À défaut d’avoir ton rapport de bien-être, je te fais le mien. Il est 16h15, et ça va. J’ai eu une journée super occupée. En rencontre depuis ce matin. J’ai plein de petites choses à penser, à planifier, à vérifier. C’est parfait, ça occupe mon p’tit singe. Il trouve quand même du temps pour penser à toi. Il en trouve même lorsque c’est pas le temps. Comme tout à l’heure, en plein milieu d’une rencontre, il me sert une belle scène de nous deux en train de faire l’amour. C’est légèrement déconcentrant tout ça! C’est le genre de moment où je me pare de ma face stoïque, pour éviter d’éveiller des soupçons. Je me sens parfois si gênée, comme si les gens pouvaient voir ce qui se trame dans ma tête. Ils auraient un beau spectacle, je crois.
En ce moment je m’ennuie un peu. Je me demande ce que tu fais et comment tu vas. Je ramasse toutes mes petites grenailles de contrôle sur moi-même pour ne pas t’appeler. Mais tu n’as pas à t’inquiéter, je ne le ferai pas.
Quand une journée comme celle-ci passe, sans avoir de tes nouvelles, je ne peux m’empêcher de me dire que tu t’es finalement décidé à mettre fin à tout ça. J’ai un peu peur, mais en même temps je sais que c’est vite sauter aux conclusions. Et si c’était vraiment le cas, je l’accepterais, parce que je te respecte, mais surtout parce que je t’aime.
Cette fin de semaine, je serai avec ma famille à couper du bois dans l’érablière à mon grand-père. C’est inévitable, je penserai à toi. Profite de ta fin de semaine.
ps. Si t'as envie de me faire un rapport, même s'il n'est plus 16h, ça me va!