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Prends ton temps

Le 17/06/2015

Tu me parles de tous tes rêves. Que je les habite souvent... Que tu aimerais me les partager. Et bien fais le je t'en supplie. Je veux savoir. Je veux connaître chacun d'entre eux. Prends ton temps, prend le temps qu'il faut mais partage les moi s'il te plait. Ce petit théâtre est là pour ça. 

Je suis encore désolé d'avoir manqué notre petit rdv de fin d'après midi. J'avais pu me libérer facilement et même si le cœur m'a pincé de voir ta porte fermée, je me suis surtout senti mal pour toi. Pardonne moi pour ces moments manqués et peu agréables. En passant, les gnomes ont vu le sac de fromage et on sauté dessus... Et ils ont tout recraché car il n'était plus bon... Il goûtait le vin!! 

j'offre peut être des fleurs qui puent mais je ne porte pas atteinte à la vie des gens en les empoissonnant...

 

Preuves par l'image

Le 16/06/2015

Réveil brumeux encore. Trop épais, trop de nuage, trop peu de force.

Le soleil n'a pu percé, il s'est tout simplement fait absorbé ainsi que toute son énergie. Il a quitté la place alors que la pluie commencait à vouloir me laver. -Pourquoi pas?- J'ai retiré mon manteau et laissé l'eau m'innonder, me rincer... lave moi de cette idée qui est interdite et qui pourtant ne m'apparait nullement comme immorale, mauvaise ou tortueuse. Lave moi, même si je ne sais pas de quoi. Je suis maintenant propre et pourtant j'ai si froid, je me sens las et sale...

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Banlieu grise, réseau, connexion, attachement et pourtant je ne me suis jamais senti si seul.

Pourquoi ces fils sont-ils beaux? Ils dénaturent la nature, ils tachent le ciel, linéarisent l'espace et découpent l'uni. Pourtant, ils sont beaux. Je vois des perspectives... donc de l'espoir. Et ce gradient, -de l'obscurité à la clarté; de l'enfer au paradis- me laisse croire qu'il n'y aura pas seulement que des moments difficiles, mais qu'il y aura bien la beauté et le pur. Il suffira de sauter par dessus quelques fils... de ne pas tomber... de ne pas s'emmêler de faire les funambules sur d'autres... et nous voilà dans la pureté...

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La nature reviens toujours au galop.

Encore une fois, je ne pensais pas que l'asphalte pourrait un jour être belle. Fondus, les grains se mélangent pour s'unir et ne former qu'un. Un tout plus fort. Mais si fort soit-il, il reste lisse, plat. C'est sa fonction. Pour que cela roule, pour que rien n'accroche. Cependant, cette branche et cette petite feuille vont tout faire déraper. C'est déjà le désordre... Il va falloir des éfforts constants et acharnés pour les retirer et éviter la chute; la roue qui glisse ou qui se bloque... Et pourtant, malgré tous les efforts qui retiront ces sources de chaos, d'autres petites branches et d'autres petites feuilles viendront pour mettre le désordre. Merci dame nature pour le chaos.

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Les épervières s'ouvriront aujourd'hui... ou peut être demain.

Quelque soit la langue, ces fleurs sont à toi. Parfois, on les appelle les épervières car il existe une légende qui permet, à celui qui en mange, de voir loin, de voir juste... peut être même de voir ce que d'autres ne peuvent pas. J'ai du trop en manger, car je vois en toi -qui pourtant contient les mêmes atomes, les mêmes briques que tout le monde-. Je vois en toi bien plus que ce qui est permis... Dans une autre langue, elles s'appellent "les pinceaux des indiens". Imagines-tu seulement les peintures que je te ferai sur le corps si seulement j'avais le droit à un peu d'encre et un peu de peau...  

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Ainsi est-il...

 

Mes rêves

Le 16/06/2015

Si seulement tu savais toutes les fois où je pense à toi, tous les scénarios que je me suis imaginés, tous les mots d'amour que je t'ai dit en pensée, toutes les fois où j'ai eu envie d'aller te rejoindre, toutes les choses dont j'ai rêvé la nuit, toutes les folies que j'aimerais faire en ta compagnie... Si seulement tu savais....

 

Je me souviens m'être déjà dit que je pourrais passer le reste de ma vie à rêver. À vivre ma vie en rêve, parce que dans mes rêves, tout est beau. Je me rends compte que c'est plus difficile que ça ne le semble. Même si je me plais à rêver et que, depuis quelque temps, tu habites tous mes rêves, j'ai parfois envie de me réveiller. En fait, j'ai envie de continuer à rêver, mais éveillée. Que ces choses folles qui nourrissent mes rêves se matérialisent.

Je sais que ça n'arrivera pas, mais parfois, quand tu me manques énormément, comme ce soir, j'ai envie de tout ça, de le vivre pour vrai. 

 

Dans mes rêves, quand je te vois, il n'y a aucun interdit, aucune contrainte, aucun semblant, aucune retenue. La réalité est plus difficile. Je dois constamment me retenir. Comme c'était le cas cet après-midi. J'ai dû me retenir de glisser ma main dans tes cheveux, puis dans ton cou. J'ai aussi dû me retenir de te dire à quel point je t'aime en te regardant dans les yeux. Et j'ai dû me retenir de te serrer dans mes bras et de t'embrasser avant qu'on se quitte.

 

La réalité est plus difficile que mes rêves, mais je ne saurais m'en passer. Je me délecte des petits moments passés seuls ensemble, comme cet après-midi. Je sais que ces moments sont rares et qu'ils le resteront. Si je pouvais, je les multiplierais. 

Tu es l'amour

Le 15/06/2015

J’ai en fait passé une belle fin de semaine. Cherchant de ci, de là, la beauté du monde qui te rappelle à mon souvenir. Et plus je la cherche, plus je la trouve. Je te vois dans un enchevêtrement de fil électrique éclairé par un lampadaire buzzant sa lumière orangée alors que la nuit tombe, je te vois dans les grains d’asphalte, brillants, noirs, emmêlés, fondus ensemble pour que le tout soit plus fort, que le tout soit plus grand que la somme des parties. Je vois tant de chose dans mes journées que je veux t'offrir, que je m’efforce régulièrement de me les rappeler, de me les répéter afin de pouvoir, le temps venu, te l’écrire… Mais comme tu le dis, lorsque qu'arrive le moment où l’écran s’allume sur le kamishibai, LE moment -le vrai- est passé. La force n’est plus là et la douleur du manque s’insinue. Lorsque j’ai lu tes lignes hier soir, lignes que tu as écris quelques minutes à peine avant que je me connecte… Je n’avais plus de force car je lisais –encore- ce que je voulais justement écrire à ce moment précis. Comment fais-tu pour être dans ma tête et dans mes mots. Tu me donnes le vertige à devancer mes propres pensées. Hier soir, en lisant tes quelques lignes, j’avais envie de crier, de pleurer, de me réfugier sur ta cuisse et que tu me touches simplement le cou pour que je m’endorme dans un silence simple et empli de chaleur.

Je veux juste être avec toi. Je ne suis plus entier. Et plus je sens que la distance notre nos deux cœurs se rétrécie, plus je sens qu’ils forment une unité... et plus je me sens vide à cause du manque... à cause de ce « jamais » que tu as aussi écrit; « qui ne nous arrivera jamais »… Quelle douleur! HAAAAA!

Pourquoi m'est-il si difficile de me faire à cette idée.

ll ne faut jamais dire jamais. -JAMAIS!-

Je suis plein d’amour et je me sens vide.

 

Hier soir je n’avais plus la force de t’écrire car je compte les jours qui reste avant mon départ et ils sont trop peu nombreux. Je t’aime, tellement, je m’excuse de l’écrire encore, tu n’es pas mon amour, tu es l’amour.

-idem-

Le 15/06/2015

idem

idem

idem

 

Le silence

Le 15/06/2015

Je trouve difficile d'écrire ce soir. J'ai eu une belle journée, mais rien d’extraordinaire ne s’est passé. Donc rien de vraiment intéressant à raconter.

 

Je n'ai pas envie d'écrire en fait, mais j'ai envie d'échanger, de partager avec toi. Si tu étais ici, on partagerait des regards et des silences.  Tu sais, le fait de partager avec quelqu'un quelque chose qui n'existe pas, comme le silence, c'est un des plaisirs du quotidien. Difficile à faire à distance... Le quotidien, c'est quelque chose qui ne nous arrivera jamais.

 

Ce soir, j'aimerais pouvoir écrire le silence et te sentir à travers lui, comme si tu étais ici. J'aimerais aussi goûter la simplicité du quotidien avec toi, mais c'est impossible, alors je t'écris.

 

Je n'ai rien à dire. Pourtant, je t'écris, car j'ai envie de partager avec toi, de te sentir près de moi.

 

J'ai hâte à demain.

Pardonne moi

Le 14/06/2015

Je suis désolé de douter. Je crois qu'il m'est difficile d'imaginer que cette merveille est bien réelle. Mais, cela semble le cas. Je vais donc essayer de ne plus le faire. J'espère que tu pourras m'aider à les dissiper ces doutes... autant que je t'aiderai à retirer cette peur des tempêtes. Appelle moi encore comme ça s'il te plait. Notre amitié n'est pas classique, elle permet donc ce genre d'écart à la norme.

je pense à toi si souvent si intensément. Mon amour 

Rassure-toi

Le 14/06/2015

Mon message était une offre et non une menace. Me retirer de ta vie, je ne le ferai que si tu me le demandes. Sinon, je resterai à tes côtés, tant que tu voudras bien de moi.

 

Ne t'en fais pas, ce que nous sommes ensemble, mon coeur y tient énormément. Beaucoup plus que tu ne sembles le croire.

 

Le simple fait d'être à tes côtés me transforme. T'as cet effet puissant et indescriptible sur moi. Tu me changes. Tu m'améliores. Je découvre peu à peu une version améliorée de moi-même. Une version qui ressemble davantage à celle que je souhaite être, à celle que je deviendrai certainement en continuant de te côtoyer.

 

Les tempêtes me font peur. Je ne le cacherai pas. Mais je te fais confiance. Comment ne pas faire confiance à une âme comme la tienne?

 

Moi aussi je veux continuer à t'aimer. J'en ai besoin.

 

Et en passant, ton appel de ce soir m'a bien amusée! T'as su me surprendre...et me scotcher un sourire stupide dans la face pour une bonne demi-heure! Tout au long de la soirée, à la moindre accalmie, tu surgissais dans mes pensées. Et je sentais alors immanquablement ce petit sourire gênant revenir.

 

Ce soir, j'ai terriblement envie de faire quelque chose que je n'ai encore jamais fait jusqu'à maintenant, et que, peut-être, je ne devrais pas faire. Peut-être aussi que ce sera l'unique fois que je le ferai. C'est probablement une entorse à notre entente d'amitié. Mais peu importe... J'ai envie de t'appeler mon amour. De te souhaiter une belle nuit, mon amour.