Si je t'aime tant c'est bien pour cela. Relis les billets du début... quand tu ne te freinais pas! Quand seul l'amour semblait t'habiter. tu vois le beau, tu sais le lire et l'écrire. regarde ce que tu fais avec le kamishibai... tu te rabaisses toujours et tu ne crois pas mériter ce titre mais tu es belle... et particulièrement à l'intérieur. pourquoi tu l'a retiens tant celle là... c'est pour ça que moi je t'aime... tu es comme l'eau qui dort... calme, et lisse et tout d'un coup, la folie du beau te pogne et tu deviens un raz de marée majestueux qui impose le respect. et puis le calme à nouveau. c'est ça que j'aime...
Ce n'est pas dans les caractéristiques physiques de l'eau que je te retrouve mais plutôt dans la spiritualité qu'elle impose. Pour avoir passé du temps sur un petit bateau... autant dire une coquille de noix de grenoble... j'ai compris des choses.
j'ai compris ce que plusieurs marin disent... ils disent de la respecter, ou plutôt qu'elle impose le respect. La mer c'est dangereux. c'est beau, très beau, c'est source de vie, mais ne crois jamais que tu la possèdes, que tu la connais..
quand tu es sur un bateau, et un petit c'est encore mieux, tu comprends que tu prends du plaisir avec elle, qu'elle te laisse faire, qu'elle te porte gentillement. Tu comprends que tu peux surement vivre sans elle et elle sans toi mais qu'ensemble c'est le plaisir. Mais il ne faut pas s'abandonner. Pas faire n'importe quoi. s'amuser sérieusement. jouer sérieusement. te connaitre a été une révélation et peut être que je te vois comme ça autant par ce que tu l'es que parce que j'aimerai que cela soit comme ça. qu'on s'amuse sérieusement, qu'on ait du plaisir en y mettant un certain effort...
Dans les faits, tu es dangereuse pour moi, car j'aurai tendance à m'abandonner. Mais tu es libre, fluide..., froide non, noire non. Tu es simplement autonome, vraiment libre. cette liberté m'inspire. je te respecte beaucoup, vraiment beaucoup, comme cette mer sur laquelle j'ai déjà eu d'incaoyable sensations... comme cette mer dont je veux profiter sans nécessairement tout connaitre... et qui fait un peu peur...
Ce qui m'effraie... difficile de t'expliquer comme ça... mais je crois que c'est encore une fois, comme la mer... il est grand mon amour, et un peu insondable. j'en perds parfois les repères et j'ai même plus l'impression qu'il est à moi... il est comme trop grand pour venir de moi. Un peu comme l'océan, ou l'espace, ou l'orage. C'est beau c'est grand et je me sens tout petit à côté, impuissant...