Tu commences en me disant de t'emmener... puis tu finis en m'étouffant tout en espérant que je ne serai pas juste une trace...
Je ne peux pas t'emmener, puisque je ne pourrais t'offrir ce que tu désireras.
Je ne serai pas un souvenir car je suis une partie de toi. Tu ne serais pas la toi d'aujourd'hui si ce n'était pas de moi. Je ne suis pas une trace, je suis un morceau de toi.
Souviens toi de ça toujours.
Souviens toi aussi comment cela a commencé (ça raisonne bizarrement tu trouves pas?):
J’ai souvent connu les joies des plaisirs passionnés
Tout est renouveau à chaque fois, c’est l’effet que ça fait.
Ce qui est marrant avec ça, c’est que tout peut arriver…
Ma vie est comme ça, je n’ai pas à discuter
Il y a des robes et des bas, une sorte de fatalité.
Et dans ces robes il y a des voix, qu’il est plaisant d’écouter.
Mais dans mes rêves, est-ce que je désire moins que je n’aime?
Dans mes rêves,
Ces voix me racontent tout bas, tous leurs petits secrets
Elles s’éprennent de moi et je suis intéressé
Et même si ça se voit, j’aime à m’abandonner
Dans l’éveil,
Il est bien sur parfois, difficile de se relever
Quand on veut tout à la fois, sans jamais patienter
On ne pense pas au résultat et il faut déjà penser.
J’ai jamais su être rationnel, d’ailleurs comment est-ce qu’on fait?
Finalement t’es passée, regarde comme mon cœur bat,
Tu as quelque chose de changer depuis la dernière fois,
Je sens que je vais aimer, ces cheveux et cette voix.
Tu es réincarnée… Mais comment fais-tu ça?
Peux tu t’imaginer, ce que tu déclenches en moi
Lorsque je te retrouve dans une autre que toi…
La passion (pas du karaté)
Je suis un passionné
Et j’en suis, le premier désolé.
Car la passion est excès, et brutale,
Une incarnation qu’on dit parfois létale.
Toujours, sa morsure se referme subtilement.
Insinueux malaise qui court dans le sang.
Une contagion lente, délicieusement déplaisante,
Qui abime les nuits, et que pourtant, je remercie
Rien ne sert de lutter, avant d’atteindre le fond.
Et même de creuser un peu, avec de la boisson.
Le calme revenu, placer la bien venue,
Ici, judicieusement, dans l’agrandissement.
Je suis un passionné
Et j’en suis, le premier désolé.
Car la passion fait souffrir d’avoir du plaisir.
Car maintenant, j’aimerai toujours et aussi, dans une autre que toi.