Voilà, à mon tour de me dévoiler un peu à toi. Après cette lecture, je n'aurai plus de secrets pour toi, ou presque!
-Je suis née un 7 avril. Les gens me disent qu'avec mes cheveux foncés, mes yeux noirs et mon sourire qui transformait mes yeux en petits croissants, j'avais l'air d'une enfant inuit. J'ai une soeur qui est plus jeune que moi. Elle est née un 7 novembre. Elle s'appelle Marikosa. Je l'adore. Je l'ai toujours adorée. J'ai grandi à St-Sixte, dans une grande maison. Je ne m'y suis jamais sentie bien.
-J'ai l'impression d'avoir commencé à vivre à 17 ans, lorsque je suis partie de chez moi. C'est à cet âge que j'ai découvert que la vie pouvait être simple et que le monde avait tant à offrir.
-Plus jeune, je voulais aller rester aux Iles-de-la-madeleine. J'ai tellement aimé cet endroit. Peut-être un jour...
-J'ai eu une opération à la mâchoire et au menton il y a environ 8 ans. Depuis cette opération, j'ai perdu une partie de ma sensibilité sur la partie inférieure gauche de mon visage. Rien de dramatique, mais ça donne parfois lieu à des situations cocasses! Il m'arrive assez fréquemment d'avoir de la salive ou de la nourriture sur le bord de ma bouche, et de ne pas le sentir! C'est très gracieux!
-Pour ma graduation du secondaire, ma mère m'a offert un arbre. Un ginkgo biloba. On l'a planté à notre ancienne maison, là où j'ai grandi. Il est mort à peine un an après.
-Au cégep, j'avais deux modèles, deux personnes qui m'inspirait: Nicolas Hulot, d'Ushuaia nature, et Marie pomette (Anne-Marie Bellemare de son vrai nom), chocolatière située à Longueuil. J’adorais Nicolas. Il me faisait rêver. Il me donnait envie de voyage, d'aventure, mais aussi de contacts humains. Il parlait si bien. Il savait rendre les belles choses de la nature encore plus belles. Il était envoutant. J'aurais aimé porter moi aussi ce chapeau d'explorateur et pouvoir offrir à mes yeux des paysages presque irréels.
Et Marie Pomette, c'était cette jeune femme, dans la trentaine qui représentait la joie de vivre. Je la trouvais si belle! Le bonheur se lisait sur son visage. Son histoire m'animait aussi. Un peu perdue, après une relation amoureuse difficile, elle a voyagé. Elle s'est rendue en France pour faire les vendanges. À la recherche d'elle même, elle a trouvé le chocolat. Elle s'y est alors investie, en temps et en argent. Sa boutique, ses chocolats et sa personne ont été source d'inspiration pour moi. J'aurais voulu (et je le souhaite encore) lui ressembler. Mon chocolat préféré: la route des Indes.
-Je me parfume tous les jours, parfois même la fin de semaine. Je porte J'adore de Dior.
-Hema-Québec m'aime beaucoup. Je suis du groupe des donneurs universels. Je déteste donner du sang. Mais je le fais quand même.
-Mes goûts en cuisine:
Je déteste la papaye. Quelle déception la première fois que j'en ai goûté! Yark! Il est pourtant si beau ce fruit. Je n'aime pas les bonbons. Ni les durs, ni les gélatineux, ni ceux en poudre. Par contre, j'adorrre le chocolat. Je déteste la moelle. Enfin, je crois! Mais je ne le saurai probablement jamais en fait. Je déteste les aliments <à saveur de melon d'eau>. Cette fausse saveur me répugne au plus haut point.
J'aime les aliments colorés. J'aime les plats épicés. J'aime les confitures et les tartes aux fruits, pas trop sucrées par contre. J'aime sentir l'acidité des fruits. J'adore les poires et les pêches pleines de soleil. J'aime le pain et le beurre, mais comment ne pas aimer le pain et le beurre! J'aime les viandes braisées. J'adore le poisson, les betteraves, le fromage de chèvre, l'ail, la mayonnaise. J'aime la cardamome, le vin, et le sirop d'érable, bien sûr! J'aime les petits pots: les moutardes de toutes les couleurs, les sauces, les pâtes de piment, d'anchois, de crevettes, etc. Bref, je suis gourmande. Je prends beaucoup de plaisir à manger et à cuisiner.
-Je n'aime pas particulièrement embrasser et être embrassée. Mes lèvres sont malhabiles et engourdies. Elles ne savent pas comment embrasser. Je préfère donc les baisers dans le cou.
-Un cadeau que j'aurais aimé recevoir: de la lingerie. Je n'en ai jamais reçu. J'aurais pourtant bien aimé recevoir un délicat soutien-gorge d'un de mes amoureux. J'aurais eu l'impression de recevoir un présent au plaisir partagé.
-Mon vrai plaisir coupable: ``bagner`` mon carrosse d'épicerie dans les autres carrosses lorsque je le rapporte. Je prends un réel plaisir à le pousser dans les autres paniers de toutes mes forces!
-Je déteste les lieux où il y a des champs à perte de vue. Je n'aime pas le plat. Je m'y sens mal. Je ne sais pas pourquoi. Je préfère les vallons, les montagnes, la forêt.
-Je n'ai pas eu beaucoup de relations amoureuses. Mais de toutes celles que j'ai eues, une seule a été avec un gars plus jeune que moi. Il l'était de 3 mois. Ça m'agaçait énormément!
-Je pense souvent à la mort. Ça m'intrigue. Je me rappelle avoir lu dans un livre (eh oui, ça m'arrive!) une réflexion qui disait quelque chose du genre: -Au début du monde, la mort n'était pas un fait biologique. La vie et la mort cohabitaient dans les corps. Mais la vie était tellement belle, que la mort en est tombée follement amoureuse. La mort a voulu la vie pour elle seule, jalousement. Depuis ce temps, la mort suit la vie de près et danse à l'occasion avec elle.- J'ai toujours aimé cette image. Ces quelques lignes m'ont beaucoup marquées.
-Je craque de partout. Mes poignets, mes chevilles, mes doigts, mon cou... Ils craquent tous. Mais comme on dit, ce qui craque ne brise pas. Ça doit être vrai, car en effet, je ne me suis jamais rien brisé.
-Jeune, j'adorais la couleur mauve et les licornes. J'ai longtemps cru que les licornes existaient réellement. En fait, j'ai encore de la difficulté à croire qu'elles n'existent pas. Une licorne, c'est juste un cheval avec une corne! Ce n'est pas si extraordinaire il me semble. Pourquoi ça n'existerait pas alors?
-Mes fleurs préférées: les iris (couleur lilas, évidemment!). Je les aime pour leur beauté, mais surtout pour leur odeur. Il n'y a aucune fleur qui a une odeur semblable à celle des iris.
-Je dessine plutôt bien. Je te montrerai peut-être un jour. Par le passé, j'ai beaucoup aimé dessiner. Je le faisais par plaisir. Mais aujourd'hui, j'ai perdu le goût de dessiner. J'espère un jour le retrouver.
-Quelques-uns de mes défauts:
La procrastination. Je me mens souvent à moi-même en me disant que je le ferai plus tard. Et souvent, je me crois!
Je suis terriblement traineuse. J'ai des moments où ma volonté de changer a des effets temporaires, mais ça ne dure jamais très longtemps.
J'ai de la difficulté à faire des choix. Des plus anodins aux choix de vie, c'est toujours difficile pour moi.
Je manque parfois de cohérence. Du moins, entre mes actes et ma pensée. Par exemple, je m'ennuie souvent de ma soeur. J'aimerais y parler, mais je ne l'appelle que très rarement.
Ma naïveté. Je crois trop souvent et trop facilement ce qu'on me dit. Alors, si on me dit que je ne vaut rien, et bien je le crois.
Je ne retourne presque jamais les appels. Je suis un peu difficile à rejoindre. C'est probablement pour ça que ma mère m'appelle au travail pour me dire ou me demander les choses plus importantes.
J'oublie les fêtes de tout le monde, sans exception. Et je n'aime pas particulièrement les fêtes comme noël, pâques, la fête des mères, etc.
Quand ça ne va pas, quand ça accroche, j'ai tendance à vouloir tout recommencer. J'aime le nouveau, le changement. À vouloir tout recommencer, ailleurs, pour mieux faire que la dernière fois, j'ai l'impression d'avoir un côté nomade en moi. Reconstruire constamment son abri, ailleurs, dans un nouveau lieu. Continuer son chemin. Je travaille à contrôler ce nomade en moi. Je veux lui apprendre à rénover, à s'installer, à travailler avec les difficultés. Ne pas toujours recommencer, ne pas toujours rebâtir. Apprécier les efforts déployés.
-J'aime faire du kayak. J'aime aller dans les marais. Toute cette vie et ces petits détails, ça nourrit mon côté contemplatif. D'ailleurs, lorsque je veux me calmer, je m'imagine dans un marais. Ils m'apaisent et me fascinent. Dans un marais, je ressens le calme, mais aussi une certaine agitation. Tout ce qui s'y cache, toutes ces créatures parfois bizarres me font parfois peur. Les marais, c'est un peu comme les orages, ils me font sentir vivante.
-Mon corps:
Une partie que je déteste: mon nez. Il me rappelle celui de mon père. Une partie que j'aime: mes yeux. Ils sont simples, mais ils traduisent bien mon état intérieur, mon bonheur. J'aime aussi mes seins. Ils sont loin d'être parfait. Mais ce sont les miens et ils me font sentir femme.
-J'aurais aimé avoir de la famille à l'étranger, pour pouvoir les visiter, pour avoir un autre chez-moi ailleurs.
-Ma mort idéale: J'aimerais qu'une personne que j'aime m'administre la mort. Que je puisse avoir conscience de sa venue. L'apprivoiser. Que je puisse décider du moment, la contrôler un peu. Que je fasse de la mort un choix.
Ma vie idéale: la mienne, mais avec un brin plus de folies, d'aventures, de moments intenses et passionnés. Bref, la mienne, mais légèrement plus pimentée!
-En raccrochant au téléphone hier, j'ai effectivement pensé fuir. C'est un réflexe de ma pensée. Mais, je me suis résonnée. Ce n'est pas la chose à faire. Je ne fuirai pas.
En parlant de coïncidences, ce matin, en me réveillant chez ma soeur, la vie m'a fait un clin d'oeil, je crois! Lorsque j'ai ouvert les yeux, j'ai vu quelque chose qui m'a fait penser à toi. J'ai vu ces trois petits bouddhas!
Ton coeur m'inquiète. Tu m’inquiètes. Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose. Je tiens à toi. Prends soin de toi. Et donne moi de tes nouvelles.