tu es intrigante. j'avoue avoir été emporté par tant d'information. Je ne m'attendais pas à une si grosse vague de toi.
Tu as l'air de te connaitre si bien, d'être si certaine de toi, de ce que tu es. Je l'admire car j'en suis incapable. En même temps, je me sens dépassé. Laisses tu là dedans de la place à l'évolution, ou bien tout est, en quelque sorte, scellé? Pourrais tu aimer un jour la papaye? Aimerais tu un jour apprendre les baisers sur les lèvres? Aimerais tu un jour laisser l'odeur de ta peau enivrer le coeur d'un soupirant avant d'y mettre ton parfum?
J'avoue ne pas t'en avoir donné autant. Je suis donc en crédit... Cependant, pour t'en donner plus, je vais d'abord rebondir et réagir sur tes dires car je n'arriverai jamais à me livrer aussi sobrement et simplement que tu l'as fait.
Je suis moi aussi parti de la maison à 17 ans pour aller étudier loin (l'université payait les études des étudiants qui habitaient à plus de 400km). Je n'y ai pas découvert la simplicité de la vie, mais plutôt sa complexité. Je n'avais pas d'argent, alors je suis devenu voleur et menteur. J'ai mangé chaque semaine du foie gras et bu des bonnes bouteilles de vin sans me faire prendre, j'ai appris à voler des auto-radios et des voitures et de la lingerie -c'est la seule fois que je me suis fait prendre d'ailleurs-. J'y ai aussi connu la drogue -pas la trop dure- mais de ce côté, ma raison est restée maitresse. Je ne l'ai jamais dit précisément à personne car je n'en suis pas si fier de cette période. Aujourd'hui, je n'ai rien à cacher, surtout à toi. Et puis j'ai grandi, j'ai compris des choses et je me suis pardonné. J'en suis sorti grâce à l'humour. Je volais une BD, je la lisais puis j'ouvrais un char, je déposais la BD et je volais l'autoradio. J'allais au supermarché, je volais du foie gras et laissais l'auto-radio... Les autres ne trouvaient pas ça drôle alors je me suis poussé de tout ça.
Je n'ai jamais eu de modèle fort. Des gens inspirants autour de moi, mais pas de modèles. Nicolas Hulot, j'ai évidemment tout vu de lui et j'en étais plus jaloux qu'autre chose. Mais je ne ratais jamais son émission pourtant. Il ne m'a pas donné de gout de la nature, il m'a juste montré que c'était humainement possible de la découvrir.
J'adore le parfum, mais je n'ai encore pas vidé le flacon que je m'étais offert pour mon mariage il y a 10 ans. J'aime que les gens en mette, mais peu. Trop, c'est une agression. J'adore l'odeur de la peau des gens que j'aime. Ou plutôt, je ne peux aimer que des gens dont j'aime l'odeur et le gout. Je ne t'ai pas goutée et pourtant je sais déjà que j'aimerai ton goût. J'ai déjà senti ton odeur.
Je suis incapable de trouver quelque chose que je n'aime pas en cuisine. Il y a des mélanges que je n'aime pas, mais jamais un ingrédient. Je n'aimais pas le gingembre et je l'ai aimé. Je n'aimais pas la mangue et je l'adore maintenant. J'ai peu de plaisir avec les brocolis mais je pourrais en avoir... En général, j'ai peu de plaisir avec ce qui a peu de gout, mais je mange de tout.
J'adore embrasser. Partout. En général, c'est comme cela que je découvre mes amours. Il a -à mon avis- peu de peau qui ne peut être embrassé, qui ne mérite pas d'être embrassé. Je crois que deux paires de lèvres qui s'aiment ne peuvent être maladroites.
J'adore offrir de la lingerie. C'est en fait le magasinage que je préfère -seul ou à 2-. J'ai offert tant de lingerie que je sens bien dans ces magasins. Mes mains ont longtemps su différencier un 95B d'un 90C. Aujourd'hui, j'aurai besoin des mensurations pour ne pas me tromper. Aujourd'hui, j'aime plus donner mon avis et offrir mon choix comme un choix partagé.
Je n'ai eu que 3 amours dans ma vie et tu sembles être la troisième. Les autres, je ne sais pas ce que c'était.
Je n'aime pas vraiment les fêtes sauf peut être les anniversaires. J'aime souligner les anniversaires mais pas en faire des "partys" où il est obligatoire d'avoir du fun.
Je n'aime spécifiquement aucune des parties de mon corps, mais j'aime mon corps. Je le respecte et il me sert bien. Je lui ai demandé beaucoup et il m'a donné beaucoup. En général, je me soucie plus du regarder celui des autres. De ce que j'ai vu de toi, ton sourire est un trésor magnifique que tu sous-estimes. J'adore les seins -quel homme ne peut dire cela- donc il m'est difficile de juger cet aspect des femmes. Je craque sous la douceur et le long des courbes. Mes deux préférées sont le S décrit par le torse, les hanches, les fesses et les cuisses lorsqu'une femme est couché sur le côté. La seconde est le galbe extérieur du sein, surtout lorsqu'il dépasse celui du torse. (c'est le ps de la dernière fois. le défi que je pensais que tu n'aimerais pas. Je voulais te demander une photo d'une de ces courbes pour avoir avec moi un photo de toi. l'important est juste la courbe, je ne veux rien voir d'autre. Mais à voir combien de temps il te faut pour poster un nénuphar... je ne m'attends pas à la voir. De plus, je ne saurai comment la conserver et ne veux pas la voir sur ce site... impasse)
J'aimerai que tu me racontes ton opération au menton. Pourquoi l'as-tu eu?
Pourquoi ne t'es tu jamais sentie bien à St-Sixte?
Comment tu te connais si bien?
J'ai beaucoup médité cette fin de semaine. Du moins quand je n'étais pas la béquille. Mélanie est diagnostiquée dans une dépression profonde et sera sous médicaments cette fois. Sa carapace a été brisée. Je n'arrive pas à la sortir de ses peurs, j'ai toujours cru que je pourrai l'en sortir, parfois cela a surement aidé à renforcer sa carapace, mais là, elle n'écoute plus... et qui suis-je pour qu'elle m'écoute de toute façon. Je me demande même parfois si je n'ai pas fourni le marteau moi même. Pourtant elle disait souvent que je l'avais sauvé. On ne sauve personne... sauf soi-même. Mon coeur va mieux. Je l'écoute, je l'entends et je le respecte. Je vais faire attention à lui. Ne t'inquiète pas trop.