Si tu savais comme je suis à toi et que tu ne me perdras jamais. Pas dans l’amour, pas dans le partage de ce même regard que nous avons sur la vie et la beauté. Si tu me perds c’est comme compagnon de vie mais c’est tout.
Par contre, laisse moi juger si nos échanges sont encore doux ou non. Laisse moi ressentir si tu es plus amer que douce. Pose toi la question si tu veux mais ne fais pas de conclusion.
Je suis toujours complètement amoureux de toi. Je considère toujours que tu es la femme de ma vie et même si j’essaie autre chose pour aller mieux, je fais souvent face à ce désir refoulé que tu incarnes. Par contre, je me suis protégé un peu de toi en me disant que je pouvais vivre avec cet amour sans le vivre et ça fonctionnait. Ça fonctionnait aussi car j’imaginais que tu étais heureuse avec ton choix et que ton bonheur (même sans moi à tes côtés) était le plus important. Reprendre contact avec toi dans ces conditions était donc doux et pas du tout amer.
Depuis peu, par contre, nous avons rééchangé des mots plus profonds, plus intimes, partagé des désirs et tu as dit et je me suis plu à en reparler plusieurs fois: « on va finir ensemble n’est ce pas » et l’autre de répondre « oui, c’est sur ». Sous la douceur de ces mots, l’amer se cache un peu pour moi car te savoir à nouveau si proche, et surtout encore là... ne me donne plus du tout envie de faire autre chose. Je veux, à nouveau, tout lâcher et être avec toi. Tu emplies, à nouveau, toute ma vie et toute ma tête. Je pensais juste pouvoir être flatté de cela mais, c’est si important pour moi, encore d’aboutir avec toi, que cet espoir renouvelé me fait replonger.
Douce, tu le seras toujours. Amer tu ne le seras que si tu me gardes dans cette indécision. Être avec toi est un environnement important pour mon épanouissement, celui qui me tente le plus. Savoir que tu le voudrais aussi, mais sans savoir quand, peut être même sans savoir si ça arrivera, c’est ça qui est dur...
Je peux vivre à essayer de te rendre heureuse, je peux vivre à te savoir heureuse avec un autre, mais il me sera toujours difficile de vivre avec ton amour et tes yeux d’amour si c’est pour rester en retrait à attendre.
Pour moi la vraie question n’est pas « suis-je plus douce ou plus amer pour lui? »... mais plus « puis-je lui dire ce que je veux vraiment de lui? Où est sa place avec moi? »