Plaisirs coupables

Le 28/07/2018

Aujourd'hui a été la journée des plaisirs coupables.

Tout a commencé par l'appel de ce matin. Je ne devais pas, je sais, mais l'envie était plus forte que moi, et l'occasion, une excuse suffisante pour justifier l'entorse. 

Puis, après mon premier café, a suivi un cidre pour trinquer à ta fête et parce que l'idée de boire soulageait un peu mon ennui, celui qui m'a envahit après t'avoir parlé. Un deuxième et un troisième ont suivi plus tard.

En après-midi, nous avons fait l'amour. Le vrai, le beau, le puissant, l'enlevant. C'était bon. Tu étais magnifique, allongé sur le lit, un voile de sueur dans le creux de ta poitrine. Tu m'as donné énormément de plaisir.

En soirée, j'ai réécouté Amélie Poulain. J'aime toujours autant ce film. Je trouve qu'ils nous ressemblent ces deux là. Leur façon de s'aimer, de s'embrasser, de s'attacher aux petits détails de la vie. J'ai l'impression de regarder une autre version de notre histoire. 

Puis, j'ai écouté de la musique. Celle que j'associe à toi. Certaines chansons que tu m'as fait découvrir, d'autres que tu ne connais pas nécessairement, mais qui me ramène systématiquement à toi. 

À l'arrivée de la noirceur, je suis partie vers ta maison. Depuis le matin, je m'imaginais des scènes du moment où j'arriverais chez toi. Je suis coupable d'avoir espéré que tu t'y trouves, qu'on s'embrasse, qu'on s'enlace. 

Arrivée, j'ai fait comme tu m'as dit, et je suis passée par l'arrière. Ouf... Quel effet ça m'a fait d'entrer chez toi! J'ai remarqué des petites choses qui ont changé de place, mais malgré les petits changements, tout était intact, comme dans mes souvenirs. J'ai regardé les pièces comme la trame d'un film où les scènes d'amour défilent les unes après les autres. J'ai prit quelques minutes pour m'imprégner de cette ambiance qui ramène chez moi un goût de bonheur.

Finalement, le comble des plaisirs coupable se trouvait en haut des escaliers, dans ta chambre. Là, j'y aintrouvé un vieux chandail en boule, sur ta table de chevet, qui sentait bon toi. Je n'ai pas nié mon plaisir, et me suis carrément enveloppé le visage dedans. À cet instant, t'étais tellement près de moi...

Je suis coupable d'avoir prit plaisir à nous vivre, à nous imaginer, à te ressentir. 

Merci d'avoir répondu ce matin.

xxx