bercer avec l'idée que tu m'aimais vraiment mais qu'une force à l'intérieur de toi t'a refusé notre bonheur car tu t'y serais surement rendue très vulnérable. Je vais enrober la fin de notre histoire de cette impression que tu as eu peur de nous car tu savais que tu aller t'offrir complètement et me laisser tellement de pouvoir sur toi. Tu sais, j'étais prêt pour ce pouvoir et pour la responsabilité qui venait avec. Je ne t'aurais pas fait mal. De toute façon, je t'offrais le même pouvoir en échange. C'est un échange sain et égal. Laisse moi croire que tu as eu peur de te lancer dans cet abandon par peur de me donner tant de controle sur toi et que tu préférais rester dans une situation qui te permettait de ne pas retirer ton armure.

Je te souhaite d'être heureuse. J'espère que tu l'es. Je pense souvent que tu l'es.

Bye beauté.

sept-quatre

il y a des choses

Le 16/01/2021

Tu sais journal, il y a des choses qui me manquent plus que d'autres.

J'ai essayé de savoir si j'avais des regrets mais je n'en trouve toujours pas. J'ai l'impression que je ne suis pas quelqu'un qui regrette. J'ai d'autres problème par exemple.

Le manque en est un. J'ai aussi comme mon père des principes. Quand j'était jeune j'haissais les principes de mon père... car je ne comprenais pas, par ce que je n'avais pas les mêmes.

Aujourd'hui je vois ces principes s'affirmer en moi et me rappeler qui je suis. Je suis ces "lois" qui me définissent, qui me dictent qui je suis, qui sont plus fortes que moi. Je trouve que l'amour est important. Je suis certain que la romance est le liant d'un couple. Je pense que le désir est intimement lié, voire indissociable, de l'amour. Je crois aussi qu'on aime pour vrai si on est là quand c'est difficile et pas seulement quand c'est facile. Je crois aussi qu'il y a des choses qui ne se disent que lorsque qu'on fait l'amour et que deux regards se perdent l'un dans l'autre.

Journal, si tu savais. Il y a des choses qui me manquent d'elle. Oui bien entendu le sexe me manque et je n'arrive pas à connaitre ce qu'elle me donnait, je n'arrive pas à le toucher à nouveau et cela m'est très difficile à vivre. C'est un des principes qui m'animent. Il faut que cette liaison soit là. Et bon sang que la liaison était là avec elle. Bon sang que c'était bon et fort. Pourtant, je ne crois pas que c'est ce qui me manque le plus. Ce qui fait un trou immense dans ma vie d'aujourd'hui, c'est l'amie. Celle qui m'écoutait, qui me comprenait à demi-mots. Celle qui m'écoutait sans me juger, sans se défendre, sans m'attaquer. Celle avec qui dire ce que j'étais, ce que je ressentais étais simplement dire ce que j'étais et ce que je ressentais. Cette amie, cette confidente est ce qui me manque le plus. Je crois qu'elle est la seule personne que j'ai croisée dans ma vie à être comme cela et ça me manque, terriblement.

Il y a des choses qui me manquent. Mes principes me disent que ces choses sont importantes et c'est pour cela qu'elles me manquent tant. Cette amie, cette confidente est importante. Elle me manque.

7-4 

je n'y arrive tout simplement pas

Le 01/12/2020

je n'arrive pas à passer à autre chose complètement

je n'arrive pas à oublier

je n'arrive pas à plus t'aimer

la petit chat est finalement mort

Le 07/11/2020

Salut journal de bord du capitaine,

Ça a l'air que le chat ne sortira plus du sac. Il a du s'étouffer et c'est surement bien comme ça.

Le temps monsieur saru, le temps répare tout...

Il y a bien eu des moments où j'en ai voulu à du monde c'est 2 dernières années. Parfois moi, parfois toi. Aujourd'hui tout est plus calme. On dirait que je n'ai plus d'intensité vis à vis de tout ça.

Je ressens l'impression de mettre fait avoir, certes, avoir par mes sentiments, avoir par toi, avoir par "l'Amour". Mais il n'y a plus de gravité associée à tout ça.

Ça arrive.

Ça m'est arrivé.

Je me suis relevé, j'ai trouvé une nouvelle place. Pas là où je voulais/pensais être, mais la vie est faite de ça non? Se trouver là où les occasions (bonnes ou mauvaises, provoquées ou hasardeuses) nous amènent.

Je me prends encore souvent à te parler dans ma tête, à me demander comment tu trouverais ceci, ou cela. Je me dis aussi souvent: "elle, elle aurait compris", "elle, elle aurait tripé", "elle, elle aurait aimé". Mais j'apprends à m'installer, à me satisfaire et honnêtement, l'age et ses efforts m'aident à me sentir de plus en plus confortable dans la vie. Je crois que c'est bien. Je crois que ce n'est pas de me mentir. Je crois que je ne fais pas les erreurs d'avant.

Je m'invente aussi une toi. Je l'ai avec moi, je la retiens en souvenirs, je la façonne. Je pense que la distance entre nous fait que cette toi que j'ai doit être bien loin de la réalité, mais bon, ça ne fait de mal à personne. J'ai du la faire évoluer différemment de ce que tu es devenue, mais tu es là, tu me donnes des conseils, tu me rassures parfois et aussi tu me fais me souvenir que j'ai été autre chose, quelque chose que j'ai adoré, de presque parfait, et ça c'est important que tu me le rappelles. Je l'ai eu, je l'ai connu et ça reste une chance... qu'on ne peut me retirer.

Bon à une autre fois...

 

 

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