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J'aimerais...

Le 17/11/2017

Te revoir.

Te sentir.

Te toucher.

T'embrasser.

Te voir sourire. 

Te caresser les cheveux.

Te regarder travailler.

T'écouter me parler de toi.

T'entendre jouer de la musique.

T'accompagner dans tes activités.

Tant de choses que j'ai pourtant refusées...

Me comprendre.

 

Pas pareille

Le 17/11/2017

Amour, tu me manques. 

Le monde est différent sans toi. Il est à la fois familier et nouveau.

La lumière, les objets, les tâches à faire restent les mêmes, et pourtant, je les vois différemment. 

Je dois apprendre à leur trouver un sens sans toi. Ce n'est pas facile, car tu es en fait toujours là, en moi.

Présent et absent à la fois. 

Le temps coule, et l'amour demeure.

Sans toi, la vie est pas pareille. 

 

Sentir

Le 17/11/2017

Ton odeur, elle me manque. 

Je ne me rappelle pas très bien d'elle, mais je sais que je l'aime. 

Te sentir, pour me sentir bien...

 

Hiver

Le 17/11/2017

Je ressens un froid glacial dans ma cage thoracique. Un vrai froid.

L'hiver a commencé en moi. Tout entre en dormance. 

Je veux que mon cerveau fasse la même chose. Qu'il dorme, le temps que l'hiver passe. 

Sans toi c'est l'hiver. 

Raton

Le 17/11/2017

Kamishibai... T'es redevenu mon journal intime. 

De théâtre de l'amour, tu es devenu pathétique journal intime. 

J'ai la souffrance qui coule dans mes veines. Par chance, mes masques sont encore plus forts que ma douleur. Personne ne la voit. Pourtant, elle m'innonde. La nuit, c'est là qu'elle déborde. C'est le seul temps que je lui accorde pour se montrer. La souffrance, c'est comme un animal nocturne. 

Parlant d'animal nocturne, j'ai vu un raton laveur tantôt. Un magnifique raton. Je l'ai vu mourir sur la route. J'ai vu ses yeux apeurés devant les autos qui filaient à un rythme qui n'est pas animal. Un rythme empressé que seul les humains connaissent. Le rythme de ceux qui n'ont pas le temps. Pas le temps de ralentir, pas le temps d'arrêter, même devant une vie en détresse. 

Moi j'en ai du temps. Trop même. Je suis réglée sur celui de ton amie la tortue. Raton, je suis retournée pour te chercher, mais tu étais déjà parti. J'ai vu ton corps, mais ta vie n'y était plus. J'ai probablement prit trop de temps à saisir que je devais retourner vers toi, alors tu es parti. Je t'ai mis sous une épinette, bien caché. Je voulais pas que les travailleurs du matin te regardent avec dégoût, et que les messieurs de la ville te ramasse comme une ordure. 

J'ai flatté ta tête, tes oreilles. T'étais vraiment doux. 

J'ai vraiment eu espoir que la magie opère cette fois, que je revienne, et que tu sois encore là. Je t'aurais fait une place chez moi. Je t'aimais déjà. 

Mais la magie, c'est pas quelque chose qu'on voit souvent. Et quand elle passe, faut-il encore la saisir. 

Petit raton, je me si sens seule. J'ai envie de te rejoindre. Je suis tannée d'être en retard, et de rater la magie qui se présente à moi. Je suis tannée de mon temps - celui de la tortue. J'ai plus envie qu'il m'impose ses règles et de subir ses contre-temps. 

Me ferais-tu une place sous l'épinette, raton?

Je t'aimerai

Le 17/11/2017

Parfois mal, souvent bien, mais toujours je t'aimerai. 

 

Qui es tu?

Le 17/11/2017

Tu es partie et je ne sais toujours pas pourquoi?

Je suis encore complètement perdu même si j'aimerais bien me faire croire le contraire.

Je ne trouve toujours aucun sens à notre obligation d'éloignement.

Qui es tu?

Je suis habité par mon amour pour toi et je ne sais pas comment me libérer.

Tu es partie mais tu es dans ma tête.

Je t'aime sans compromis et c'est plus fort que moi.

Mais qui es tu?

La femme de tous les noms de la beauté

Le 08/11/2017

Daisuki, amour, Beauté, renard, muse, désir, refuge, havre de paix, rêves, partenaire, environnement, moteur, espoir, avenir, main dans la main dans un lit de vieux jours... peu importe. Tu es tout et plus rien ne fait de sens.

Je relis le dernier billet... bon sang, tu dis que tu es là, presque...

Renard!!!?? Que s'est il passé? Pourquoi n'y es tu pas finalement?? Je suis là... je t'attends, ma main est là...

Je lis ton journal intime maintenant car j'ai fait l'erreur de me reconnecter et voilà que ce qui faisait bien peu de sens, n'en fait plus du tout. Tu souffres et moi aussi.

En ce qui me concerne, je souffre tout autant à essayer de t'oublier qu'à supporter l'attente de ta venue. Le fait que tu me flushes encore et encore au bénéfice d'un autre, d'une autre vie devrait pourtant me convaincre de la vacuité de mes espoirs... Mais non, je lis encore et encore la détresse et le manque qui semblent t'habiter alors que l'on se perd... elle me touche cette peine et je la partage tant.

Ça ne fait pas de sens!!!! PAS DE SENS! Pourquoi devrions nous nous infliger cette distance, ce manque, cette souffrance alors que l'amour est là, pur, simple et vrai. Il est tenace et puissant... enraciné. Quelle force ou principe nous oblige à ne pas le vivre? Tu sembles souffrir tellement (et moi donc!)... Pourquoi Beauté? pourquoi nous faisons nous tant de mal à lutter contre nous? Ça n'a pas de sens...

J'ai ramassé tous tes objets pour les mettre dans un carton... ensemble dans cette boite, je sentais la puissance de notre lien... dessins, bricolages, mots, simple morceau de papier déchiré, froissé, mais dont la force vient de tout l'amour qui lui est associé en moi. Ça n'a pas de sens. Ce carton contient la vie, la magie, le vrai lien, le vrai but... Tout enfermer comme ça, c'est la mort qui reste, c'est le médiocre, les messieurs gris...

Je ne veux pas d'une vie sans toi. Renard, viens et prenons une décision d'adulte... celle de vivre ensemble, de transformer le rêve en réalité, celle de rediriger l'énergie vers le beau et le bon plutôt que de l'utiliser pour survivre, plutôt que de l'utiliser à combattre l'odieux.

Daisuki, amour, Beauté, renard, muse, désir, refuge, havre de paix, rêves, partenaire, environnement, moteur, espoir, avenir, main dans la main dans un lit de vieux jours... peu importe, tu as tous les noms de la beauté et tu as mon amour inflexible.