Merci pour tes mots.
Tu sais, moi aussi je m'ennuie. Je pense à toi tout le temps et je trouve les temps difficile. Il est certain que ces évènements à Paris me boulverse, car je me sens encore touché dans mon intimité. On s'en prend à mes proches, aux lieux où on sortait, aux revues qu'on lisait. J'ai mal à mon humanité. L'humanité me fatigue. Mais j'ai bien parlé avec mon frere. Il est confiné chez lui avec les enfants. On a parlé de cette absurdité et du ridicule de la situation qui nous enmène tous vers des places sombres. Mais je lui ai bien dit. Il n'est pas seul. Ils ne sont pas seuls. On est avec eux.
De même, on ne se parle pas, toi et moi. Mais je sais que je ne suis pas seul. Tu es là avec moi. La rencontre de couple avec Ugo a été très pénible vendredi après midi. Et pourtant, je suis là, de retour à la maison. Les choses se calment, reprennent une certaine routine, se simplifient. C'est ce que je voulais, du moins c'est ce que je voulais essayer. Je dois faire et agir comme si tu n'existais plus, comme si tu n'avais jamais existais. Cela m'est si difficile. Je peux peut être tassé l'amour pour te laisser une place "raisonnable" à la vue de tous, mais faire comme si tu n'existais pas... c'est contre nature.
Une part de mon coeur est avec toi. Je m'ennuie. Je m'en veux aussi de ces mots, de ces discussions difficiles de vendredi qui nous ont fait perdre un temps à deux qui nous est pourtant si précieux, car si rare. Je m'ennuie, mais je ne me sens pas seul. Tu es là. Avec moi. Comme disait Keith Kouna de son père, tu es comme un grand soleil qui me réchauffe par en dedans tout le temps.
Je ne suis pas seul.
ps: Mardi 24 BDT cidre et fromage? je ne promets pas mais je vais essayer de me libérer