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Articles de kinosaru

Tu pourrais peut-être

Par Le 11/10/2022

donner des nouvelles. stp

Passé?

Par Le 25/01/2022

Ça faisait vraiment longtemps que je n'avais pas regardé sur le site (presque 1 an!), mais je ne me résouds pas à tout abandonner, la preuve... Je crois que je ne pourrais jamais mettre cela dans le passé.

En fait, tu ne fais pas du tout partie de mon passé. Tu es encore avec moi, presque quotidiennement. La seule différence est que cela fait moins mal, que l'espoir n'est plus là. J'ai donc "avancé" mais je ne me suis pas délesté de toi, ni de nous.

Je ne sais pas non plus si ces mots te feront du bien ou non, mais j'ai besoin d'en parler car je n'ai à nouveau plus personne pour parler, vraiment parler, être v raiment moi. Comme dans ma vie d'avant, je ne peux plus être à 100% "honnête", je n'ai plus l'absolue ouverture de parler ou d'être sans avoir la peur de décevoir ou d'être jugé. Je n'ai connu cette paix qu'avec toi. Evidemment, j'ai quand même appris des choses, et passer à travers notre relation m'a fait grandir et me connaitre beaucoup. Alors aujourd'hui, je vais mieux qu'avant, je m'exprime plus, je suis plus (je veux dire moi-même sans trop réfléchir ou essayer d'être quelqu'un d'autre, je "vis" plus).

Ça doit être pour cela que je vais bien.

Quand je pense à nous, ça ne fait pas vraiment mal. Il doit y avoir de la corne à l'endroi où ça venait cogner, mais comme je disais, je pense à toi ou à nous presque quotidiennement. Je continue à jouer beaucoup de musique et souvent, c'est pour toi. Je continue à écrire des histoires et c'est avec toi. Tu es là et là, ce n'est pas mon passé.

Ce que je n'aime pas par contre c'est quand ça va moins bien et que je me mets à être nostalgique, à me dire qu'avec toi ça aurait été mieux, que j'aurais été heureux, plus heureux. Dans ces moments, je t'en veux car je continue à être persuadé qu'on aurait su se rendre mutuellement heureux, que tant de choses auraient été plus simples, que tant de petites luttes quotidiennes cérébrales auraient pu être évitées. J'aime ma vie, j'aime où je suis, où je m'enmène mais il me reste toujours un arrière gout de "c'était quand même mon deuxième choix".

Je suis content que tu sois contente pour moi. J'ai ressenti profondément que je pouvais encore être un père, un bon père. J'ai ressenti très fort que j'avais des tonnes d'amour à donner, d'amour qui allait être "perdu". J'ai été un peu égoiste (je l'avoue), mais je voulais donner cet amour et il n'y avait personne autour de moi pour le prendre, pour l'accepter dans son ensemble. En effet, en essayant de le partager, j'ai vu qu'il n'était pas compris, et tout simplement pas demandé. Autour de moi, les gens sont très autonomes ou ils le deviennent en vieillissant et s'éloignent pour vivre leur vie. Ça n'a pas été facile, les voir s'éloigner et ça n'a pas été facile de prendre la décision de se relancer dans l'aventure. Il y a eu des moments très durs avat d'y arriver mais la venue de ce petit bonhomme m'a amené ce que je pensais et me voilà maintenant en train de déverser ces tonnes d'amour dans un petit coeur qui l'accepte et qui n'est jamais rassasié. Quelle sérénité incomparable. 

Maintenant, j'aimerais dire une dernière chose et ce n'est pas la plus facile. J'essaye de ne pas m'en vouloir de le penser mais pourtant, c'est ce que je suis. Il m'arrive, dans le calme, au sommet d'une montagne ou au creux de la nuit de me poser la question: "Et si elle revenait? Et si elle était là, à la porte et vraiment disponible? Tu lui avais demandé de le faire... et si elle le faisait, que ferais tu?" Je n'aime pas ma réponse et je me rassure tout le temps en me disant que cela n'arrivera pas. Effectivement je n'ai pas d'espoir que cela arrive (moi aussi je suis arrivé au point ou j'imagine que tu es bien là où tu es, que tu es contente et je te souhaite même de connaitre ce sentiment incomparable de tenir ton bébé dans tes bras, à l'aube, dans le silence, seuls au monde...), mais ma réponse honnête est que je te choisirai. Aussi fou que cela puisse paraitre, malgré, la merde, la complexité et tout ce qui viendrait avec, malgré le fait que je ne sache pas où et comment tu as évolué dans ces dernières années, je me résigne et je me dis que je te choisirai, encore. Je crois que cela vient du fait que je mets une importance phénoménale à ce sentiment de paix (associé avec le lien à l'être aimé) qui lorsqu'il est obtenu peut permettre de surmonter tout le reste... Alors tu vois, une partie de toi/nous est peut être du passé, mais une partie est bien dans le présent.

 

Moi aussi je t'ai vue cette journée là. Je ne me suis pas privé de te regarder par contre. J'étais prêt à soutenir ton regard et tes yeux amandes. Je t'ai trouvée belle, très belle, rayonnante, légère. Je t'ai trouvé présente et prête pour ton futur. Quand j'ai fini par croisé un miroir cette journée là, je me suis trouvé vieux et très las, je me suis trouvé du passé.

   

bye bye beauté

Par Le 26/04/2021

Je n'ai plus envie.

Je n'ai plus de colère ni de frustration.

Je n'ai plus le besoin de poursuive ce blog.

Quand je pense au blog ou que je me dis que je pourrais écrire quelque chose, j'éprouve une certaine empathie, une compassion pour ce témoin de ce que nous avons été. Ça a été beau, mais cette fois je suis enfin à l'aise de dire que ça n'est plus.

Jusque là j'avais besoin d'y penser et même parfois d'écrire, de garder une braise pour que le feu de meurt pas. Mais je n'en ai plus besoin. Je n'en ai plus envie. Dans les phases du deuil, j'en ai atteint une nouvelle. Le pardon. Je nous pardonne d'avoir boulverser nos vies. Je te pardonne de m'avoir montrer le bonheur mais de ne pas me l'avoir donné.

Aujourd'hui, je regarde en arrière et je me dis que j'ai étais heureux ces derniers temps. Rien de parfait mais je suis heureux, et même si ce n'est pas nous, pas le mieux, c'est bien et j'arrive à me satisfaire.

J'ai partie mon entreprise, je commence une ferme aussi. Je suis donc tout aussi occupé, mais avec mes mains, des projets concrets mais plus de singes qui tournent en rond dans ma tête.

Je t'aimierais toujours. Je ne pourrais jamais dire autre chose que tu étais la femme de ma vie. Ton prince de la nuit, ma princesse des marais. J'ai retourvé le kamishibai. Le plus beau cadeau que j'ai reçu de ma vie.

Je concluerai en disant que ta force à ne pas écrire à nouveau sur le blog m'a effectivement aidé à finir le deuil. Tu n'as pas eu la force de nous concrétiser mais tu as eu la force de nous finir comme il faut. J'aurais toujours le regret de nous, de ce que nous aurions pu être, mais je n'en veux plus à personne. Ni à moi d'avoir été si investi. Ni à toi d'avoir été si indécise... ou peureuse? Je vais me bercer avec l'idée que tu m'aimais vraiment mais qu'une force à l'intérieur de toi t'a refusé notre bonheur car tu t'y serais surement rendue très vulnérable. Je vais enrober la fin de notre histoire de cette impression que tu as eu peur de nous car tu savais que tu aller t'offrir complètement et me laisser tellement de pouvoir sur toi. Tu sais, j'étais prêt pour ce pouvoir et pour la responsabilité qui venait avec. Je ne t'aurais pas fait mal. De toute façon, je t'offrais le même pouvoir en échange. C'est un échange sain et égal. Laisse moi croire que tu as eu peur de te lancer dans cet abandon par peur de me donner tant de controle sur toi et que tu préférais rester dans une situation qui te permettait de ne pas retirer ton armure.

Je te souhaite d'être heureuse. J'espère que tu l'es. Je pense souvent que tu l'es.

Bye beauté.

sept-quatre

il y a des choses

Par Le 16/01/2021

Tu sais journal, il y a des choses qui me manquent plus que d'autres.

J'ai essayé de savoir si j'avais des regrets mais je n'en trouve toujours pas. J'ai l'impression que je ne suis pas quelqu'un qui regrette. J'ai d'autres problème par exemple.

Le manque en est un. J'ai aussi comme mon père des principes. Quand j'était jeune j'haissais les principes de mon père... car je ne comprenais pas, par ce que je n'avais pas les mêmes.

Aujourd'hui je vois ces principes s'affirmer en moi et me rappeler qui je suis. Je suis ces "lois" qui me définissent, qui me dictent qui je suis, qui sont plus fortes que moi. Je trouve que l'amour est important. Je suis certain que la romance est le liant d'un couple. Je pense que le désir est intimement lié, voire indissociable, de l'amour. Je crois aussi qu'on aime pour vrai si on est là quand c'est difficile et pas seulement quand c'est facile. Je crois aussi qu'il y a des choses qui ne se disent que lorsque qu'on fait l'amour et que deux regards se perdent l'un dans l'autre.

Journal, si tu savais. Il y a des choses qui me manquent d'elle. Oui bien entendu le sexe me manque et je n'arrive pas à connaitre ce qu'elle me donnait, je n'arrive pas à le toucher à nouveau et cela m'est très difficile à vivre. C'est un des principes qui m'animent. Il faut que cette liaison soit là. Et bon sang que la liaison était là avec elle. Bon sang que c'était bon et fort. Pourtant, je ne crois pas que c'est ce qui me manque le plus. Ce qui fait un trou immense dans ma vie d'aujourd'hui, c'est l'amie. Celle qui m'écoutait, qui me comprenait à demi-mots. Celle qui m'écoutait sans me juger, sans se défendre, sans m'attaquer. Celle avec qui dire ce que j'étais, ce que je ressentais étais simplement dire ce que j'étais et ce que je ressentais. Cette amie, cette confidente est ce qui me manque le plus. Je crois qu'elle est la seule personne que j'ai croisée dans ma vie à être comme cela et ça me manque, terriblement.

Il y a des choses qui me manquent. Mes principes me disent que ces choses sont importantes et c'est pour cela qu'elles me manquent tant. Cette amie, cette confidente est importante. Elle me manque.

7-4 

je n'y arrive tout simplement pas

Par Le 01/12/2020

je n'arrive pas à passer à autre chose complètement

je n'arrive pas à oublier

je n'arrive pas à plus t'aimer

la petit chat est finalement mort

Par Le 07/11/2020

Salut journal de bord du capitaine,

Ça a l'air que le chat ne sortira plus du sac. Il a du s'étouffer et c'est surement bien comme ça.

Le temps monsieur saru, le temps répare tout...

Il y a bien eu des moments où j'en ai voulu à du monde c'est 2 dernières années. Parfois moi, parfois toi. Aujourd'hui tout est plus calme. On dirait que je n'ai plus d'intensité vis à vis de tout ça.

Je ressens l'impression de mettre fait avoir, certes, avoir par mes sentiments, avoir par toi, avoir par "l'Amour". Mais il n'y a plus de gravité associée à tout ça.

Ça arrive.

Ça m'est arrivé.

Je me suis relevé, j'ai trouvé une nouvelle place. Pas là où je voulais/pensais être, mais la vie est faite de ça non? Se trouver là où les occasions (bonnes ou mauvaises, provoquées ou hasardeuses) nous amènent.

Je me prends encore souvent à te parler dans ma tête, à me demander comment tu trouverais ceci, ou cela. Je me dis aussi souvent: "elle, elle aurait compris", "elle, elle aurait tripé", "elle, elle aurait aimé". Mais j'apprends à m'installer, à me satisfaire et honnêtement, l'age et ses efforts m'aident à me sentir de plus en plus confortable dans la vie. Je crois que c'est bien. Je crois que ce n'est pas de me mentir. Je crois que je ne fais pas les erreurs d'avant.

Je m'invente aussi une toi. Je l'ai avec moi, je la retiens en souvenirs, je la façonne. Je pense que la distance entre nous fait que cette toi que j'ai doit être bien loin de la réalité, mais bon, ça ne fait de mal à personne. J'ai du la faire évoluer différemment de ce que tu es devenue, mais tu es là, tu me donnes des conseils, tu me rassures parfois et aussi tu me fais me souvenir que j'ai été autre chose, quelque chose que j'ai adoré, de presque parfait, et ça c'est important que tu me le rappelles. Je l'ai eu, je l'ai connu et ça reste une chance... qu'on ne peut me retirer.

Bon à une autre fois...

 

 

être à court ou long terme

Par Le 13/09/2020

Salut journal

Ça fait un bout que j'étais pas venu. En même temps rien ne change. Tout est figé dans une sorte de roue lente et un peu trop inéluctable qu'on appel aussi habituellement le temps. Plus on croit que ça change et plus c'est pareil. En même temps il y a une sorte de progression et aussi d'acceptation. Me semble que ça sent le réchauffé. 

Comprendre un peu comment je marche, je pense, je souffre... ça aussi ça sent le réchauffé mais aujourd'hui encore c'est arrivé (ça n'arrêtera donc jamais!! Quel être complexe... si ça continue une seule vie ne suffira pas pour comprendre le tout). Avec les moments plus difficiles, surtout quand ils reviennent, je veux dire les mêmes, il faut bien se rappeler ils vont et viennent... qu'il y a bien eu entre des moments bons, des moments beaux, de la joie. Ça aide à les passer, mais qu'ils reviennent encore et toujours est un peu déprimant, car ce n'est pas comme si je ne faisais rien. J'essaie de m'adapter de changer, de m'améliorer? non pas m'améliorer, je crois que pour être honnête, c'est pour éviter le malaise, éviter la souffrance. À cotoyer des gens, des nouveaux, de discuter avec eux, je me rends compte que je suis quelqu'un qui veut les choses à long terme, étonnant non? J'agis aujourd'hui généralement pour aider à stabiliser les choses à long terme (même si aujourd'hui ce que je fais peut être bien instable). Dans ma tête, cette instabilité est momentannée et même ignorée puisque je percois déjà la tranquilité qui s'annonce arpès cet effort. J'ai même vu à quel point je pouvais avoir de l'énergie à faire et faire de nouvelles choses pour améliorer (avec l'espérance... l'assurance...) d'améliorer les choses. Par contre, présente moi encore une problématique pour laquelle j'avais mis tant d'efforts, fais moi encore ressentir la même douleur, fais moi refaire le maudis mur de salon pour la 3ème fois et là... il n'y a plus d'énergie... plus de force... plus de volonté.

Une fois tu m'avais dit que pour être vraiment heureux il fallait ne pas l'attendre des autres. Que si on l'attendais des autres on ne pouvait pas être bien (peut être ne l'avais tu pas dit exactement comme ça, mais bon, c'est mon journal). Et bien tu as surement raison mais moi je ne peux fonctionner autrement. Impossible. Sérieusement, c'est impossible. Pour les petites comme les grosses joies, c'est avec les autres, avec l'autre. En même temps ce n'est pas quotidiennement pénible. Quand ça colle, que je suis synchrone avec l'autre, je ne pense pas que les "heureux autonomes des autres" soient plus heureux que moi. Je ne laisse alors pas ma place du bonheur. C'est juste que ce bonheur ne peut pas être stable, ou éternel, car on ne peut pas rester synchrone aussi longtemps (peut être avec une âme soeur ou l'amour de sa vie, mais là on rentre dans la théorie et esothérique).

Bref, cher journal, je suis comme ça et pis c'est pas si grave. Je suis heureux pis moins, puis plus et puis plus du tout et ça recommence... c'est une vie comme une autre pour qui veut bien l'accepter et ne pas le juger. Tu devineras cher journal que si j'ai pris le temps de t'écrire, c'est parce que cette synchronicité me manque ces temps ci. Je me sens seul en étant pourtant si entouré. Vide en étant pourtant si occupé. Heureusement, la nuit dans mes rêves, elle me prend dans ses bras, je suis beau, je suis fier et ça fait du sens.

À la miaou, c'est les perseïdes

Par Le 15/08/2020

Je te comprends et je t'envie. J'aimerais aussi pouvoir me taire et me garder, alors, en dehors du tourbillon. Mais notre rencontre, le choc des planètes, m'a bouleversé et je suis devenu tourbillon depuis. Ceci n'est pas négatif car le tourbillon m'anime, me réveille... en tout cas, il m'a animé et m'a reveillé.

Je m'en veux (encore) d'être (encore) si amoureux. Lorsque j'ai une belle réussite, un succès, ou même une grande peine, je me surprends encore à vouloir avant tout le partager avec toi. Pourquoi suis-je si attaché à toi? En ses jours de perseïdes, (hier j'en ai compté 15 en une demie heure) je te qualifierai d'étoile filante dans ma vie... tu as laissé toute une trace, pour une étoile qui filait. J'ai été sur un astre près de 20 ans et je n'y pense presque jamais, mais ton étoile... elle m'a météorisé, elle a formé un nouveau moi avec lequel je dois faire face à tous les jours.

J'ai tant de questions. Surement sans réponses. Je m'en veux d'imaginer encore que j'aurais peut être une chance de finir à tes côté... Pourquoi cette idée est si indécrottable? ... Le fait de t'imaginer heureuse dans ta vie et m'oubliant petit à petit, m'aide un peu à lutter contre cette faiblesse... même si cela fait mal aussi.

Merci de m'avoir averti que tu ne nourriras plus le site. Je m'en doutais mais au moins je n'attendrais plus avec cet espoir douloureux qui est celui de ceux qui nient les évidences. Moi je continuerai à écrire car je m'aperçois que c'est une façon pour  oi de rester connecter avec mon vrai moi, et j'ai besoin de le sentir, de la visiter, régulièrement.

Je pense que le prochain billet sera sur les différentes façons d'aimer. Mes différentes façons d'aimer.

Tu souhaiteras bonne fête à Raton, car nous sommes déjà à la mi-aout...

 

cher journal

Par Le 30/07/2020

Salut toi... exutoire.

Je n'ai pas grand chose à dire, à exuter. Seulement cette drôle d'envie d'écrire, de t'écrire... surement sans but.

Je pense que tu n'y es plus, que tu ne viens plus. Je me sens seul. parfois. encore.

Maintenant, je parle à mon journal. Oui c'est ça, je parle à mon journal intime, pour lui écrire ce que parfois je ne peux plus dire à personne. Je n'avais jamais eu de journal.

Je continue de l'aimer tu sais. Je l'oublie aussi, de plus en plus, mais au fond de moi, dans les moments difficiles ou je me retranche vers mes rochers, c'est à elle que je pense, c'est d'elle que j'ai besoin/envie.

J'ai perdu une grande bataille de ma vie. La plus grande? peut être. Quelqu'un d'autre l'a gagnée. J'aurais mieux aimé ne pas perdre cette bataille et en perdre des tas d'autres (que j'avais gagné évidemment!). J'en ai gagné beaucoup des batailles. Mais pas celle là... et lui, il ne savait même pas qu'il la gagnait.

Phase du deuil numéro 12: j'apprends à accepter qu'elle a disparu. Elle était si menue, mais pourtant elle occupait une si grande place. Comment faisait elle ça?

La vie n'est pas la même sans elle. Presque toute la vie.

L'inspiration se meurt. Les actions non, heureusement.

Cher journal, m'accompagneras tu maintenant, pour la suite du voyage?

à plus tard

la douleur comme berceuse

Par Le 24/06/2020

Hier, j'ai perdu un être cher. Un petit bout de rien qu'on se met à aimer trop sans même le connaitre. La vie est dure et ne laisse pas beaucoup de répis. Elle est belle aussi c'est certain, mais tous ces coups durs, régulièrement, implacablement.

La perte a ceci de commun que quelque soit ce qu'on perd, il y a ces sentiments d'injustice, d'incompréhension (surtout quand le sentiment d'attachement était si sincère), de colère qui se retrouve tous finalement sous un magma de tristesse.

Je dois avouer que plus cela arrive et mieux je me sens outillé pour en revenir. Cependant, une nouvelle perte semble donner écho à celles passées et je suis retrouvé plongé dans la tienne, celle qui m'a été la plus grande.

Pourquoi suis-je encore si convaincu que nous étions si différents, si connectés?

Je suis retombé sur cet album hier par hasard et bizarrement il m'a aidé durant ces moments difficiles. Cette chanson est à toi:

https://www.youtube.com/watch?v=rSFG_yHYXPM

Je te propose aussi d'écouter: Lullaby et Pictures of you du même album. Ce sont les plus belles versions que je connaisse de ces chansons.

 

des nouvelles

Par Le 25/05/2020

Tu me manques. Voilà ça c'est fait.

Sinon, j'ai encore envie d'utiliser ce blog comme un exutoire. Je n'ai vraiment pus personne à qui parler, sans filtre. Je n'ai plus de confident. J'amais bien ça. Je me rends compte que c'était important pour moi dans notre relation. Combien de fois j'essaie de dire ce que je ressens et que c'est pas compris ou pire, mal interprété. Comment faisais tu pour me comprendre si bien. M'écouter sans me juger. Je n'ai jamais réussi à retrouver cela. Ça c'est perdu avec toi.

"Le temps guérit tout monsieur kinosaru"... combien de fois je l'ai entendu et combien de fois j'avais envie de les puncher dans le nez... Oui le temps fait passer le mal, mais il ne guérit rien. Il aide à mieux comprendre, ce qui pour moi enlève de la douleur (car ne pas comprendre, tu le sais, peut etre tres douleureux pour moi). Alors je comprends, qui je suis, qui sont les autres et ce qui m'est arrivé, ce que j'ai fait. Ça n'aide pas tellement à guérir car je me surprends encore et toujours à avoir si mal de t'avoir perdu. T'étais quand même quelque chose de pas banal pour moi.

Je suis rendu pas pire dans la cuisine des bois. Un jour, je te ferai gouter la cardamine carcajou (à 2 feuilles). Un vrai régal. J'ai d'ailleurs trouvé une référence intéressante sur la cuisine des bois et des champs. j'espère pouvoir te l'offrir bientôt.

Je me baigne depuis 1 mois maintenant. L'eau. Toujours là. Centrale. Je crois que j'ai déjà été un béluga. La première baignade fin avril dans la rivière honnêtement, j'ai failli faire une connerie. Trop froid. J'étais pas prêt. Après je suis allé au lac... plus raisonable! D'abord 2min, puis 5. Hier j'ai traversé le lac belisle, puis un chalet un brulé. Ça n'a pas vraiment de rapport, mais c'est arrivé quand même. Chaque jour à son lac. Viceroy, j'aime beaucoup. Gagnon, beau mais si froid. Vert, vraiment très froid. Coeur, vaseux et plein de tout nus. Grosleau, trop de moteurs et de voyeurs. On a fait un peu de canot aussi. Je suis rendu bon pour le porter tout seul et pagayer seul aussi. Tu devrais me voir. C'est calme le canot, c'est méditatif. Pis tu peux te baigner n'importe où, évidemment.

Bon. Je te laisse pour le moment. Je dois prendre des décisions importantes et je n'y mets pas assez d'importance. On dirait que je me laisse aller...

Ça m'a fait du bien de te parler un peu. J'aimerais bien que tu me parles plus, mais bon, fais comme tu veux. À bientôt

7-4

 

le vol de son âme

Par Le 07/04/2020

L'eau aide mon âme à voler. Chacun trouve un lieu ou une activité qui est capable de le faire sentir à sa place, bien, très bien. Ça peut être le desert, la ville, une ville, descendre une riveière en canot... moi mon âme vole mieux quand je suis dans l'eau et surtout sous l'eau.

Je pique cette expression à M. Jean Desy qui je crois l'avait utilisée pour décrire comment le Nord pouvait l'influencer positivement. Moi je parlais plus d'être en accord avec soi, se sentir invincible, à sa place. Il y a pas longtemps, je me suis patenté un système pour pouvoir être sous l'eau dans mon bain (c'est un très grand bain) et y rester pour méditer.

Ça me fait voler d'être sous l'eau.

Aujourd'hui, j'y ai eu recour, un peu à cause d'aujourd'hui et un peu à cause d'autres choses. Je voulais voler car lorsqu'on sent le vole de son ame, en général, on n'aspire plus qu'à vouloir recommencer.

Dans ce vole, j'ai évidemment fait un détour vers toi et je me suis dit que ça avait été dommage de tout perdre, notre amitié, notre lien de confidence, nos moments en raison de l'amour, d'un amour trop grand. Je trouve dommage que d'avoir trop voulu de toi, il ne me reste plus rien. Trop c'est comme pas assez.

Cependant, je me suis également rappelé qu'avec toi aussi mon âme volait. Notre relation, notre échange d'amour, notre vie était comme l'eau, un environnement dans lequel je me sentais bien et qui me faisait voler. Ça doit être pour cela que je n'aspirais qu'à vouloir recommencer.

Mon cadeau pour cette journée de fête, il sera bien maigre, c'est simplement de te dire que je vais bien. Que je fais mon bonhomme de chemin. Je continue chaque jour à comprendre des petites choses sur moi, sur la vie et je bâtis. J'ai ma cabane à sucre maintenant, et j'y passe du bon temps seul. J'ai des projets, je réalise, je fais.

Mon cadeau, il est simple, c'est te dire que je vais bien, que je t'aime, que je n'attends plus.

Bon anniversaire... puisse ton âme voler le plus souvent possible

7-4 

il est où le moi de toi?

Par Le 07/03/2020

Tu me manques. encore. toujours.

Es-tu libre? ça serait trop facile hein?! je me doute bien que tu n'es pas libre, je t'imagine même plutôt heureuse. Ça me rend joyeux parfois, ça me rend triste d'autre fois. J'essaie vraiment de passer à autre chose, de ne pas écrire à chaque fois que j'en ai envie.

J'ai quand même du mal à m'en remettre. Je ne t'oublie pas. Je suis encore dans le deuil, même si celui ci évolue. Parfois j'essaie de m'imaginer que tu es morte, qu'il n'y a plus d'espoir, que je dois me mettre devant l'évidence de ces personnes qui ont perdu l'amour de leur vie dans un accident tragique.

J'ai beaucoup de misère à me retrouver. Plus le temps passe et plus je retrouve le moi d'avant. Le moi d'avant toi. Je sens bien que cette relation que je crée aujourd'hui me replonge dans le passé. Quand je me sens bien, je me sens bien comme avant, sans nouriture de l'ame, sans trace, sans profondeur. Quand je me sens mal, je me sens comme mal comme avant, avec le gout de la fuite, le gout de disparaitre. Plus le temps passe et plus je me sens imposteur, comme avant. Je ne suis pas moi. Le moi qui était fier de lui, le moi qui était inspiré. Le moi de toi. Pourtant, il y avait des moments durs, des défis à relever mais j'étais moi. Là j'ai corrigé le tir, je suis dans le sport relativement intensif, je suis en forme, je suis meilleur guitariste, je joue très régulièrement et pourtant, à nouveau, comme avant, je me sens vide.

Je n'ai plus de meilleure amie, je n'ai plus de confidente. Je n'ai plus de discussion sans jugement, sans pression. Ça a été dur de s'en rendre compte, alors j'ai accepté et je me suis attaché au reste. Mais avec le temps, c'est dur quand même. C'est dur de savoir qu'il y a eu ce moi, qu'il a existé. J'ai souvent pensé que c'était une chance d'avoir eu cette plénitude, mais aujourd'hui, ça me rempli de regrets (oui c'est nouveau). Je regrette d'avoir essayé de m'améliorer... surtout si cette amélioration était si dépendante de toi. Je pensais que je grandissais, mais finalement je trouvais plutôt l'amour de ma vie. C'est quand même cool, mais s'il ne veut pas de toi ou ne peut pas t'accepter dans son giron, c'est pas optimal... comme le naufragé qui tombe sur une caisse de cassoulet mais qui n'a pas d'ouvre can...

Bon, je vais encore te dire que je t'aime, mais ça fait du bien de la dire. Si je pouvais le crier, ça serait encore mieux. Ça fait du bien d'être vrai, de ne pas se retenir. Là, ici, sur ce blog, je peux être moi un peu plus. Il n'y a pas d'imposture. Je peux dire à qui lira ce billet que je l'aime, que cette femme est mon amour (celui des grands livres et des belles chansons). Que l'amour est dangereux. Que la vie est étrange. Que parfois, on peut se perdre sans se déplacer.

sept tiret quatre

Comme souvent... je ne sais pas

Par Le 11/12/2019

Je suis faible. J'avais dit que je n'irai plus, et j'y suis allé. Mais cette fois, Daisuki s'était connectée et même elle avait écrit...

Je ne sais pas quoi faire, quoi dire. Ce site est l'amour, est l'échange libre. Il fait mal mais il rassure aussi sur la véracité de l'amour et des liens. Ces derniers temps, j'avais cheminé vers l'admission que je m'étais trompé, que finalement tu m'avais oublié comme on oublit un ex... à un moment, quand assez de temps a passé. Je vois que non, mais je ne sais pas ce que tu veux. Moi non plus d'ailleurs. Enfin, je sais ce que je veux, mais je sais reconnaitre maintenant que ça n'arrivera pas, alors maintenant, en y ayant pensé un peu, je crois que ce que je veux, c'est que ce site devienne le témoin que l'amour, même si impossible, peut être éternel.

Je sais que nous ne pourrons pas être ensemble. Mais, je garderai une joie de coeur si je sais que ton amour reste vivant.

A mon avis, tu devrais pouvoir écrire ce que tu veux, tes envies, tes remors, tes joies et tes peines. Nos échanges doivent rester sincères et si ils sont vrais, ils ne devraient pas nous faire mal. J'ai perdu la compagne de vie, je ne voudrais pas perdre la confidente et l'amie, la meilleure amie. Je fais sans en ce moment est c'est pas génial. Par contre, c'est certain que te voir, sortir, manger serait trop difficile. C'est ma limite. Ce n'est pas parce que jai compris que nous ne finirons pas ensemble que je ne suis plus amoureux. Je ne pourrais pas, ne pas te toucher. Je ne pourrais pas ne pas avoir envie de toi.

Je suis venu sur le site car je suis tombé sur ce texte : "le chant des poissons rouges" Le titre ne pouvait que m'appeler...

"il n'a jamais oublié cette femme. Les êtres élus ne perdent jamais leur force évocatrice. Au plus s'habillent-ils d'un peu d'obscurité pour, à la faveur d'un évènement, revenir en rafale et mobiliser la pensée, tels ces fragments passés qu'il croyait bêtement anéantis alors que le temps, avec son détachement nécessaire ou désespéré, les avait juste recouverts d'un peu de poussière."

7-4

Abandonné

Par Le 22/11/2019

Ok.

Mais honnêtement, je ne pensais même plus que tu allais encore sur le site. J'avais vraiment l'impression que tu étais passée à autre chose et c'est correct aussi. C'est que j'essaie de faire... sans trop de succès pour le moment.

Je ne sais pas trop pourquoi j'ai cru qu'on arriverait encore à partager des mots sans se voir ni vivre des choses en commun... Et puis tu semblais tellement ailleurs, bien ailleurs, dans une autre étape de ta vie.

Honnêtement, je me suis senti très..."flushé"... abandonné. Et par la personne qui compte le plus au monde pour moi.

Si tu veux plutôt utiliser le site comme un rappel et le visiter comme on visite un musée, tu peux, je n'enlèverai pas. Je voulais plus que ce soit quelque chose de vivant qui garderait un fil, un lien, une braise... mais le voir mort, figé était difficile aussi.

Tu sais, je passe par dessus tout cela à ma vitesse. Finalement, je ne suis pas rapide dans tout. Toi, je n'arrive pas à t'oublier, à oublier tout ce que j'ai ressenti et tout ce que je me suis vu être. Tu dois me trouver lourd, mais je n'avais jamais vraiment eu de peine d'amour, car je n'avais pas vraiment aimé.

Je suis comme la tortue dans Momo... tout le monde vit et virevolte... et moi la dessus je piétine.

Certaines choses plus fortes que moi m'aident aussi, mais je sais que j'aurais encore besoin de temps avant d'être bien guéri. Tu auras été incroyablement importante. Incroyable.

Moi je me fais mal avec les souvenirs. Sans apports, le site est nostalgie, nostalgie d'une période difficile de ma vie. Je ne le nourrirai pas seul.

Personne j'en suis certain ne t'as aimé comme ça.

7-4

 

Avec ton accord

Par Le 07/11/2019

J'aimerais suprimer le site.

Je pourrais en faire une copie qu'on garderait chacun.

Je ne veux plus pouvoir me connecter. C'est trop difficile

Penses y s'il te plait.

bye mon amour

Par Le 05/10/2019

Désolé, j'étais étrange, mais c'est sous l'émotion... encore... et aussi car j'ai du en quelques secondes devenir faux et ça je n'y arrive toujours pas.

Je t'ai menti, je suis venu avec un agenda. Ça fait 3 semaines que je passe le vendredi pour te voir, ... pour me tester. Hier matin, je t'ai observée du couloir de nos bureaux, à travers les 3 vitres. Observées dans ton état naturelle, tes cheveux bien attachés, elle bouge doucement, avec grâce, ...elle est concentrée, j'adore quand elle baisse la tête sur sa feuille, la bouche mi ouverte, elle semble si douce, ... est est ... magnifique. Le premier test était fini. Je retombais dans l'amour et le désir, simplement à te voir sans que tu le saches, en quelques minutes à peine. J'ai décidé de venir te saluer en personne pour te dire que rien n'avait changé, que ces semaines d'absence n'avait rien ébranlé, que j'étais à la même place pour toi, que j'aimerais te voir, te montrer qui je suis devenu, que je nous voulais.

Et puis tout s'est écroulé quand tu as souris, quand je me suis rapellé la vraie situation, ta position, tes choix. Je me suis senti si niaiseux, si fragile, j'ai eu pitié de moi, d'être là encore à vouloir te courir après. Ça a donné cette discussion étrange, en queue de poisson.

Tu me manques tellement et tu me manqueras encore tant... trop! Femme de ma vie.

J'espère avoir la force de ne plus venir te voir, de t'oublier assez pour pouvoir être ailleurs, plus et mieux. Je ne me suis pas encore assez distancé pour atteindre cet état. Même si je vais bien, je ne "passe" pas à autre chose. On se recroisera surement, dans une rue, dans un couloir, parce que la proximité du travail, mais je vais redisparaitre car j'ai échoué mon test. Et ça me fait trop peur.

Désolé, de ne pouvoir être plus fort, de ne pas nous offrir au moins un petit quelque chose, mais avec toi, un morceau ce serait tout. tu as toujours était entière pour moi. Entièrement.

Je t'aime Daisuki, si profondément. Fais bon chemin. 

 

un autre livre

Par Le 09/09/2019

Salut. J'ai un peu l'impression de parler tout seul. D'être le seul témoin encore vivant de la catrastrophe. C'est correct en même temps. Je vais bien. De mieux en mieux. C'est pas tout les jours facile mais tout cela est de plus en plus un souvenir et de moins en moins une douleur.

Certaines choses ne changeront pas, c'est certain. La certitude d'un amour qui était différent. Plus fort, plus naturel que les autres. La certitude d'avoir rencontré la femme de ma vie, une ame soeur, en tout cas quelqu'un d'important.

D'autres choses changeront par contre. Je pense que je préfère maintenant ne plus aller voir le site. Il ne se rempli plus. je ne sais plus trop quoi écrire. On ne partage plus grand chose et écrire sur le passé fait un temps mais la ressource s'épuise. Je ne vois pas non plus ce médium comme un endroi où parler de ma petite vie de tous les jours.

J'espère que ton déménagement s'est bien passé. Je crois que tu avais des vacances aussi bientôt... les iles je crois. En général, quand ton clavier devenait silencieux, c'est que tu étais bien occupée. J'espère aussi que la job se passe bien et en général, quand tu es silencieuse, c'est que la job est occupante et stimulante.

J'aime savoir que tu vas bien, que tu fais tes choses, que tu es occupée et que tu vis bien. Je l'ai souvent dit, j'aurais préféré que cela soit avec moi mais bon l'important c'est que tu sois bien.

On se coirsera surement encore à l'occasion, ça j'en suis certain.

En te souhaitant une belle fin de soirée, beauté. Je te donne une bonne part de 7-4 et le reste en 10-4.

 

Ce qui me tourne dans les oreilles en ce moment

Par Le 29/08/2019

Pour le texte et parce qu'il est incroyablement touchant qu'un chanteur est transcrit si directement les confidences d'une amie 

https://www.youtube.com/watch?v=_F2bOsFuKdo
 

Pour le rythme et pour la phrase "where do we go when we all fall asleep"

https://www.youtube.com/watch?v=HUHC9tYz8ik

 

Parce qu'elle tout simplement belle

https://www.youtube.com/watch?v=o_3LhYwbN-U