Et si cette larme sur sa joue...

Le 27/06/2016

Je ne crois pas que tu l'as retrouvé aujourd'hui ta sensibilité. Tu l'as toujours eu avec toi en toi. Je l'ai toujours vu.

Cette petite fille, elle a grandi et elle a réussi à passer à travers la vie en cachant ces émotions, en les gérant plutôt qu'en les vivant. Mais si je sais une chose aujourd'hui, c'est qu'il n'y a rien de figé et rien d'impossible.

 

Il n'y a pas de honte d'être un 9, pas plus qu'un 5 ou tout autre type de personnalité. Je ne voudrais pas que tu sois autrement. Tu peux être fière de toi. La seule chose que je voudrais en fait, c'est que tu gardes et montres de l'espoir. L'espoir d'assumer ton 9 et l'espoir que tout ceci en vaut la peine. Tu as une force incroyable. Tu es capable de changer de cap et de t'épanouir avec les forces et les faiblesses de ta personnailité. Tu peux être celle qui regarde, tu l'as été et tu l'es souvent en ce moment, mais tu es aussi celle qui avance, qui bouge les choses. Tu as bougé ma vie, tu as bougé mon coeur à un point que tu ne pourras jamais concevoir probablement... Tu es celle là aussi.

Il y a plusieurs chose que je lis et qu'il me faut corriger par contre. Tu m'as blessé, plusieurs fois mais c'était à cause de moi, parce que je me reposer trop sur l'idée que l'amour doit être le moteur de vie. Ta distance, ton attitude m'ont fait travailler fort pour finalement m'amener à comprendre que je me blessais moi même. Maintenant, je n'ai plus peur que tu me blesses, car je te connais et je t'aime comme tu es. Je me connais mieux aussi. J'ai gouté à la vie avec moi, pour moi. Je sais que je peux vivre pour aimer maintenant (et plus l'inverse) et c'est grâce à toi que je l'ai compris. -...- Tu n'as rien de terrible. Ta seule grosse erreur est de croire qu'il faut traverser la vie sans blesser. D'abord, c'est impossible et ensuite, c'est toi même qui la suppose cette douleur. Qui te dit que ma douleur dans ton inaction ne vient pas simplement de ma peur à n'être pas choisi. Que mes blessures ne viennent pas tout simplement de mon incapacité à me voir beau ailleurs que dans les yeux d'une autre. Fuire, ne t'aidera pas et tu n'aideras pas les autres en le faisant. La vie est en partie des conflits, l'amour surement aussi, mais il n'y a rien d'insurmontable, et y faire face c'est à la fois arrêter de nier et impliquer les autres dans la résolution du problème. Cela peut amener de la tristesse c'est certain (Je serai triste si tu ne me permets pas de vivre notre amour, mais un jour, j'en survivrai et j'aimerai à nouveau) mais fuir en amènera aussi... -...- Je crois aussi que tu fais erreur si tu crois qu'il faut cacher ton monde. Tu te protèges de la déception de quelques uns mais tu te prives de la reconnaissance de tant d'autres. Il n'y a effectivement pas de recette magique pour y arriver, mais aller au bout des choses, poser les bonnes questions et apprendre à dire non, c'est autant de petites démonstrations qui te montreront que ce n'est pas si dur après tout. Que ça ne blesse pas tant. Que les conflits ne sont pas si gros, pas si paralysants, pas si insurmontables... 

Je finirai en te disant que j'ai moi même beaucoup pensé cet après midi. Une heure de méditation et une autre heure au milieu du lac, les oreilles plongées dans l'eau et les yeux plongés dans le ciel: Et si cette larme sur sa joue, c'était enfin la preuve de ce que je vois en elle, de ce qui crie en elle et qui veut sortir... Et si l'amour n'était pas devenir un 5 intégré ou devenir une 9 intégrée. Je crois que l'amour est indépendant de notre chemin de vie. L'amour, notre amour nous a éveillé sur ce que nous voudrions être, ce que nous pourrions être. Peut être était-ce son seul rôle, mais je ne crois pas. Je ne veux pas de toi pour devenir un 9, j'ai pas choisi une 9. J'ai choisi d'aimer et de reconnaitre que peut importe qui l'incarne, cet amour est là et il est grand. Mon épanouissement sera surement plus facile à tes côtés mais il n'en dépend pas. Par amour, je pourrais t'aider à devenir celle que tu veux, même si ce n'est pas avec moi, mais je reste convaincu qu'il te manquera quelque chose... quelque chose comme l'étincelle, quelque chose comme la sécurité de pouvoir être toi même avec quelqu'un autre. Et si cette larme sur sa joue n'était que le symbole que la vie ne demande qu'à être vécue dans sa tête de 9 à elle aussi. Tu n'es pas seule. Tes larmes sont belles. Tu es belle, dedans comme dehors car je te vois telle que tu es.