Bon, je pense qu’il est temps de faire quelques précisions afin que le reste de notre vie ensemble se passe bien.
(Je t’imagine vivant un petit stress –kess sé ki va me sortir ankor lui–)
Bon je sais j’ai vendu une partie de la mèche tantôt ce qui enlève un certain effet comique. Tant pis. De toute façon il y a aussi des fonds de vérité là dedans… à toi d’y plonger dans chacune pour le trouver (le fond).
Commençons avec quelques petites certitudes :
Je t’aime, et même si tu n’as pas tendance à l’oublier, je le précise quand même. Voilà c’est fait.
Tu possèdes en toi une énergie qui vibre en moi. Que je le veuille ou non, ton contact me nourrit et m’active. Je m’aperçois que je ne saisis pas toujours tes actes et que je ne comprends pas toujours tes motivations. Tu sembles aussi souvent économe à me les expliquer. En tout cas, plutôt que de m’en inquiéter ou de le rejeter, j’ai une claire tendance à me remettre en question devant ces challenges, à absorber, à trouver une énergie pour m’observer et progresser. Je crois que cela vient du fait que j’ai une confiance incroyable en toi et en ton intuition. (je sais c’est pas rationnel)
Nous sommes faits l’un pour l’autre. Je n’en ai aucune preuve mais je te défie de trouver des preuves du contraire…
Je sais que je t’aime un peu trop. Que je suis très présent, que je te touche beaucoup, que plus tu m’en donneras et plus j’en accepterai. Mais je sais aussi que je t’aime mieux que je ne l’ai jamais fait. Et étant maintenant un optimiste fini, je crois que je peux encore m’améliorer (surtout si tu continues à m’aider).
Continuons avec les précisions :
Lorsque j’aurai le choix entre passer une soirée avec toi ou avec mes amis de longue date : 1) si on est pas ensemble (et donc que je ne te vois vraiment pas souvent)… alors je préfèrerai passer la soirée avec toi qu’avec eux, que je peux voir à peu près quand je veux. 2) on est ensemble et alors je peux te voir à peu près quand je veux et donc, je te laisserai gosser ta broche pour faire des tites figurines cutes pour aller les voir. 3) on est ensemble et tu pendras ton courage à deux mains en m’accompagnant et en essayant de survivre à leur interrogatoire… Bref, comme on n’est pas ensemble, la prochaine fois, dis le moi et laisse moi profiter de toi.
Je suis impatient, oui, mais pas maladivement. Pas comme l’enfant qui pète une crise alors qu’on ne lui offre pas son jouet… La mienne serait plutôt comme l’enfant qui, la veille de noël, sait que demain, bientôt, l’attend un grand bonheur, une grande joie.
Je suis (contre toute attente) content de prendre mon temps avec toi. Je te découvre lentement et aussi toujours avec plaisir. En même temps, chaque découverte que je fais de toi s’assimile si vite que j’ai souvent l’impression que je l’avais en fait toujours su. Comme la douceur de ta peau. La beauté de chaque recoin de ton corps. Cet esprit ouvert, parfois naïf et en même temps si sage devant le jugement. J'ai tout ça, et je les découvre en même temps que je les ai toujours connus.
Je parle beaucoup, et beaucoup de moi, mais c’est assez nouveau. Je pense bien que cet étalage personnel ne durera pas dans le temps et que, cette période de transition passée, je retrouverai une propension à me garder une réserve pour te laisser plus de place. J’adore quand tu m’écoutes, mais j’adore quand tu me parles de toi.
Ce n’est pas parce que je suis complètement fou amoureux de toi que je suis fragile comme du verre. Je suis du cristal de Murano le 30, beau avec un air fragile mais incassable. Ne crois pas que cet amour est une faiblesse et que tu doives me protéger en me cachant des choses. Comme je te l’ai dit, je peux gérer (et je veux apprendre à gérer encore mieux) les manques et les faits. Fais moi confiance, je suis résilient.
Je ne te ferai pas de mal et je ne t’en veux aucun. Pars donc toujours du principe que je te fais une blague et non une cachette ou que je veux te faire mijoter. Si je ne te dis pas quelque chose tout de suite, c’est que ce n’est pas important. Si ça l’est, important, je ne niaiserai pas, je t’en parlerai.
Pour finir, je suis un bon compagnon, je suis un bon amant, je suis un bon papa et je peux être un bon gendre (parfois). Je pense donc valoir moi aussi mes 3 chèvres et 1 chameau! Tu ne perdras pas au change...