Ouch!

Le 28/08/2015

Voilà. Là ça fait mal. Un peu de colère qui s'est tassée, un peu de mots plus durs que les pensées ne le sont vraiment... mais cependant, l'impasse est là. JE n'arrive plus à lui parler. Je ne donne pas ce qu'on attend. Je ne flush pas, je ne cède pas. Ça me fait trop mal de flusher.

J'ai réussi à lui enlever l'idée d'appeler chez vous. Je pense qu'une partie d'elle ne veut plus de moi car je n'ai pas choisi quand il fallait choisir. Je ne l'ai pas choisie.  

Je suis revenu à l'ISFORT. Avec mon chien. Je voulais juste sentir ton odeur sur la chaise (elle était faible mais encore là). Je voulais juste être un peu seul. Je suis fatigué. Je me sens vieux. Je ne monterai pas mes grands chevaux, j'suis trop fatigué et ça me ferait aller trop vite et trop haut. Je ne ressens presque rien. Je n'ai pas peur de la perdre. J'ai peur de déjà trop t'aimer et pourtant me suivrais tu? Et pourtant, puis-je même venir vers toi? De perdre mes enfants, ça j'en ai peur affreusement. Là, las, je regarde le dégat des mots et toutes ses larmes qui coule à flot. Une ame au large est pas très beau. Deux ames au large est-ce que c'est beau?

Et après?

Je suis un peu perplexe sur ce qui s'en vient pour moi...

Option 1. Tu fuis.

Par pitié ne fait pas ça.

Option 2. Je me tasse.

Je prends un break de tout ça. Je me trouve un coin où me cacher. On se voit pour le travail. C'est tout. Je réfléchis sur ce que je veux et ne veux pas. Mais toi que veux tu?

Option 3. Je me mens.

Je te mets de côté pour ne te voir que pour le travail et je reste dans ma petite maison, avec mes petites habitudes. J'aime cette vie, j'aime cette décision.

Option 4. Les funambules.

On se voit moins pour gagner du temps. Je répare tous ce qui peut l'être. Je nous offre du temps, j'apprends à mieux mentir, j'apprends à t'attendre, je t'apprends à me vouloir.

Option 5. Point à la ligne.

Nous consommons au plus sacrant. Puis c'est fini.

Il y a surement plein d'autres options... je ne sais pas. Je ne sais plus trop.

J'aimerai être ailleurs. Sur tes cuisses. Tenir dans une main la fermeté et la fierté de ta jeunesse. J'aimerai être en toi et m'endormir. Et alors seulement, j'aimerai que le temps n'existe plus.

Je vais essayer de dormir.

7-4