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Ce matin est la brume

Le 13/06/2015

Crise - Partie 1

Je crois que j'avais un peu sous-estimé l’impact de parler de toi, même sincèrement, même si c’était pour prendre la précaution d’expliquer le changement que je vivais et qui devait se voir. En fait, ce changement se voyait plus que je ne le pensais. Elle trouve cela dure de devoir lâcher une partie de son rôle et elle a peur de perdre sa place. On a toujours tout était tout l’un pour l’autre et le fait que mon tout grandisse et que s’ajoute, s’invite une tierce personne est nouveau, difficile, même si ce n’est que pour une amitié.

Pour le moment, je ne suis pas prêt à oublier, renier, tuer cet espace qui me remplit le cœur de sensations positives, mais je ne suis pas prêt à voir souffrir la personne qui a partagé tant et plus avec moi. Je n’accepterai jamais de me faire dire quoi faire, mais je n’accepterai pas non plus de faire souffrir ceux que j’aime le plus. –dilemme-

 

Crise – Partie 2

Elle souffre d’un grand manque de confiance en elle depuis toujours mais particulièrement ces derniers temps. Tout le monde est mieux qu’elle, elle n’est rien. Elle n’arrive pas à s’épanouir avec ce qu’elle a, ce qu’elle vit et le fait de voir d’autres proches ou moins proche s’épanouir empire les choses. Chaque fois que je l’aide là dedans, elle se braque encore plus car elle s’imagine que je comprends tout, que je sais tout et cela finit toujours en constat que elle n’arrive pas à atteindre ce niveau de compréhension de la vie. Je suis donc inutile sur ce point, et j’empire même les choses en essayant d’offrir mon aide. Elle est fermée à mon aide car sur ce point je fais partie de cette élite qui à tout compris de la vie et dont elle ne fait pas partie. –impasse-

 

Ce matin, le soleil a du mal à percer la brume, mais on sait déjà que sa chaleur fera évaporer le rideau gris qui cache la beauté du monde. Ce matin, le calme règne et même si je connais la destination, que j’entrevois le chemin qu’il faut prendre, j’avance dans une brume assez épaisse pour rendre fébrile.

Ce matin, j’ai encore de l’espoir, beaucoup d’espoir. De l’espoir car je me sens bien, je n’ai pas de culpabilité. J’ai encore envie plus que tout d’aider mes proches dans leur chemin, si je peux le faire, si ils veulent me laisser le faire. Par contre je n’ai aucunement envie d’imposer mon aide.