Créer un site internet

Constats et proposition

Le 17/11/2016

Bonjour beauté,

Constatons les constats. Oui je suis calme, mais ce n’est pas parce que je ne ressens rien ou que cela ne m’affecte pas. J’ai souffert beaucoup ces derniers mois, surtout à cause du Dragon, mais aussi à cause de la Gazelle. Je crois que j’ai eu ma dose de cette souffrance, quelle a suffisamment été moteur de changeant et que j’ai appris. Je ne me débarrasserai jamais de ma sensibilité. Mais maintenant, je veux m’entrainer à rapidement reconnaitre ces moments, ces raisons qui me font souffrir et ne pas m’y accrocher, ne plus y être sensible. J’ai tellement eu de peine à me maintenir dans ma frustration, à me rouler dans ma mélancolie et à nourrir le poisson du « c’est pas juste », à attendre… Je suis fatigué d’être une victime, fatigué d’en vouloir à la vie et fatigué de me sentir au mauvais endroit au mauvais moment. Je t’aime comme je sais personne ne t’aimera, beaucoup, un peu trop, un peu mal, mais tellement sincèrement, une sensation rare. (je ne dis pas que je serai le seul à t’aimer par contre)

Aujourd’hui, je vois bien que je suis un complément pour toi; une brique qui manquait dans cet édifice que tu construits autour de toi pour t’élever et t’épanouir. Je sens bien que je suis important, que tu m’aimes. Je sais que je suis dans ta recette, et si je devais me définir, je pense que je serai un épice; Un ingrédient qui n’est pas indispensable pour construire un repas, mais sans qui le plat perd beaucoup de son gout, beaucoup de son intérêt.

Aujourd’hui, je me sens mieux. La brume se dissipe doucement et je vois que la peur de te perdre se fait de plus en plus chalenger par l’envie de vivre à nouveau quelque chose avec quelqu’un… quelque chose de doux, quelque chose de souriant, quelque chose de normal mais évidemment, quelque chose de pas banal.

En voyage, j’ai pu réfléchir à tout cela et si les conclusions ne me plaisent pas, je peux les prendre avec calme car elles me rejoignent, ou du moins me touchent dans la moelle de mes envies, de mes besoins. - Je sais que tu m’aimes, et que tu m’aimes énormément. Tes yeux, ta bouche, ton corps, tes mots me le disent si souvent. - Je sais que tu n’attends rien de moi, que je ne peux rien faire pour faire avancer les choses, pour te faire prendre la « bonne » décision. La seule chose que je puisse faire est donc d’attendre en essayant de ne pas en souffrir. – Je sais aussi qu’en étant le complément épicé de ta recette, il n’y a pas assez de motivations/contraintes/raisons pour que tu aies à faire un choix, que pas de choix est un choix. – Je sais que ce qu’il ne sait pas ne lui fait pas de mal et te permet de maintenir cet état d’absence de contraintes. S’il savait ce qui se passait, tu aurais ces choix à faire, mais tout ceci t’appartient.

Tous ces constats sont bien intéressants (et nous en partageons plusieurs) mais le vrai travail reste à faire : Finalement, que dois-je faire?

Attendre encore un peu? Garder espoir que cette décision arrivera un jour? Attendre seul? Attendre avec une autre? Prendre le risque de te perdre par mes actions?

Si j’attends, je ne serai pas responsable de notre échec, mais quel aura été ma vie dans cette attente… et combien de temps cela devra durer. Si je n’attends pas, aurai-je le courage de quitter celle avec qui je me serai collé le jour où tu frapperas à ma porte… si tu frappes? Y-a-t-il une chance que je tombe encore amoureux ou dois-je simplement m’attendre à m’éprendre?

Je me les suis poser des milliers de fois ces questions et j’en arrive toujours au même constat; Je ne dois plus attendre dans ces conditions. Bientôt, je dois arrêter d’attendre, car je ne vis pas… tout simplement parce que pour moi, établir une relation, c’est l’épice, mais aussi la viande et la sauce.

-…-

J’ai très peu de confiance en l’idée de trouver quelqu’un qui puisse te remplacer et nourrir mon âme comme tu le fais. Une muse ne se trouve pas sous le sabot d’une gazelle. Mais j’ai certainement l’espoir de trouver quelqu’un qui m’offrira le contact, le partage dont j’ai besoin. Je pense donc que je suis mur à ouvrir ma porte et à poser mon cell dans un coin, mais je ne peux me faire à l’idée de te perdre, de ne plus te toucher, de ne plus te gouter. Je meurs de survivre à ce que j’écris; Abandonner l’espoir de LA solution, l’espoir que nous allions finir ensemble… pour n’en faire qu’une petite possibilité dans l’avenir des possibles. Il me semble que je perds mon essence en acceptant de me coller à quelqu’un que j’aimerai moins que toi et pourtant cela semble le choix naturel. Mais laisse moi te voir encore. Laisse moi te caresser encore, laisse moi te gouter encore. Quelle que soit la vie que je choisisse je ne peux en imaginer aucune où je ne te côtoie pas et ou je ne te possède pas de temps en temps… Tu es sera toujours plus qu’une amie.

Est-ce un choix possible… tu me le diras… Pour aujourd’hui, je ne vois rien d’autre à proposer…

7-4 car un 10-4 est inimaginable

 
×