Je ne crois pas qu'il est trop tôt. Pas pour moi. Je serais terriblement contente de te voir.
Si tu ne te sens pas à l'aise d'ici là par contre, je comprendrai.
Ça me fait drôle de m'imaginer qu'on pensait l'un à l'autre en même temps. Comme si l'espace et le temps ne s'accordaient pas. Le temps nous a fait un une faveur, celle de la réunion pour un bref moment. L'espace est moins généreux. Il ne nous permet généralement que des rencontres rapides. Ça leur donnent plus de valeur j'imagine.
J'ai déjà hâte de te voir, même si je te vois déjà dans ma tête. Tes yeux, tes cheveux, tes doigts, ton petit nez...
Je me demande ce que tu fais de tes journées. J'aimerais être une petite coccinelle pour entrer chez Vincent et t'observer. Je me poserais sur ta tête pour te caresser du bout de mes antennes en espérant que tu ne m'écrases pas!
Si j'étais une coccinelle, je serais courageuse. J'irais te retrouver pour t'aimer.