Moi aussi j'ai de la difficulté à me souvenir de ton visage, de l'agencement de tes cheveux. Quand je ferme les yeux, je te vois, je ressens ta présence mais dès que j'essaie de faire le point, d'isoler tes traits, tout s'évapore. Je connais tes doigts, tes yeux, tes mèches de cheveux... mais quand il s'agit de reconstruire l'ensemble... ça ne colle pas... C'est très gênant. Peut être qu'une petite webcam fera du bien lundi (matin pour toi, après-midi pour moi)... emporte ton ordinateur portable au travail si tu veux bien...
Je répondrai à ta chanson par une autre: "Poison" par Jay Jay Johanson (sur l'album Poison) J'ai pas trouvé de vidéo officielle sur youtube mais il y en a une avec les paroles qui te permettra d'appréhender le texte merveilleux de cette pièce : https://www.youtube.com/watch?v=CNoanRrzkWI
J'ai beaucoup aimé tes photos. Mes deux préférés sont celle avec les feuilles -magnifique-, et celle avec le tronc en perspective -je ressens une énergie contenue, retenue en la regardant-. Je n'aime pas quand tu dis "rien que personne n'ai jamais vu!". Si je suis ton raisonnement, on ne devrait plus écrire de livre car il n'y a plus de mots que personne n'a jamais lu. La photo, en tout cas ce que j'en comprends, n'est pas de saisir seulement ce qui n'a jamais était vu, mais bien de capturer, une énergie, une émotion. Mal cadrée, la photo d'une chose extraordinaire perd son intensité. Bien cadrée, une photo de tronc d'arbre devient de l'art. Arrête donc de te rabaisser et fais donc ce qui te tente; seront touchés que ceux qui s'y ouvrent, les autres seront des bien heureux -comme dit le proverbe-.
Sinon, ici, la journée se termine... Je reste avec le coeur léger et si la sensation de me débarrasser de tout microbe m'envahit enfin, je ressens comme un p'tit manque, un p'tit quelque chose qui cloche... Ça aussi c'est gênant. Saru a fait son fainéant et il n'est pas aller crapahuter dans les canopées vertes. Il faut dire que l'apéro avec les voisins a mal tourné; au troisième verre de rosé (avec saucisson sec et olives aux anchois de Catalogne) une compétition de ping-pong a été lancée. Il m'a fallu 1h30 pour les écraser -très modestement- les uns après les autres et remporter les honneurs: un 4ème verre de rosé! Le repas (côtes de boeuf croutées au gros sel et grillées au BBQ avec un caviar d'aubergine suivi de fromages qui puent et d'un clafouti) à donc commencer à 14h et s'est fini à 16h30, avec 3 autres verres de rosé -et 1/2 de rouge pour le fromage-. Alors à cette heure là, pas d'accrobranche, on est allé dans la piscine. J'en suis sorti à 19h30... Il y avait un masque de plongée... avec ça, je perds la notion du temps et même celle de respirer. Une autre fois, je te raconterai -du moins j'essaierai- ce que cela -me- fait d'être sous l'eau. Ensuite on a mangé -encore- à 21h et là à 23h je pars pour les bras de Morphée. Dure la vie... n'est-ce pas?
-il y a un feu d'artifice à l'autre bout du village... ça crépite, ça pète et ça clignote...-
J'aimerai tant te parler. Je m'inquiète aussi car je pense plus à toi qu'à quiconque et cela n'est pas tout à fait bon. En espérant te lire à mon réveil je vous souhaite, ma belle, une agréable fin de journée et une réconfortante nuit.
Votre serviteur...