Bon réveil ma belle.
J’ai passé une drôle de soirée. En raccrochant, Mélanie ma fait une scène sur sa santé mentale de toujours te parler comme ça. Ça m’a mis tellement en colère pendant une fraction de seconde que j’ai failli lui dire que je la quittais pour vivre avec toi. Finalement, je lui ai demandé de se calmer et on est parti se balader à Fontainebleau. 12 ans plus tard, je n’ai pas vu de trace de toi, mais nous n’avons fait que parler de toi. J’ai annoncé notre décision, notre volonté et les choses se sont calmées. Mélanie nous fait confiance. Elle espère que nous trouverons un équilibre et surtout que l’on ne regrettera pas. Dans plusieurs mois, elle me parlait aussi de se rencontrer tous pour se connaitre… Je ne sais pas… À méditer.
La tristesse a été le sentiment phare de la soirée pour moi. Nous avons beaucoup marché, j’ai eu la larme à l’œil, plusieurs fois, comme si je venais de perdre un parent proche. La mort, c’est la vie. J’ai aussi souvent pensée à nous. Qu’allons nous être? J’ai mieux réussi à savoir ce que j’aimerai que l’on fasse; pique-nique, resto, blablater des heures en soirée au téléphone, marché public avec une bière, t’entendre, te voir sourire, voir tes lèvres (si petite) se battre et perdre le combat en ne pouvant cacher ce sourire plein de dents. Etc. etc.
Sans te voir, sans te toucher, il a été facile de te placer dans cette partie de mon cœur en rénovation/agrandissement où l’on met l’unique et l’exceptionnel. Comment faire pour te garder là lorsque je te verrai, lorsque tu me feras ce sourire en coin?
Sois heureuse, s’il te plait.
J’ai peu dormi car j’ai fait un cauchemar. J’étais rendu chez toi, comme collé au plafond et je t’observais… tu étais belle, tu m’écrivais dans ton sofa… puis tout à mal tourné. Max est arrivé, vous avez ri. Tu lui as dit que tu m’écrivais encore, que ça marchait. (?) je ne comprenais rien… et puis vous vous êtes mis à discuter de comment jouer avec ce grand tata si épris de toi… comment peut il croire que tu l’aimes? Haha, il est vraiment incroyable! (!) la douleur a été instantanée, et c’est donc là que je me réveille, toujours. J’avais un drôle de gout dans la bouche (surement plus du à l’alcool de la veille) et il m’a fallu de bonnes minutes pour me calmer pour reprendre pied sur un socle qui donnait l’impression d’être en sable mouillé…
Je me suis mis au travail et maintenant c’est passé.
-je viens de te parler/skyper- Nous devons y arriver. Je suis certain que je peux essayer de tenir mon rôle d’âme sœur / frère / platonique. Mais ne parlons plus de nos désirs, de nos rêves. Au moins un temps. Le temps que tu fasses ton nid à la place qu’on t’a choisie. Cela va m’aider.
Bonne vie Amour.
Ps : je te cherche un surnom et je n’y arrive pas, rien ne colle sur toi… je continue à chercher.