Pourquoi as tu effacé le billet "moi aussi?"?
N'efface pas les messages du blog. Ces humeurs, ces émotions, ces questionnements, ils font partie de nous et ils ne faut pas les retirer.
Si tu es capable, remets le stp.
Tu me manques, toujours autant. Biensur, tu me manques comme personne, pour tes conversations qui me nourissaient, pour ta beauté qui ne me regale plus, pour la peau qui me faisait sentir bien et pas seul. Mais je m'aperçois que tu me manques aussi cruellement comme environnement. Dans cette période avec toi (en faisant abstraction du reste de la situation), je me sentais (je m'en rends comptes maintenant) beaucoup plus moi. Je m'éloigne doucement de ce que j'avais trouvé. Je ne reviens pas là où j'étais avant mais je m'éloigne de moi que j'aimais tant à ton contact.
Je sais que je quiterrais tout encore aujourd'hui si tu apparaissais dans mon cadre de porte (je m'en veux encore de penser comme cela, mais bon, c'est un fait et je suis capable de le regarder en face). Je me vois même soupirer de soulagement, alors que je comprendrais que c'est toi et que c'est toi pour de bon. Je sais, je rêve, je fantasme, mais je sens bien au fond de moi que rien n'a bougé. Que l'amour est là. Je suis à la même place et je peux maintenant avec arrogance me dire que je sais ce qu'est le véritable amour. J'ai vécu. J'ai vu, j'ai connu ces différentes formes qu'il peut prendre. J'aimais mieux celui partagé avec toi.
Maintenant, je perds la réalité des moments que nous avons partagé, la véracité, les détails et même les odeurs. Je ne m'en souviens plus. Tout cela s'efface doucement... mais pas la certitude, pas le noyau de tout cela. Pas la collision des planètes. Aujourd'hui, je pense à toi encore comme la femme du reste de ma vie et je continue de trouver la vie injuste, mais je vais bien, je me débrouille, et je m'en sors pas si mal. Il m'arrive souvent par contre de te parler. Qu'en penses tu toi? Quel serait ton avis beauté? Que fais tu maintenant, là, alors que je regarde cette lune, ce film? La regardes-tu? L'aimerais tu toi aussi?
Je me demande souvent : Que fais tu? car aussi étrange que cela puisse être, c'est ce qui m'interresse le plus.
Tu ne seras plus jamais seule, mais ça tu le savais déjà.
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