Encore ce matin, ma première pensée est allée à toi.
Je ne comprends pas comment tu peux être aussi omniprésente en moi alors que j'ai tant et plus de choses dans la tête.
J'ai aussi rêvé de toi. J'ai vu des courbes, j'ai vu un tatouage sur ta hanche droite, orange et jaune. Tu m'as caché ça? J'ai vu la douceur d'une peau que je n'ai pourtant jamais touché.
Je vois tant et plus, sans pourtant avoir vu.
Au réveil, mes yeux se sont ouverts sur le mur blanc et je ne voulais pas bouger... rien changer. Je voulais crier que je t'aime, l'écrire noir sur blanc et te l'envoyer, mais tout ça est impossible. J'ai ravalé le tout, de travers bien entendu, j'ai serré les points... et cherché comment faire pour éviter ces frustrations.
Alors est venu l'idée de ce blog privé.
Je t'aime -en hurlant-
Je t'aime tellement -doucement-
-soulagement-
Les yeux ouverts sur le mur blanc, je me concentrais pour sentir ta respiration sur ma nuque. Je voulais tant la sentir, légère mais présente. Juste la sentir, c'est tout. Malgré sa tièdeur, j'en aurai des frissons.
Plus tard, j'ai voulu te prendre dans mes bras. Te sentir contre moi et sentir ton odeur. J'ai voulu connaitre ces sensations.
-échec-
Je suis tombé dans le désir. J'ai lamentablement échoué. La machine s'est emballée alors que je pensais l'avoir bridée. On ne bride pas un monstre pareil.
Par la suite, la journée a été difficile. Longue au point que les secondes passaient comme des heures et que les seuls plaisirs étaient de plier du linge seul pour ne plus être seul.
J'espère tant que cet exutoire m'aidera. J'espère tant que tu ne souffres pas. J'ai dans la tête tant d'options pour agir mais chacune a de graves conséquences et me dévore douloureusement. J'ai besoin de temps.
Cependant, d'avoir pu enfin écrire, ne serait-ce qu'une infime partie de mon agitation simiesque, a permis de libérer un peu de pression.
-soulagement (maigre)-