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Le 25/06/2015
Je suis calme. Je suis reposée. Te parler m'a libérée. Je me doute que c'est temporaire, mais ça fait bu bien. C'est la même sensation que ce moment de calme entre deux contractions du ventre. Cet intermède entre deux élans de douleur qui nous fait croire que l'absence du mal, de la souffrance est un état suprême de bien être. En réalité, cette pause n'est qu'un état normal de l'être. Rien d'exceptionnel. Ce bien-être enivrant, ce n'est pas la réalité. C'est la juxtaposition avec la souffrance qui lui donne cet aspect. Qui fait miroiter une sorte de quiétude, ou même d'euphorie à l'esprit. Je suis dans cet intermède. Mais c'est bien. Ça me contente.
Je n'ai jamais rencontré quelqu'un comme toi. Quelqu'un qui prend conscience de la vie comme tu le fais. Qui se questionne, qui doute, qui apprécie. Qui vit autant que toi. C'est contagieux ton affaire. J'étais heureuse. Je le suis encore d'ailleurs. Mais là, je suis vivante. T'es cette respiration profonde qui suit toujours une séance intense de larmes. Après avoir pleuré, il y a cette inspiration qui se rend jusqu'au coeur et qui nous donne le courage, le goût de repartir. Le souffle profond qui nous permet de nous relever. Tu me chamboules, mais tu me fais vivre plus intensément. Il y a des choses que je vois émerger en moi, dont je ne connaissais pas l'existence et d'autres que je retrouve avec plaisir.
C'est incroyable, ton effet sur moi. Comment quelqu'un que je connais depuis quelques mois, à peine, peut me transformer à ce point. J'ai essayé plusieurs fois de me changer, de retrouver un état perdu de moi-même. Je croyais même que cette facette de moi-même était perdue à jamais. Je me disais que c'était la vie. Comme une fatalité. J'avais laissé mourir une partie de moi. Et toi, t'es arrivé et tu l'as ressortie. Facilement.
La musique je j'ai écouté des milliers de fois, que j'ai décodée à coup de <repeat>, sonne maintenant différemment. Le message que j'ai entendu à répétition et dont j'étais certaine de la signification, et bien, il a soudainement changé. Tu l'as changé.
Tu me donnes le goût de tellement de choses nouvelles. Comme écrire. Je n'ai jamais eu de journal intime. Je n'ai jamais écrit de chansons. Encore moins de poèmes. Ce que j'écrivais était toujours rattaché à une tâche. C'était toujours dans un but, presque toujours pour un travail. Je le faisais pour une note, pour faire plaisir à quelqu'un, par obligation. Rarement par plaisir. Et là, je ressens le besoin d'écrire. C'est toi ça. C'est ton effet. Mais il y a tellement d'autres choses que tu fais naître en moi. Sans le vouloir, peut-être même sans le savoir, t'es en train de me reconstruire. Tu me rénoves. Et t'as du goût et du talent! Je regarde ce que tu as fait jusqu'à maintenant, et je trouve ça beau.
Lorsque je serai capable de contrôler mes hémorragies, il ne restera que du beau. À ton retour, les rénos seront bien avancées. Je ferai un <open house>. Tu viendras visiter. J'aurai changé. Pour le mieux, j'en suis certaine.
Bon voyage! Je pense à toi. Mais ça, tu le sais déjà.
Le 24/06/2015
Ça passé trop vite. J'aurais aimé que cet après-midi n'ait pas de fin. J'aurais aimé te toucher, te prendre longuement dans mes bras, te regarder dans les yeux amoureusement. J'aurais aimé pouvoir te dire à quel point je t'aime sans provoquer chez toi la douleur. J'aurais aussi aimé partir avec toi, oublier toutes ces difficultés et ces questions, ne serait-ce que quelques jours. Me réfugier dans tes bras, dans ta peau, ailleurs.
Le moment est arrivé. J'y pense depuis quelques temps. Je le crains ce moment. Il est arrivé vite, trop vite. Tu dois partir. Je dois maintenant me réfugier dans tes mots. Je dois me consoler avec le souvenir de cette dernière caresse, de ce doux baiser volé. Ça m'a prit toute ma force pour te laisser partir. Pour ne pas te demander de rester à mes côtés. Si tu savais à quel point tu me manques déjà. J'ai songé à me lever tôt et aller te rejoindre dans ton champ, lors de ta marche matinale. J'ai aussi songé à te demander une dernière rencontre demain, dans l'endroit que tu désires, à l'heure qui te convient. J'ai songé à tant de folies, mais chacune d'elles nous feraient souffrir.
J'ai moi aussi peur de te perdre. Je vois la souffrance t'envahir et j'ai peur qu'elle ne s'empare de toi, qu'elle t'éloigne de moi. Je cherche désespérément des solutions. Je me cherche un nouveau rôle, un nouveau visage, une nouvelle distance. Je nous cherche, mais pour l'instant, mes yeux ne voient que l'amoureux en toi. Il est si présent...
J'ai le livre que tu m'as offert pour te sentir plus près de moi pendant ton absence. J'ai voulu t'offrir un petit présent qui saura me garder à tes côtés, malgré la distance.
Dans la petite boîte se trouve un médaillon et un coquillage. Ils viennent tous deux de la Bretagne. Je crois que ce sont les seuls souvenirs qu'il me reste aujourd'hui de mon premier voyage outremer. J'ai d'abord ramassé le coquillage sur la plage. J'en ai fait un pendentif. Puis, j'ai acheté ce petit médaillon. Je l'ai ajouté à mon cou, avec le coquillage, histoire de ne pas les perdre. Au début, je les trouvais drôle ensemble. L'agencement était douteux. Mais j'ai continué à les porter comme ça, ensemble. Puis, je me suis attaché à eux. Pas séparément, mais ensemble. Je les trouvais beaux finalement.
J'ai pensé t'offrir seulement le coquillage. Comme ça, tu aurais pu le conserver sur toi, dans une poche. Ça n'aurait pas eu l'air d'un bijou. Mais je suis incapable de les séparer. Ils vont ensemble. Je te les offre les deux. Fais-en ce que tu veux. Ils t'appartiennent maintenant.
Mon second présent est un écho au cadeau que tu m'as offert. C'est un marque-page. J'ai cru comprendre qu'ils te sont précieux. Celui-ci est spécial puisqu'il nous ressemble un peu. Ce sont de mes dessins, des parties du moins. Ils sont inachevés, comme notre histoire. Sur un côté, on y voit une dame, souriante. On sait qu'elle sourit, et ce, même si on ne peut voir ses lèvres. Lorsque tu la regarderas, tu sauras que je souris aussi en pensant à toi, à nous. Je vais sourire, je vais t'aimer, même si tu ne pourras me voir.
De l'autre côté, c'est la vue qui s'offre à nous à partir du train. Celui dont on ne sait si on deviendra passager. C'est un paysage beau et calme. Comme j'espère en voir si j'embarque.
J'espère que ton marque-page saura trouver un livre qui lui convient. Un livre qui parle d'amour et d'espoir. J'espère aussi qu'il aura une belle fin ce livre.
Je pense à toi, toujours. Je t'aime. Je te veux. Je t'espère.
Fais-moi plaisir, ne te tourmentes pas trop l'esprit avec nos histoires. Profite de ce voyage. Libère-toi de tes tracas. Reviens-moi heureux, emballé, enjoué. Mais reviens moi s'il te plait. Je vais t'attendre. Mon amour.
Le 23/06/2015
Comment cela ne gacherait pas tout? Tout simplement car cela pourrait être beau et se développer vers quelque chose de nouveau, d'aussi fort et de différent.
Détrompe toi. Je ne vois pas l'amour comme un travail, tu n'aurais pas à travailler pour quoi que ce soit. Oui faire l'amour c'est simple, mais c'est précieux. C'est un don et une communion unique. C'est le moment, lorsque qu'on y fait attention où le moi disparait pour n'être que l'autre. Ou plutôt pour n'être que le nous.
Comme d'habitude tu me comprends vite. Oui je pense de plus en plus à construire un vrai nous. Oui ces "défaut" sont autant d'avertissement pour ne pas tromper sur la marchandise. Cependant, il y avait autre chose. Cette dernière mise en garde, je m'en rends compte, visait aussi je crois à faire bouger un peu les choses. C'était maladroit, et si tu savais ce que je pense de tout ça de la beauté des quelques films que je me suis fait de nous nus dans un lit... je ne pense pas que tu serais inquiète. Oui j'y mets de l'importance, oui si ça devait ne pas fonctionner cela gacherait tout, mais les sentiments vrais, le temps et l'amour a toujours su me donner l'extase avec mes amours véritables. Pourquoi en serait-il différent avec celui-ci?
Crois bien que moi aussi j'ai le vertige. Oui la complexité laisserait des traces. On va frapper un mur, ou tomber dans un ravin. Mais à quelle vitesse. Y-aura-t-il des survivants, sauront-ils se reconstruire? Y-aura-t-il des miraculés? La vie après l'accident est elle nécessairement atrophiée? Je ne sais.
Ce que je sais, c'est que je t'ai dans la peau. Je te transpire. Aujourd'hui je ne crois plus du tout être capable d'être ton ami, même plus. Tu grandis encore en moi et te retenir, te contenir, est souffrant. Souffrirai-je plus de briser ce que j'ai construit? Aujourd'hui je ne sais plus. Je pense à toi toujours, dans les fleurs, dans mon plat. Je veux tes salades, je veux te parler, je veux tes courbes, je veux te gâter de cadeaux... Je veux t'aimer comme je sais le faire, comme j'aime le faire, comme je m'aime le faire.
Là, aujourd'hui, maintenant, je ne m'aime plus. Je me fais souffrir. Je te rends inquiète. Je torture mélanie. Comprends bien, que je ne sais pas plus que toi où je veux aller. Que comme toi j'ai peur de ce futur, nouveau, incertain, incohérent. Mais je souffre de cette inaction. Je souffre de baigner dans ce spleen. Il ne disparait qu'à tes côtés. Avec toi, le mal sans va et la douceur reprend possession de mon coeur et de mon crane. Puis reprends dès que je suis loin, que je dois me remettre à la tâche.
J'imagine bien souvent que puisque nous allons dans le mur, la destination est connue (et de toute façon nous savons qu'elle est peut importante). Mais le chemin à faire, et l'après -inconnu- doit-il être souffrant et triste? Ou peut-il être beau et doux? J'ai l'impression que je ne devrais pas tuer un bébé chat si je devais tirer la plug... mais mon meilleur ami. On pourrait bien me dire, "mais il a le cancer", "il est voué à mourir", "si tu le fais pas d'autres le feront"... Mais comprenez-vous que je n'ai tout simplement pas envie de tuer ce qui m'apporte tant de bonheur!! Même si je sais que c'est aussi la source de plusieurs de mes souffrances...
La question devient donc: Comment fait-on? Comment fait-on pour attendre? Comment fait-on pour ne pas souffrir durant le voyage? Comment fait-on pour rester calme lorsque loin de l'autre? Si tu sais, dis le moi! J'ai peur de me mentir en disant que je pourrais être ton ami. Je ne veux (et pourrais peut être pas) supporter de perdre ma famille, mais mon coeur est à toi. Tu es ma rose. Aux yeux des autres, tu n'es qu'une rose comme les autres, mais pour moi tu es si différente. Oui tu es spéciale. Et si je t'aime, je t'aime avec tes défauts, que j'apprendrai à aimer ou que tu apprendras à changer car tu m'aimeras. Ça je le sais. Mais je ce que je ne sais pas, c'est pourquoi le choix est-il si impossible? Pourquoi permettre à deux êtres de s'aimer si leur amour est pourtant si impossible? C'est cruel et dégueulasse, et ce soir, j'en ai la nausée.
Je t'aime tant mon amour impossible.
Le 23/06/2015
J’y pense depuis tout à l’heure. Ce dernier « défaut » dont tu m’as parlé. Si je ne suis pas à la hauteur, comment quelque chose de si important pour toi pourrait ne pas tout gâcher entre nous? À la hauteur, comment pourrais-je l’être d’ailleurs? Faire l’amour, c’est une chose si simple. Mais là, j’ai l’impression que je devrai te décoder, que je devrai travailler pour progresser, qu’il me sera impossible de te satisfaire, de te rendre heureux. J’ai aussi l’impression que tes réflexions migrent tranquillement vers cette idée de te lancer dans l’aventure, de possiblement construire un vrai « nous ». Je t’entends me présenter tes défauts, un peu comme une mise en garde avant de m’engager, avant de faire le saut.
Je crois que j’ai le vertige. Tout ça, nous deux, ça me fait peur. Je suis bien quand je suis avec toi. C’est la simplicité, c’est le plaisir, c’est les blagues, c’est les réflexions, c’est beau. C’est ça que j’aime avec toi. La simplicité de nos échanges. Ce n’est jamais bizarre, c’est toujours plaisant. Mais là, j’ai le vertige. J’ai peur que tout ça nous échappe. Que la complexité de la vie prenne le dessus, englobe tout, même la simplicité des pique-niques. J’ai peur que nos questions existentielles troublent ce calme. J’ai peur qu’à tout précipiter, qu’à vouloir comprendre des choses qui ne sont pas encore formées, qu’à vouloir répondre à des questions qui reposent sur des rêves, on perde la beauté et la simplicité de nos échanges. Que le plaisir devienne de plus en plus rare. Qu’il fasse place graduellement à un sentiment d’urgence à connaître LA réponse, LE chemin à prendre, LA chose à faire. Je veux continuer à connaître la beauté et la simplicité avec toi.
C’est vrai, j’ai déjà pensé aux différents scénarios, à donner une nouvelle direction à ma vie, à un possible « nous » au quotidien, aux implications de notre amour. J’y pense, mais je ne suis pas capable de savoir ce que je veux. Pas là du moins. J’ai besoin de temps. Je ne veux pas que tu crois que c’est la fin, que je fuis, mais je ne veux pas que tu t’emballes. Que tu penses trop au futur. Une telle décision ne doit pas se prendre dans l’urgence.
Il y a tellement de choses que je ne connais pas de toi, tellement de choses que tu ne connais pas de moi. Il des choses en moi que je ne connais pas moi-même d’ailleurs. Je me découvre encore un peu plus chaque jour. Depuis notre amour, je change. Je dois réapprendre à me connaître. Ce n’est pas le temps de prendre des décisions. Si je devais me prononcer maintenant, je ne saurais qui prendrait les décisions; la nouvelle moi ou l’ancienne. Je dois laisser le temps aux différentes versions de moi-même d’apprendre à cohabiter, à se comprendre. Je t’aime, mais je ne sais pas vers où je me dirige. Tout va si vite. Je veux que tu fasses la même chose. Que tu attendes que le temps agisse.
Je ne suis pas spéciale. Ma vie n’a rien d’extraordinaire. Je suis pleine de défauts et je suis parfois imprévisible. J’ai peur de te mener vers un chemin sans issue, de ne pas être celle que tu t’imagines, de ne pas être à la hauteur. J’ai peur que tu sois déçu et que tu regrettes.
Le 21/06/2015
tu es intrigante. j'avoue avoir été emporté par tant d'information. Je ne m'attendais pas à une si grosse vague de toi.
Tu as l'air de te connaitre si bien, d'être si certaine de toi, de ce que tu es. Je l'admire car j'en suis incapable. En même temps, je me sens dépassé. Laisses tu là dedans de la place à l'évolution, ou bien tout est, en quelque sorte, scellé? Pourrais tu aimer un jour la papaye? Aimerais tu un jour apprendre les baisers sur les lèvres? Aimerais tu un jour laisser l'odeur de ta peau enivrer le coeur d'un soupirant avant d'y mettre ton parfum?
J'avoue ne pas t'en avoir donné autant. Je suis donc en crédit... Cependant, pour t'en donner plus, je vais d'abord rebondir et réagir sur tes dires car je n'arriverai jamais à me livrer aussi sobrement et simplement que tu l'as fait.
Je suis moi aussi parti de la maison à 17 ans pour aller étudier loin (l'université payait les études des étudiants qui habitaient à plus de 400km). Je n'y ai pas découvert la simplicité de la vie, mais plutôt sa complexité. Je n'avais pas d'argent, alors je suis devenu voleur et menteur. J'ai mangé chaque semaine du foie gras et bu des bonnes bouteilles de vin sans me faire prendre, j'ai appris à voler des auto-radios et des voitures et de la lingerie -c'est la seule fois que je me suis fait prendre d'ailleurs-. J'y ai aussi connu la drogue -pas la trop dure- mais de ce côté, ma raison est restée maitresse. Je ne l'ai jamais dit précisément à personne car je n'en suis pas si fier de cette période. Aujourd'hui, je n'ai rien à cacher, surtout à toi. Et puis j'ai grandi, j'ai compris des choses et je me suis pardonné. J'en suis sorti grâce à l'humour. Je volais une BD, je la lisais puis j'ouvrais un char, je déposais la BD et je volais l'autoradio. J'allais au supermarché, je volais du foie gras et laissais l'auto-radio... Les autres ne trouvaient pas ça drôle alors je me suis poussé de tout ça.
Je n'ai jamais eu de modèle fort. Des gens inspirants autour de moi, mais pas de modèles. Nicolas Hulot, j'ai évidemment tout vu de lui et j'en étais plus jaloux qu'autre chose. Mais je ne ratais jamais son émission pourtant. Il ne m'a pas donné de gout de la nature, il m'a juste montré que c'était humainement possible de la découvrir.
J'adore le parfum, mais je n'ai encore pas vidé le flacon que je m'étais offert pour mon mariage il y a 10 ans. J'aime que les gens en mette, mais peu. Trop, c'est une agression. J'adore l'odeur de la peau des gens que j'aime. Ou plutôt, je ne peux aimer que des gens dont j'aime l'odeur et le gout. Je ne t'ai pas goutée et pourtant je sais déjà que j'aimerai ton goût. J'ai déjà senti ton odeur.
Je suis incapable de trouver quelque chose que je n'aime pas en cuisine. Il y a des mélanges que je n'aime pas, mais jamais un ingrédient. Je n'aimais pas le gingembre et je l'ai aimé. Je n'aimais pas la mangue et je l'adore maintenant. J'ai peu de plaisir avec les brocolis mais je pourrais en avoir... En général, j'ai peu de plaisir avec ce qui a peu de gout, mais je mange de tout.
J'adore embrasser. Partout. En général, c'est comme cela que je découvre mes amours. Il a -à mon avis- peu de peau qui ne peut être embrassé, qui ne mérite pas d'être embrassé. Je crois que deux paires de lèvres qui s'aiment ne peuvent être maladroites.
J'adore offrir de la lingerie. C'est en fait le magasinage que je préfère -seul ou à 2-. J'ai offert tant de lingerie que je sens bien dans ces magasins. Mes mains ont longtemps su différencier un 95B d'un 90C. Aujourd'hui, j'aurai besoin des mensurations pour ne pas me tromper. Aujourd'hui, j'aime plus donner mon avis et offrir mon choix comme un choix partagé.
Je n'ai eu que 3 amours dans ma vie et tu sembles être la troisième. Les autres, je ne sais pas ce que c'était.
Je n'aime pas vraiment les fêtes sauf peut être les anniversaires. J'aime souligner les anniversaires mais pas en faire des "partys" où il est obligatoire d'avoir du fun.
Je n'aime spécifiquement aucune des parties de mon corps, mais j'aime mon corps. Je le respecte et il me sert bien. Je lui ai demandé beaucoup et il m'a donné beaucoup. En général, je me soucie plus du regarder celui des autres. De ce que j'ai vu de toi, ton sourire est un trésor magnifique que tu sous-estimes. J'adore les seins -quel homme ne peut dire cela- donc il m'est difficile de juger cet aspect des femmes. Je craque sous la douceur et le long des courbes. Mes deux préférées sont le S décrit par le torse, les hanches, les fesses et les cuisses lorsqu'une femme est couché sur le côté. La seconde est le galbe extérieur du sein, surtout lorsqu'il dépasse celui du torse. (c'est le ps de la dernière fois. le défi que je pensais que tu n'aimerais pas. Je voulais te demander une photo d'une de ces courbes pour avoir avec moi un photo de toi. l'important est juste la courbe, je ne veux rien voir d'autre. Mais à voir combien de temps il te faut pour poster un nénuphar... je ne m'attends pas à la voir. De plus, je ne saurai comment la conserver et ne veux pas la voir sur ce site... impasse)
J'aimerai que tu me racontes ton opération au menton. Pourquoi l'as-tu eu?
Pourquoi ne t'es tu jamais sentie bien à St-Sixte?
Comment tu te connais si bien?
J'ai beaucoup médité cette fin de semaine. Du moins quand je n'étais pas la béquille. Mélanie est diagnostiquée dans une dépression profonde et sera sous médicaments cette fois. Sa carapace a été brisée. Je n'arrive pas à la sortir de ses peurs, j'ai toujours cru que je pourrai l'en sortir, parfois cela a surement aidé à renforcer sa carapace, mais là, elle n'écoute plus... et qui suis-je pour qu'elle m'écoute de toute façon. Je me demande même parfois si je n'ai pas fourni le marteau moi même. Pourtant elle disait souvent que je l'avais sauvé. On ne sauve personne... sauf soi-même. Mon coeur va mieux. Je l'écoute, je l'entends et je le respecte. Je vais faire attention à lui. Ne t'inquiète pas trop.
Le 20/06/2015
Voilà, à mon tour de me dévoiler un peu à toi. Après cette lecture, je n'aurai plus de secrets pour toi, ou presque!
-Je suis née un 7 avril. Les gens me disent qu'avec mes cheveux foncés, mes yeux noirs et mon sourire qui transformait mes yeux en petits croissants, j'avais l'air d'une enfant inuit. J'ai une soeur qui est plus jeune que moi. Elle est née un 7 novembre. Elle s'appelle Marikosa. Je l'adore. Je l'ai toujours adorée. J'ai grandi à St-Sixte, dans une grande maison. Je ne m'y suis jamais sentie bien.
-J'ai l'impression d'avoir commencé à vivre à 17 ans, lorsque je suis partie de chez moi. C'est à cet âge que j'ai découvert que la vie pouvait être simple et que le monde avait tant à offrir.
-Plus jeune, je voulais aller rester aux Iles-de-la-madeleine. J'ai tellement aimé cet endroit. Peut-être un jour...
-J'ai eu une opération à la mâchoire et au menton il y a environ 8 ans. Depuis cette opération, j'ai perdu une partie de ma sensibilité sur la partie inférieure gauche de mon visage. Rien de dramatique, mais ça donne parfois lieu à des situations cocasses! Il m'arrive assez fréquemment d'avoir de la salive ou de la nourriture sur le bord de ma bouche, et de ne pas le sentir! C'est très gracieux!
-Pour ma graduation du secondaire, ma mère m'a offert un arbre. Un ginkgo biloba. On l'a planté à notre ancienne maison, là où j'ai grandi. Il est mort à peine un an après.
-Au cégep, j'avais deux modèles, deux personnes qui m'inspirait: Nicolas Hulot, d'Ushuaia nature, et Marie pomette (Anne-Marie Bellemare de son vrai nom), chocolatière située à Longueuil. J’adorais Nicolas. Il me faisait rêver. Il me donnait envie de voyage, d'aventure, mais aussi de contacts humains. Il parlait si bien. Il savait rendre les belles choses de la nature encore plus belles. Il était envoutant. J'aurais aimé porter moi aussi ce chapeau d'explorateur et pouvoir offrir à mes yeux des paysages presque irréels.
Et Marie Pomette, c'était cette jeune femme, dans la trentaine qui représentait la joie de vivre. Je la trouvais si belle! Le bonheur se lisait sur son visage. Son histoire m'animait aussi. Un peu perdue, après une relation amoureuse difficile, elle a voyagé. Elle s'est rendue en France pour faire les vendanges. À la recherche d'elle même, elle a trouvé le chocolat. Elle s'y est alors investie, en temps et en argent. Sa boutique, ses chocolats et sa personne ont été source d'inspiration pour moi. J'aurais voulu (et je le souhaite encore) lui ressembler. Mon chocolat préféré: la route des Indes.
-Je me parfume tous les jours, parfois même la fin de semaine. Je porte J'adore de Dior.
-Hema-Québec m'aime beaucoup. Je suis du groupe des donneurs universels. Je déteste donner du sang. Mais je le fais quand même.
-Mes goûts en cuisine:
Je déteste la papaye. Quelle déception la première fois que j'en ai goûté! Yark! Il est pourtant si beau ce fruit. Je n'aime pas les bonbons. Ni les durs, ni les gélatineux, ni ceux en poudre. Par contre, j'adorrre le chocolat. Je déteste la moelle. Enfin, je crois! Mais je ne le saurai probablement jamais en fait. Je déteste les aliments <à saveur de melon d'eau>. Cette fausse saveur me répugne au plus haut point.
J'aime les aliments colorés. J'aime les plats épicés. J'aime les confitures et les tartes aux fruits, pas trop sucrées par contre. J'aime sentir l'acidité des fruits. J'adore les poires et les pêches pleines de soleil. J'aime le pain et le beurre, mais comment ne pas aimer le pain et le beurre! J'aime les viandes braisées. J'adore le poisson, les betteraves, le fromage de chèvre, l'ail, la mayonnaise. J'aime la cardamome, le vin, et le sirop d'érable, bien sûr! J'aime les petits pots: les moutardes de toutes les couleurs, les sauces, les pâtes de piment, d'anchois, de crevettes, etc. Bref, je suis gourmande. Je prends beaucoup de plaisir à manger et à cuisiner.
-Je n'aime pas particulièrement embrasser et être embrassée. Mes lèvres sont malhabiles et engourdies. Elles ne savent pas comment embrasser. Je préfère donc les baisers dans le cou.
-Un cadeau que j'aurais aimé recevoir: de la lingerie. Je n'en ai jamais reçu. J'aurais pourtant bien aimé recevoir un délicat soutien-gorge d'un de mes amoureux. J'aurais eu l'impression de recevoir un présent au plaisir partagé.
-Mon vrai plaisir coupable: ``bagner`` mon carrosse d'épicerie dans les autres carrosses lorsque je le rapporte. Je prends un réel plaisir à le pousser dans les autres paniers de toutes mes forces!
-Je déteste les lieux où il y a des champs à perte de vue. Je n'aime pas le plat. Je m'y sens mal. Je ne sais pas pourquoi. Je préfère les vallons, les montagnes, la forêt.
-Je n'ai pas eu beaucoup de relations amoureuses. Mais de toutes celles que j'ai eues, une seule a été avec un gars plus jeune que moi. Il l'était de 3 mois. Ça m'agaçait énormément!
-Je pense souvent à la mort. Ça m'intrigue. Je me rappelle avoir lu dans un livre (eh oui, ça m'arrive!) une réflexion qui disait quelque chose du genre: -Au début du monde, la mort n'était pas un fait biologique. La vie et la mort cohabitaient dans les corps. Mais la vie était tellement belle, que la mort en est tombée follement amoureuse. La mort a voulu la vie pour elle seule, jalousement. Depuis ce temps, la mort suit la vie de près et danse à l'occasion avec elle.- J'ai toujours aimé cette image. Ces quelques lignes m'ont beaucoup marquées.
-Je craque de partout. Mes poignets, mes chevilles, mes doigts, mon cou... Ils craquent tous. Mais comme on dit, ce qui craque ne brise pas. Ça doit être vrai, car en effet, je ne me suis jamais rien brisé.
-Jeune, j'adorais la couleur mauve et les licornes. J'ai longtemps cru que les licornes existaient réellement. En fait, j'ai encore de la difficulté à croire qu'elles n'existent pas. Une licorne, c'est juste un cheval avec une corne! Ce n'est pas si extraordinaire il me semble. Pourquoi ça n'existerait pas alors?
-Mes fleurs préférées: les iris (couleur lilas, évidemment!). Je les aime pour leur beauté, mais surtout pour leur odeur. Il n'y a aucune fleur qui a une odeur semblable à celle des iris.
-Je dessine plutôt bien. Je te montrerai peut-être un jour. Par le passé, j'ai beaucoup aimé dessiner. Je le faisais par plaisir. Mais aujourd'hui, j'ai perdu le goût de dessiner. J'espère un jour le retrouver.
-Quelques-uns de mes défauts:
La procrastination. Je me mens souvent à moi-même en me disant que je le ferai plus tard. Et souvent, je me crois!
Je suis terriblement traineuse. J'ai des moments où ma volonté de changer a des effets temporaires, mais ça ne dure jamais très longtemps.
J'ai de la difficulté à faire des choix. Des plus anodins aux choix de vie, c'est toujours difficile pour moi.
Je manque parfois de cohérence. Du moins, entre mes actes et ma pensée. Par exemple, je m'ennuie souvent de ma soeur. J'aimerais y parler, mais je ne l'appelle que très rarement.
Ma naïveté. Je crois trop souvent et trop facilement ce qu'on me dit. Alors, si on me dit que je ne vaut rien, et bien je le crois.
Je ne retourne presque jamais les appels. Je suis un peu difficile à rejoindre. C'est probablement pour ça que ma mère m'appelle au travail pour me dire ou me demander les choses plus importantes.
J'oublie les fêtes de tout le monde, sans exception. Et je n'aime pas particulièrement les fêtes comme noël, pâques, la fête des mères, etc.
Quand ça ne va pas, quand ça accroche, j'ai tendance à vouloir tout recommencer. J'aime le nouveau, le changement. À vouloir tout recommencer, ailleurs, pour mieux faire que la dernière fois, j'ai l'impression d'avoir un côté nomade en moi. Reconstruire constamment son abri, ailleurs, dans un nouveau lieu. Continuer son chemin. Je travaille à contrôler ce nomade en moi. Je veux lui apprendre à rénover, à s'installer, à travailler avec les difficultés. Ne pas toujours recommencer, ne pas toujours rebâtir. Apprécier les efforts déployés.
-J'aime faire du kayak. J'aime aller dans les marais. Toute cette vie et ces petits détails, ça nourrit mon côté contemplatif. D'ailleurs, lorsque je veux me calmer, je m'imagine dans un marais. Ils m'apaisent et me fascinent. Dans un marais, je ressens le calme, mais aussi une certaine agitation. Tout ce qui s'y cache, toutes ces créatures parfois bizarres me font parfois peur. Les marais, c'est un peu comme les orages, ils me font sentir vivante.
-Mon corps:
Une partie que je déteste: mon nez. Il me rappelle celui de mon père. Une partie que j'aime: mes yeux. Ils sont simples, mais ils traduisent bien mon état intérieur, mon bonheur. J'aime aussi mes seins. Ils sont loin d'être parfait. Mais ce sont les miens et ils me font sentir femme.
-J'aurais aimé avoir de la famille à l'étranger, pour pouvoir les visiter, pour avoir un autre chez-moi ailleurs.
-Ma mort idéale: J'aimerais qu'une personne que j'aime m'administre la mort. Que je puisse avoir conscience de sa venue. L'apprivoiser. Que je puisse décider du moment, la contrôler un peu. Que je fasse de la mort un choix.
Ma vie idéale: la mienne, mais avec un brin plus de folies, d'aventures, de moments intenses et passionnés. Bref, la mienne, mais légèrement plus pimentée!
-En raccrochant au téléphone hier, j'ai effectivement pensé fuir. C'est un réflexe de ma pensée. Mais, je me suis résonnée. Ce n'est pas la chose à faire. Je ne fuirai pas.
En parlant de coïncidences, ce matin, en me réveillant chez ma soeur, la vie m'a fait un clin d'oeil, je crois! Lorsque j'ai ouvert les yeux, j'ai vu quelque chose qui m'a fait penser à toi. J'ai vu ces trois petits bouddhas!
Ton coeur m'inquiète. Tu m’inquiètes. Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose. Je tiens à toi. Prends soin de toi. Et donne moi de tes nouvelles.
Le 19/06/2015
1. Je n'aurai pas assez de la journée, pas assez de vocabulaire pour écrire tout ce que je ressens. Moi aussi je me sens chanceux de te voir vivre si puissamment en moi. Je me sens vivant, faible, vulnérable comme n'importe quelle chose vivante sur cette terre qui se nourrit d'eau, oxygène et de soleil. Tes mots sont autant de délices... qu'y-a-t-il de plus beau qu'aimer et être aimé en retour? Mais qu'y-a-t-il de plus douloureux que la frustration de ne pouvoir vivre cet amour. Nous n'avons presque rien; Ce site web, quelques entrevues bien souvent en public, quelques minutes en tête à tête et sinon... que des souvenirs, une version améliorée de la mélancolie... Je t'aime aussi. Je crois que je ne douterai plus de ton coeur après ces lignes que j'ai lu. Tantôt au téléphone, je t'entends dire que tu n'as pas besoin d'aide, j'entrevois toujours ta fuite dans ces mots, dans cette façon que tu as de vouloir échapper aux tempêtes. Je ne t'en voudrai jamais de t'enfuir et aujourd'hui je comprends que tu pourrais fuir et m'aimer pour autant.
2. Les tempêtes. J'aime les tempêtes, j'aime les orages pour ce qu'ils nous montrent de nous, car ils montrent de quoi nous sommes faits. C'est en leur sein que nous sommes vrais. Dans ma vie, elles ne sont pas si courantes qu'il n'y parait en ce moment. Il y a des saisons pour cela. Nous sommes dans une de ces saisons. J'ai toujours aimé -sans le vouloir- des personnes qui avaient peur des orages. Des personnes qui nient l'existence de cette puissance et qui parfois se mentent au point de s'enfermer dans une carapace. J'ai toujours aimé des fourmis alors que je suis un mammifère. Les fourmis ont un squelette externe, une protection superficiel -qui à leur échelle est extrêmement solide- de ce qui est vital à l'intérieur. Cependant, elles ne cicatrisent pas. Tant que la coquille tient, alors tout tient, mais dès qu'elle perce les dommages peuvent être gros. Il y a peu de place à l'apprentissage. Les mammifères eux ont un squelette interne qui soutient le tout, mais les organes vitaux sont accessibles aux blessures, quotidiennement. Cependant, ils cicatrisent, gardent des marques, apprennent leurs limites, apprennent qui ils sont. -...- Je n'avais encore jamais aimé quelqu'un de stable comme tu sembles l'être. Quelqu'un qui aime les orages, les regarder pour leur beauté et leur puissance. Certes, tu ne sembles pas vouloir les vivre de l'intérieur, mais qui le voudrait? Es-tu un mammifère?
3. Hier soir ma chipie de 7 ans m'a encore désarçonné. Arrivée de l'école avec un sac plus gros qu'elle, chargé de tous ces effets scolaires à ramener à la maison, je lui demande évidemment s'il n'est pas trop lourd pour elle... Elle me répond que non, que ce qui est lourd chez elle, c'est son coeur. Elle me dit qu'il contient trop de monde et trop de pensées. Je lui demande pourquoi ces pensées sont si lourdes... elle me répond "parce qu'elles sont tristes". Elle veut aimer tout le monde, ne jamais décevoir, elle est triste de devoir choisir de jouer avec des amies et donc laisser d'autres amies en dehors de son jeu. Depuis deux jours, je la maquille en chat le matin pour aller à l'école car elle ne veut plus être un humain. La maitresse est OK car c'est la fin de l'année. Comment va-t-elle se sortir des tempêtes de la vie, elle qui fait face à des questions que j'ai moi-même eu du mal à répondre à 15, 20 ou même 30 ans...
4. Coeur. J'ai toujours cru que j'aurais une mort violente et rapide. En effet, j'ai toujours pris des risques et les statistiques sont tout de même en ma faveur, mais à jouer avec le feu, on finit toujours par se brûler. Néanmoins, depuis peu de temps, je commence à penser que c'est de l'intérieur que viendra le coup fatal. Je n'ai plus aussi confiance en mon coeur. Pas celui des sentiments... la pompe. Je sais que mon cerveau influence mon coeur et que ce dernier influence lui même mes pensées. C'est une sorte de va et vient, d'oeuf et de poule, où on ne sait plus trop qui a de l'emprise sur qui. En ce moment, j'ai mal au coeur. Il est serré, comprimé. Il ne laisse pas passer tout ce qui devrait. Mon bras gauche en fait les frais, mon énergie aussi. Contraint par la tête, il ne peut envoyer son précieux chargement que vers la tête et ses réflexions sans fin. Pourtant, je dois l'écouter, les rénovations, les agrandissements, cela ne se fait pas en criant je t'aime. Il me fait signe, je dois l'écouter.
5. Mon amour. Tu l'es. Je pense -j'espère- que tu sais à quel point cela est réciproque. Je t'appartiens tout autant. Je ne saurais dire encore quelles parties, quelle proportion, mais c'est évident; nous sommes apprivoisés, nous sommes responsables de l'un et de l'autre. Dorénavant, mes choix se feront aussi en te considérant comme une part entière de ma vie. Il n'y a rien de plus naturel que de te dire mon amour, ma belle, mais je sais que je t'appellerai aussi autrement. Je ne sais pas encore comment, mais cela apparaitra à un moment; et ce sera clair et simple et tu seras encore un peu plus à moi. Et moi, pour être un peu plus à toi, laisse moi te livrer encore un peu qui je suis: je suis né dans la ville des rois. Blois. Je suis né dans le chocolat par ma mère et dans le bois par mon père. J'aime le vert et j'aurais du être un mammifère marin. J'aurai aimé être une fille, mais cela ne m'aurait pas aidé à aimer les autres. Je me suis tout cassé, j'ai été piqué 21 fois par des guêpes, mordu 2 fois par des chiens, je n'ai pas de prémolaires et je n'ai pas fait mon service militaire. J'ai raté mon permis de conduire la première fois, pas la deuxième. J'ai joué au soccer compétitif jusqu'à 16 ans où j'ai été incapable de me sélectionner pour l'équipe de France junior. J'ai eu 2 commotions cérébrales, une vers 6 ans qui m'a fait perdre l'usage de certains mots pendant quelques jours, une vers 10 ans qui m'a rendu aveugle 24h. J'ai échappé à 2 graves accidents de voiture. Pour le deuxième, j'ai vu la mort -qui m'a donné peur des personnes obèses pour plusieurs années- et la survie -qui m'a montré qui j'étais et que je pouvais m'aimer-. Je suis compliqué et simple en même temps. Je suis normal et pourtant pas commun.
6. Livres -saga-. Les livres sont enfin arrivés. Par contre, maudit amazon, la version d'un des livres est en anglais! Y-en aura pas de facile! Pour les marques pages; le vertige sera associé au petit prince... tu trouveras pourquoi. Le brocoli sera associé à la nature tortueuse et plus précisément à l'érable à sucre puisque c'est le premier livre que j'ai lu en arrivant dans la belle province. Le carambolage sera associé a une passe de métro (car c'est là que je l'ai lu). Il reste un voyage sur la passe si tu veux en lire quelques pages sur la ligne orange. Le petit bonus, si tu arrives au bout des 3 autres sera associé au marque page qui n'a jamais réussi à trouver son livre, je traine ce marque page potentiel depuis des années dans mon porte-feuille sans trouvé où le mettre, sans trouvé quel livre le mérite. Je te le donne. Il s'agit d'une entrée pour une visite de la tour Eiffel. Je l'ai faite de nuit, un peu avant Noël. Il faisait froid, j'étais loin de l'eau, mais pourtant j'ai adoré cette vue, Paris la nuit, tous ces gens que je ne connais pas, qui faisaient l'amour, la cuisine où qui s'engueulaient, va savoir...
7. Le 7 de la chance, ce chiffre qui a guidé ma vie. Il est dans mon jour de naissance, dans mon mois de naissance. Quand je me suis ouvert à l'art, la philosophie et à la physique... je l'ai retrouvé partout (comme j'imagine j'aurai retrouvé partout les autres chiffres si je les avais cherché)... Les 7 couleurs de l'arc-en-ciel, les 7 notes de musique, les 7 pétales de la rose, les 7 péchés capitaux (je n'en revendique cependant que 5), les 7 merveilles du monde, les 7 principes du code des guerriers japonais... Doublé, il est le lieu ou j'ai trouvé ma femme en Seine et Marne... Il est dans le jour de mon mariage et dans mon initiation à la luxure. Je ne suis pas un adulateur, ni un croyant, je suis ouvert à ce qui est. Je suis ouvert aux coïncidences. Aujourd'hui, il est le jour de ta naissance, doublé, il est le lieu ou tu dors... nouvelles coïncidences?