Désolé, j'étais étrange, mais c'est sous l'émotion... encore... et aussi car j'ai du en quelques secondes devenir faux et ça je n'y arrive toujours pas.
Je t'ai menti, je suis venu avec un agenda. Ça fait 3 semaines que je passe le vendredi pour te voir, ... pour me tester. Hier matin, je t'ai observée du couloir de nos bureaux, à travers les 3 vitres. Observées dans ton état naturelle, tes cheveux bien attachés, elle bouge doucement, avec grâce, ...elle est concentrée, j'adore quand elle baisse la tête sur sa feuille, la bouche mi ouverte, elle semble si douce, ... est est ... magnifique. Le premier test était fini. Je retombais dans l'amour et le désir, simplement à te voir sans que tu le saches, en quelques minutes à peine. J'ai décidé de venir te saluer en personne pour te dire que rien n'avait changé, que ces semaines d'absence n'avait rien ébranlé, que j'étais à la même place pour toi, que j'aimerais te voir, te montrer qui je suis devenu, que je nous voulais.
Et puis tout s'est écroulé quand tu as souris, quand je me suis rapellé la vraie situation, ta position, tes choix. Je me suis senti si niaiseux, si fragile, j'ai eu pitié de moi, d'être là encore à vouloir te courir après. Ça a donné cette discussion étrange, en queue de poisson.
Tu me manques tellement et tu me manqueras encore tant... trop! Femme de ma vie.
J'espère avoir la force de ne plus venir te voir, de t'oublier assez pour pouvoir être ailleurs, plus et mieux. Je ne me suis pas encore assez distancé pour atteindre cet état. Même si je vais bien, je ne "passe" pas à autre chose. On se recroisera surement, dans une rue, dans un couloir, parce que la proximité du travail, mais je vais redisparaitre car j'ai échoué mon test. Et ça me fait trop peur.
Désolé, de ne pouvoir être plus fort, de ne pas nous offrir au moins un petit quelque chose, mais avec toi, un morceau ce serait tout. tu as toujours était entière pour moi. Entièrement.
Je t'aime Daisuki, si profondément. Fais bon chemin.