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Et moi donc

Le 20/11/2015

Comment penses tu que je pourrai t'oublier? Tu as bouleversé toute ma vie. Ton amour, ton âme et ta joie m'ont ouvert les yeux sur un nouveau monde ou j'ai découvert qui je crois être. Ils m'ont donné une nouvelle direction. Me faudra-t-il changer toute ma vie pour la prendre? Je ne t'oublierai jamais. Evidemment.

Je ressens ta peine. Je la mange, je la bois et je la respire.

Tout est gris, morne et sans gout, mais le soleil de ce matin m'oblige à admettre qu'il y a de l'espoir dans cette insipide noirceur. L'espoir que cet amour restera un témoin, un petit soleil qui gardera mon essence au chaud à jamais. L'espoir qu'un jour, la tristesse laissera sa place et que l'envie de remercier la vie pour ta rencontre sera à nouveau là. L'espoir qu'un jour, te voir, te croiser et te dire bonjour sera possible sans douleur et avec la joie simple de partager des souvenirs sortis d'une petite boite de métal. L'espoir qu'un jour tout sera différent et que donc tout sera possible.

Cette nuit, dans mes réflexions, je crois avoir compris que chercher qui l'on est est bien souvent le travail d'une vie. On veut savoir qui on est pour faire notre vie, mais je crois qu'il faut faire notre vie pour découvrir qu'il on est. Quand à la paix, tu la découvriras en acceptant la vie, sa laideur et sa beauté. En dessinant de temps en temps avec joie et nostalgie. Moi je la découvrirai en quittant cette place que je me suis forcé d'occuper. En me donnant une place plus simple, plus calme, plus à la hauteur de mes capacités.

Tu as été le point d'orgue de ma vie, maintenant j'aimerai que le temps se suspende, j'aimerai être lancé dans l'espace et flotter à jamais sur ce point.

J'ai ressenti cette impression, cette volonté en écoutant Gordon Bombay de Misteur Valaire quand à 5:29 la musique qui te porte s'arrête brusquement pour te laisser dans un vide où les sons semblent lointains, ce n'est pas la mort, la fin, le silence, c'est autre chose, en suspend...

Mon amour. Ma choup. Que le calme revienne vite et nous berce à nouveau, car la vie n'est pas finie.