Te garder

Le 29/11/2015

J'adore quand tu m'appelles ma belle.

J'étais contente hier d'avoir de tes nouvelles. Mais je trouve difficile de savoir que tu passes des temps si difficiles. J'aimerais pouvoir te protéger et t'offrir un peu de calme. Je me sens tellement impuissante dans ces situations. Impuissante face à ta souffrance. Dans des moments comme celui-là, j'ai l'impression que tu es tellement loin. Devant l'impossibilité de te rejoindre, devant ce décalage qui nous séparent, je me sens comme à l'autre bout du monde. 

J'ai pensé à toi aujourd'hui. Je me suis dit que tu aurais aimé cette journée. Toute ma famille était réunie pour aider mon grand-père à couper son bois. La journée était belle. Mes pensées se sont accordées avec le temps - elles étaient belles, claires, douces. Je me sentais bien, tout simplement. Bien avec toi dans ma tête. J'étais loin de toutes les difficultés qu'on a vécues au cours des derniers mois, loin de tous les reproches qu'on nous adresse. Il ne restait plus que le beau - il ne restait plus que toi, que ta beauté, que le bonheur que tu m'apportes. Aujourd'hui m'a fait beaucoup de bien. J'avais les idées claires, et il était clair que je veux te garder dans ma vie. 

J'espère que tu as bien profité de ta journée à Montréal. Je retourne demain terminer de corder le bois chez mon grand-père. Donne moi de tes nouvelles, si tu en as la chance. 

Je t'aime, tout simplement.