Je reprends le clavier seulement car je vois maintenant que la crisse de folle semble se calmer... ;)
Oui je peux te dire que tu es une crisse de folle, car crisse que je t'aime toi et ta folie. Tu es d'ailleurs la plus belle, la plus désirable et la plus magnifique des crisses de folle, celle que j'aime du plus profond de mon coeur, celle qui peut crisser tout ce qu'elle veut et mettre autant de folie qu'elle peut... ça ne changera rien. Elle sera aimée, par moi, un point c'est tout.
Je t'ai lu cependant. Je ressens ton mal, ton manque. Je suis aussi en peine que toi. Mais pourquoi je te menacerais? Pourquoi je te dirais des choses que je ne pense pas? Pourquoi je salirais ce qui est beau. Pourquoi je te mentirais? Je peux essayer de t'oublier, de prendre une distance mais mentir sur cet amour... pourquoi? Alors, je ne te dirais que ce que je pense; Je t'aime toujours autant, je ne veux pas te perdre, tu es la femme de ma vie, tu es mon choix de l'amour, celui qui apaise mon corps et nourrit mon coeur. Je désire toujours autant que tu entres dans ma vie pour vrai, pour longtemps, pour enfin me sentir comblé.
C'est drôle mais cette méchanceté que tu as déversé ces derniers jours, je l'ai regardé comme on regarde un film de série B. Je n'y croyais pas, ce n'était pas toi, elle avait vraiment l'air d'un appel de détresse. Autant je n'ai pas cru en elle, pas plus que je me suis reconnu dans ce qu'elle te faisait dire de moi, autant j'y ai vu de la souffrance et encore de l'amour, tant d'amour. Alors essaye peut être ceci:
RESPIRE. Calme toi. Reprends le contrôle de tes émotions. Tu aimes. Tu es vivante. Tu es, car tu aimes. Ça brasse des affaires d'aimer mais c'est normal. Tu ressens tout cela car tu luttes contre le naturel. Je sais, j'ai fait la même chose. Mais cette colère ne sert à rien et que tu le veuilles ou non, cet amour ne peut mourir. Je le sais aussi, j'ai déjà essayé. Respire car lorsque le calme revient, tu peux faire le tri...
FERME LES YEUX. Coupe l'afflux d'informations extérieures qui vient gaver ton coeur et ton esprit. Ressens juste l'amour qui est là malgré tout le reste, ressens que la vie n'est rien d'autre que cette respiration qui te nourrit et que cette énergie qui est autour de toi et que je t'envoie (que tu sois dans mes bras, ou bien loin de moi). Lorsque je ferme mes yeux, je ressens la tienne, tu es là toujours. Simplement, invariablement. Tu es là. Tu... es... là. Je n'y peux plus rien. C'est ça et je crois que c'est là même chose pour toi. Tu es là. Je suis là. Tu ne partiras plus, je ne partirais plus... quoi qu'il se passe, quoi que l'on dise.
et VOIS. Regarde nous maintenant que tu ne vois plus rien. Regarde toutes ces vérités. Nous sommes là et rien ne peut nous arriver. C'est beau, c'est simple, c'est naturel, c'est possible. Vois que cet amour n'a rien de commun, qu'il a innondé la plaine mais ne se retira pas. Vois que je suis le mammifère marin qui veut vivre dans ce nouvel océan. Vois que toute autre chose que je fais maintenant n'est que pour survivre à ton absence, que pour tolérer la perte d'un trésor inestimable qui n'a ironiquement de richesse que pour moi. Vois que Saru n'est Saru que parce que Daisuki est à ses côtés, que c'est Daisuki qui libère Saru de son placard... Alors oui, je serai un autre, et je serai moins, si c'est sans toi. Vois que je peux le faire, mais vois que je ne veux pas le faire... Vois finalement que Saru ne meurt pas, pas plus que Daisuki. Ils peuvent peut-être être muselés, tablétés mais mets les à côté et les revoilà, encore et encore...
À bientôt amour