(alt-J dans les oreilles, un poupou tout chaud sur les genoux)
Tu m'as mis un doux sourire sur les lèvres. un haha dans la tête.
Je ne cherche pas à disparaitre ni à imposer un quelconque silence. Comme tu le dis bien, disparaitre ne sert absoluement à rien puisqu'on ne peut disparaitre à ses pensées ou d'un sentiment qu'on incarne. J'essaye de me détacher peut être, de devenir indépendant de "toi", j'essaye de ne plus avoir envie de te parler de tout ce que je veux faire ou j'ai fait, de ne plus penser à planifier mes choses en fonction de "toi" ou d'un peut être "toi". Ça j'essaye comme je peux, tant bien que mal. Entre autre, cela veut dire de ne plus me connecter, de ne plus être à côté de mon téléphone...
Prisonnier, je sais bien que je le suis. Dans ta tête surement, même si cela je ne m'en rends pas compte, mais je le suis aussi de mon amour pour toi. J'ai moi aussi compris que malgré les efforts rien ne changera, que tu seras là en moi. Toujours. Femme de ma vie. Rencontre de ma vie. On ne rencontre qu'une fois quelqu'un comme toi (et heureusement). Je ramperai devant toi avec bonheur et je serai ton esclave de joie si jamais tu venais à me dire oui. Encore. La passion et l'inspiration déborderaient à nouveau de moi et je les diffuserais à nouveau. Le sexe redevriendrait bonheur et connexion cosmique.
Nos vies sont connectées, ce message que tu écris, encore, me le prouve, encore. J'en suis pas trop surpris, un peu nostalgique et je sens ces petits papillons dans le ventre qui ne se réveillent que lorsqu'ils savent que tu n'es pas loin.
Parenthèse: (parfois je ne sais pas vraiment qui est prisonnier de qui en fait. Je crois que c'est l'amour que je te porte qui est prisonnier en moi, de moi. Il aimerait sortir, vivre sa vie, mais doit se taire et survivre de pain sec et d'eau. Prisonnier d'un souvenir coloré de liberté pure, prisonnier d'un souvenir de ce qu'il a été. Prisonnier car il ne meurt pas malgré qu'il ne soit plus nourri.)
Parenthèse 2: (tu sais, je ne fais aucune offensive silencieuse. Le silence, il est là depuis que je sais que tu ne pouvais pas venir. Même après, même en te revoyant, même en te parlant, le silence était là. Dans ces moments, je dois être quelqu'un d'autre, taire ce que je pense et ressens vraiment. Raconter les choses en retirant leur essence. Il n'y a pas d'offensive, juste de une sorte d'attente et de manière de vivre avec ce qui est écrit ci-dessus.)
Sinon, mes tentatives de te raconter ma nouvelle vie sonnent surement maladroites, mais ce n'est pas pour me faire sortir de ta tête. C'est plutôt pour te dire que doucement je m'en sors. Je sais que ma vie ne pourra pas être aussi "tout" que ce qu'elle aurait pu l'être avec toi, mais je peux trouver du bien et du bon aussi ailleurs. Doucement, je construis, je bâtis à partir de matière brute, moins noble, moins facile, moins naturelle, mais avec l'effort ça fonctionne et je me permets même des moments de joie, différente, mais c'est de la joie.
Je ne veux pas sortir de ta tête, je ne veux pas que tu sortes de la mienne. (de toute façon on sait qu'on ne peut pas)
Au fait pourquoi n'est on pas ensemble et heureux déjà? J'oublie toujours ce qui peut être plus fort que nous...
Désolé, je ne veux pas te faire revenir la dessus... à bientôt. (sourire)