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Le 11/06/2015
J'ai eu une petite rechute ce matin. Les réveils sont toujours un peu difficiles...
Rêver tout bas.
Une raie de lumière apparait
Crue et franche sur l’oreiller.
Mais ce soleil ne se lèvera pas
Sur ta belle peau de soie.
Par la fenêtre se faufile,
Un vent reptilien, agile.
Devant lui ma seule chaleur,
N’aura que bien peu de valeur.
J’avais des rêves rêvés tout bas,
Malgré cela ils ne tiendront pas.
Je te pardonne pourtant mon cœur,
Parce que l’amour est moqueur.
Quoi qu’il arrive maintenant,
Je suis à toi et pour longtemps.
Tu peux aller sur tous les toits,
Crier que ce cœur est à toi.
Aussi, je ne pourrai jamais tuer la braise,
Pour mettre quiconque plus à l’aise.
Je n’étoufferai ce qui anime,
Le cœur de mes pensées intimes.
J’avais des rêves rêvés tout bas,
Certains d’entre eux ne tiendront pas.
Je te remercie pourtant mon cœur,
Parce que l’amour est vainqueur.
Les réveils sont toujours un peu difficiles... mais la nature aide.
Promenade dans le champs...
Ce matin, les montagnes étaient comme moi, un peu embrumées.
J'ai, hier, usé un peu trop de boisson car j'avais envie de fêter la stabilisation de la situation. J'étais heureux. Heureux d'être vrai, heureux de mettre retrouvé, heureux de t'avoir trouvé.
Aujourd'hui, toutes ces belles choses de la nature me rappellent à ton souvenir et si la joie m'envahie, il reste une petite frustration liée au fait de ne pouvoir partager cela avec toi, là, sur le moment... mais plutôt lorsque le plat a refroidi.
Voilà, ça va déjà mieux... et me voilà revenu là où je reviens toujours: te remercier.
Merci d'être, mon amour.
Le 11/06/2015
Je veux que tu me ramènes des aventures, de nouvelles saveurs, des moments de folie et des premières fois. Que tu ailles dans des endroits où tu n’es jamais allé. Que tu me fasses vivre ton voyage à travers tes mots. J'ai toujours aimé les histoires de voyage.
Je me sens bien aujourd'hui. J'ai de la visite ce matin; la paix d'esprit. Ça faisait longtemps! Mais en plus, elle a apporté son amie la reconnaissance.
Plus j'y pense, et plus je me rends compte de la chance que j'ai de vivre quelque chose comme ça. D'avoir une telle complicité avec une personne comme toi. D'avoir le plaisir de partager, de te donner une partie de moi-même. Et de recevoir tout autant en retour.
On cherchait à combler le manque. En fait, il n’y a pas de manque. Il n’y a pas lieu d’avoir un manque. Il n’y a rien à combler, rien à remplir. T’occupes déjà tout le vide qu’il restait en moi. Je te porte constamment en moi. T’es tout le temps là. Et c’est bien, très bien. T’es cette petite douceur que j’emmène avec moi partout et qui change mon regard sur la vie.
Tu sais faire grandir mon bonheur. Ce n’est pas rien. Il est déjà si grand.
C’est fou, mais je sais déjà qu’à l’approche de ma mort, j’aurai une pensée pour toi. Une sorte de remerciement.
D’ici là, je compte bien continuer à partager avec toi de beaux moments.
Le 11/06/2015
Le 11/06/2015
Je me réveille...
Je me réveille. Je pensais j'aurais pu être une autre.
Je me réveille. Je pensais j'aurais pu être celle qui récolte tes mots tendres.
Je me réveille. Je pensais j'aurais pu être celle qui goute ta peau.
Je me réveille. Je pensais j'aurais pu être celle qui partage tes matins.
Le réveil d'aujourd'hui aurait pu être brutal. Pourtant, aujourd'hui, parce que j'étais à tes côtés, ce réveil a été doux.
J'ai pris conscience de la réalité. De mon nouveau rôle.
Parce que je t'aime tellement, d'un amour qui ne meurt pas, je deviendrai ton amie. C'est parce que j'ai besoin de toi que je serai cette amie qui écoute.
J'aime ta présence. Que ce soit l'amoureux ou l'ami.
Cette braise, je la surveillerai. Il va me falloir déployer des efforts immenses, mais je le ferai.
Cette braise, brûlante, je la transformerai en une douce chaleur. Celle qui réchauffe les coeurs, qui leur injecte à grosse dose un bonheur apaisant.
Ne tue pas le chat, ne tue pas la douceur de nos échanges, je t'en prie. Tue le rat à la place. Tue ce désir en moi qui veut te dévorer. Maintenant, je l'accepte. Je m'efforce de le tuer.
Le rat mourra bientôt.
Le chat se réveille tranquillement.
Je te propose d'utiliser nos billets pour partager nos états d'esprit, et se raconter nos journées, comme de bons vieux amis.
Je ferrai certainement quelques écarts, à l'occasion, mais tu sauras à chaque fois que je travaille à les contrôler. Fais-moi confiance, nous allons créer à travers nos mots et nos anecdotes un univers merveilleux...et platonique!
Je suis passion, mais je deviendrai tendresse.
Ne ferme pas ce blog. Laisse-moi le plaisir de t'écrire.
Le 10/06/2015
Ouch. Ce billet a fait mal. Et pourtant je ne t'en veux pas de l'avoir écrit. En fait, comme si c'était possible je ne t'en aime qu'encore plus. Je n'avais encore jamais vu de coeur aussi faible et fragile, si ce n'est le mien. Cependant, le mien s'est formé une petite coquille durant ces dernières années, grâce à, ou peut être, à cause de ce que j'ai construit, de ce qui est né. Aujourd'hui je suis en admiration devant la fraicheur et la naiveté du tien qui me rappelle... qui m'appelle.
Moi ausi j'ai des souvenirs. La peau de tes hanches, sa douceur, ses courbes sont gravées, incrustées dans mes doigts, dans mes nerfs et dans un interstice profond de mon cerveau. -dommage irréparable- Pire que tout: ton sourire. Pas celui des blages, celui en coin, du désir. Un sourire que je pourrai aimer une vie entière s'il m'était réservé. je ne trouve même pas d'ajectif capable de décrire sa simplicité, son air mutin, son air coquin et en même temps abandonné. C'est une bombe atomique qui m'a fait explosé les yeux et le coeur. -plus rien- -plus rien n'aura de gout-
Oui oui, comme toi, tout ça est là, je me mentirais pas. Il y a tant de vérités dans ce que tu dis, tant d'envies partagées, tant de frustration à devoir terminer ce qui n'a même pas commencé. Mais où irions nous? N'as tu donc rien écouté de ce que tu disais?
Tu parles de ta tête et de ton coeur... qui écouter? Moi j'ai toujours écouté mon coeur et ma tête n'était que le back-up. Un jour, le coeur a tout simplement dit: "souviens toi toujours qu'il ne faut rien regretter. Tête,promis, je ne ferai pas de caprice pour tout et rien. Si je te demande de te lancer dans l'aventure c'est parce qu'elle est extraordinaire, sinon tu n'en entendras même pas parler. Par contre, si un jour la douleur devait surpasser le plaisir alors tire moi de là et je t'écouterai".
La raison semble prendre son rôle au sérieux et intervenir maintenant avant même que la douleur n'est pris le dessus sur le plaisir, mais y-a-t-il une autre finalité que la douleur? Comment me réveiller à tes côtés sans la douleur? Et pourtant s'est probablement ce que mon coeur souhaite le plus (tes côtés, pas la douleur).
Je ne sais pas, je ne sais plus où sont les barrières, les limites, la douleur, le plaisir. J'ai moi aussi un mantra qui guide certains de mes pas dans les moments difficiles. "jusqu'ici tout va bien". C'est un peu comme si dans l'aventure, on devait se jeter du haut d'une tour, pour tomber dans le vide... jusqu'ici tout va bien... c'est même grisant, plaisiant, jouissif... mais le sol s'en vient... oui mais jusqu'ici tout va bien... peut être trouverai-je un parachute en chemin, une branche... peut être avais-je attaché un élastique -assez court- à mon pied... nous verrons bien mais jusqu'ici tout va bien...
Est-ce que jusqu'ici tout va bien? Peut-on encore être grisé par la descente ou le sol pour nous est déjà là? Hier, je me suis rattrapé au balcon du dernier étage car la raison me confirmait que c'était probablement la tour la plus haute de laquelle nous avions jamais sauté. Que nous sommes arrivés là haut les mains vides et qu'en haut de cette tour ne se trouvait auncun accessoire. C'est l'inconnu total. Saurai-je apprendre à voler au cours de cette magnifique descente? Est-ce la plus grande aventure avec tout les risques et les douleurs qu'elle contient? Est-cela grande aventure, celle qui donne la certitude de rencontrer des instants magiques réservés aux plus fous qui acceptent ces règles.
Mon amour. je suis perdu. Mais suis-je perdu?
Tout ira bien, c'est pour le mieux.
Le 10/06/2015
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Le 09/06/2015
Je ne sais pas trop comment m'habiller.
Il annonce une belle éclaircie ce matin, un genre de changement de masse d'air qui t'éclaire une journée, si ce n'est pas une vie, mais il y a quelque que chose d'incertain, quelque chose d'imprévisible qui semble flotter dans l'air également.
On annonce comme une belle chaleur, une récompense pour un hiver qui a été un peu trop long, et pourtant j'en ai des frissions.
C'est un peu comme si deux masses d'air, une chaude et une froide étaient sur le point de se rencontrer et qu'il est impossible, même pour l'ordinateur le plus puissant de deviner vers où va aller la tendance.
Que faire? Je m'habille avec une petite laine pour supporter la fraicheur stable et calme qui pourrait s'installée ou je me découvre en espérant que la vague de chaleur l'emporte... même si la pression finit par monter et aboutit en un gros orage d'été.
Les prévisions météo ne sont pas claires aujourd'hui. Est-ce une journée de printemps ou une journée d'été?
Je ne sais comment m'habiller.