Salut toi... exutoire.
Je n'ai pas grand chose à dire, à exuter. Seulement cette drôle d'envie d'écrire, de t'écrire... surement sans but.
Je pense que tu n'y es plus, que tu ne viens plus. Je me sens seul. parfois. encore.
Maintenant, je parle à mon journal. Oui c'est ça, je parle à mon journal intime, pour lui écrire ce que parfois je ne peux plus dire à personne. Je n'avais jamais eu de journal.
Je continue de l'aimer tu sais. Je l'oublie aussi, de plus en plus, mais au fond de moi, dans les moments difficiles ou je me retranche vers mes rochers, c'est à elle que je pense, c'est d'elle que j'ai besoin/envie.
J'ai perdu une grande bataille de ma vie. La plus grande? peut être. Quelqu'un d'autre l'a gagnée. J'aurais mieux aimé ne pas perdre cette bataille et en perdre des tas d'autres (que j'avais gagné évidemment!). J'en ai gagné beaucoup des batailles. Mais pas celle là... et lui, il ne savait même pas qu'il la gagnait.
Phase du deuil numéro 12: j'apprends à accepter qu'elle a disparu. Elle était si menue, mais pourtant elle occupait une si grande place. Comment faisait elle ça?
La vie n'est pas la même sans elle. Presque toute la vie.
L'inspiration se meurt. Les actions non, heureusement.
Cher journal, m'accompagneras tu maintenant, pour la suite du voyage?
à plus tard