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Papillons

Le 17/07/2016

J'avais écrit le texte sur ce qui allait se passer dans les prochains mois et années. Ce que nous allions faire et les voyages que nous allions entreprendre.

Mais je me suis senti mal à aise de le poster. Ca avait l'air soit arrogant, soit niaiseux. Au mieux, tu m'aurais dit que c'était cute. Moi, j'y crois tellement en nous, en ces moments ... que j'avais même l'impression de me livrer trop. J'ai backé... Mais je tiens à te dire ces quelques mots.

tu m'énerves avec Lucie. Si tu savais comment cette femme a ton bonheur à coeur et comment, pour elle, quoi que tu fasses elle ne te jugeras pas et te soutiendra... Tu demandes aux autres de comprendre et d'accepter plein de choses mais tu continues, toi, à ne pas écouter quand on te dit que elle, moi et d'autres ne te veulent que du bien. Et puis tu veux toujours te cacher, faire comme si ca n'existait pas. Mais ca existe! Nous, ca existe et c'est putain beau!

Ce que je voulais t'écrire aussi, c'était les papillons. Oui j'en ai dans le ventre à l'idée de faire le pas avec toi... Mais ils sont beaux et colorés. Oui j'ai un peu peur, mais c'est plus de l'excitation, de l'exaltation. J'ai confiance en mon amour. J'ai envie de le vivre, et pour longtemps. A te voir si belle si présente avec moi, à toujours me contacter, je finis par ne plus comprendre pourquoi nous sommes englués dans cette situation...

j'ai envie qu'ensemble, on devienne des papillons. Qu'on laisse les chenilles que nous sommes pour faire chacun de notre côté, mais ensemble, deux beaux papillons. J'ai goûté à l'épanouissement grâce à toi. J'aurai espéré que toi aussi, et qu'ensemble nous continuions la métamorphose. Tu sais que je le veux et je ne peux pas t'en dire plus. Moi j'aurai mon épanouissement... J'aime trop celui que tu m'as fait découvrir pour l'abandonner maintenant.

Je suis sérieux quand je te dis que je m'en vais. Ce soir c'est la goute qui fait déborder le vase. Je t'avais dis que je ne te flusherai plus sauf la fois où je serai sérieux. Je suis sérieux. J'ai adoré ces derniers jours où tu m'as donné beaucoup de temps. J'ai vraiment eu l'impression d'être avec toi, qu'on était en couple. Je t'aimais bien, simplement. Je t'aimais comme j'avais envie de le faire, comme j'ai envie de le faire. Alors il ne me reste plus grand chose à apprendre de plus d'ici décembre. Je n'ai qu'à attendre ton choix et sincèrement il viendra sûrement plus vite si je ne suis pas tout le temps dans tes jambes. Tu mesures l'importance des gens à leur perte plutôt qu'à leur potentiel... Et bien mesure moi. Je m'en vais pour t'aider.

j'ai maintenant d'autres sortes de papillons dans le ventre en écrivant ces lignes. Et je pleure. Mais je n'en peux plus de te voir avec moi si fort, si présente, si amoureuse et pourtant si obstinée à ne pas le voir. Tu te mens autant que tu mens aux autres. J'ai mal pour toi et je ne veux plus avoir mal. Je t'aime tant que cela en devient ridicule. Comprends bien que je n'arrête pas de t'aimer, oh non, je t'aime tout autant, mais comprends que j'ai peur que tu nous gardes là dedans encore trop longtemps. Tu as toute l'information, tu as senti mes caresses, tu vas vu mes regards, et tu sais ce que je pense de toi, de nous, de nos possibles enfants. Maintenant choisis et appelle moi quand tu l'auras fait. Alors je saurai si je suis libre de t'aimer ou de te pleurer. 

Quoi qu'il arrive mon amour t'accompagne. Fais attention à toi.

je t'aime et je t'aimerai pour toujours, mais ca je le savais déjà.

Daisuki... Tu es Karelle, la femme que j'aime.

 
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