Salut ma belle,
Tu me manques au plus haut point. Je sais que c’est l’amour, le besoin de sentir ta présence pour se sentir complet qui m’amène cette sensation de manque. Je sais que ce manque est puissant car l’amour est puissant. Pourtant je t’envie d’être heureuse si souvent de penser à moi si positivement. Il ne se passe pas une journée ou je suis heureux de t’aimer, où je suis fier de t’aimer. Mais il n’y a pas une journée non plus où je ne pense pas à quitter cette situation, cette maison, cette ambiance pour aller te trouver et te convaincre de venir essayer une vie avec moi. Il n’y a pas une journée où je ne me demande comment serait notre vie, comment serions nous ensemble, comment je me sentirai dans cette nouvelle aventure.
Souvent je me sens comme ce cheval qu’Ugo m’avait décrit. Quand je joue de la musique, quand je vois un paysage ou un objet qui me touche, j’ai l’impression d’avoir le vent dans les chevaux, d’être au galop dans une prairie ouverte où tout est possible. Dans ces moments de plaisir, je suis comme le cheval au galop qui ne voit pas vraiment de frontières, de limites et qui aime la vie. Bien sur il m’arrive d’avoir soif et faim, et le retour à la ferme est agréable pour se nourrir et se reposer. Mais je déteste tant quand les barrières se referment derrière moi car quelqu’un pense que je serai plus en sécurité enfermé pour la nuit ou le reste de la journée… Lors d’une de mes ballade j’ai rencontré un autre cheval qui se retenait de courir et avec qui j’ai pourtant parti une galopade merveilleuse. Chaque fois que l’on m’enferme, on m’empêche de galoper avec elle alors qu’il n’y a rien de plus stimulant pour moi aujourd’hui. Alors, c’est mon lot et ma vie –que j’essaie de changer tout de même- et je souffre, un peu.
Oui j’ai fait une autre mélodie avec la sensula. Il pleuvait et je pensais exclusivement à toi en la faisant. J’adore cette mélodie je la joue le plus souvent possible. Officiellement elle s'appelle Pluie d'automne. Mais pour moi elle s'appelle toi.
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