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Je ne serai pas longue. Je veux seulement que tu saches l'essentiel. 

Je n'ai pas reculé. Je suis au même endroit qu'hier. 

Je crois seulement que je ne suis pas rendue à ta main encore. 

7-4

désolé pour tout

Je n'aurais jamais du te dire mes sentiments

Je regrette d'avoir été si naif sur les capacités de 2 êtres de s'aimer

Je n'aurais jamais du te laisser entrer en moi si profondément et toi non plus tu n'aurais pas du me laisser entrer en toi

Nous n'aurions pas du croire que l'amour pouvait finir bien

Nous n'aurions jamais du croire que notre amour pouvait être spécial ou différent

Nous n'aurions jamais du croire que nous méritions ça

Nous avons aimé un mythe, un espoir, une utopie

Je regrette

Je n'en peux plus et j'abandonne

J'abandonne ma vision, je t'abandonne, je nous abandonne

Ce que j'essaie d'être n'existe pas. Ce que j'essaie de façonner n'existe pas

Tu avais raison depuis le début. Il n'y a que du mal à se faire, et les gens ne changent pas

Je suis vide et pourtant je me sens plein de honte

Comment ai-je pu croire que je pouvais mériter cette beauté?

Je regrette d'être moi, d'avoir cru en moi

J'ai honte d'être si naif

J'en arrache un peu depuis 2 jours.

Je pensais avoir développé une petite carapace de protection, un petit équilibre... mais si ils sont bien là, je les trouve bien fragiles.

Je pense tout simplement toujours à toi. Je ferme les yeux et vois les courbes de tes hanches, je vois tes yeux de gazelle, je vois ta bouche et comment elle se tort quand tu es excitée. Tu es bien là, complètement, avec moi. Je ne peux tout simplement rien faire d'autre que de penser à toi. Tu es sous ma carapace... 

Je n'ai de cesse de vouloir te parler, d'entendre ta voix, d'écouter tes histoires, ce qui se passe pour toi. Ces moments me manquent tant et je n'ai à nouveau plus aucune envie de connaitre autre chose que ce qui te concerne. Tout le reste goute le carton... le carton gris.

Sans tout ça, je comprends que je me sens tout simplement incomplet. Pourquoi une autre personne pourrait-elle être la brique qu'il me manque pour être un tout...??

Partout où je regarde, peu importe les futurs que j'imagine... tu es toujours là. Tu en fait toujours partie. Tu as le don d'ubiquité en moi. Tu es la brique qui me rend complet.

Une personne que j'apprécie beaucoup m'a dit d'essayer de retrouver mon équilibre en me poussant d'elle. Je ne sais pas si c'est réellement ce que j'avais besoin de faire. Cependant j'avais assurément quelque chose à chercher et à trouver pour toucher à cette paix que j'ai connue et que je recherche maintenant tant à embrasser et surtout le plus souvent possible.

Durant des méditations, je revis, au moins partiellement ce sentiment de paix et les souvenirs qui surgissent avec cette sensation. J'ai compris lors d'une méditation que cette paix était arrivé au moment où j'avais compris ce que je voulais dans la vie. Que j'allais pouvoir arrêter de courir après cette recherche frénétique de "qu'est ce que je veux dans la vie". Cette paix était si relaxante, si douce, que j'ai voulu m'y accrocher à tout prix. En recherchant absolument et totalement à me coller à ce que j'avais trouvé, à cette certitute, j'ai même fini par la perdre tantôt en me débatant comme un fauve bléssé et frustré ou tantôt en me ternissant comme un fauve en cage.

Une grande conclusion est donc que la paix est fragile. Certes, elle apparait alors que l'on fait de grands pas comme celui de trouver ce que l'on cherche. Mais elle peut aussi repartir comme par exemple lorsque trouvée, la destination convoitée ne peut être atteinte. La paix ou l'équilibre n'est donc pas un état stable. C'est un état difficile à construire et facile à perdre. C'est un état rare, donc, et ce doit être pour cela qu'il est si bon et si recherché. 

Aujourd'hui, après une longue méditation, j'ai pu touché à ce qui sera ma prochaine paix. Mon défi, et je l'accepte, est de vivre avec toi et cela avec ou sans toi. En effet, il m'est apparu clairement que je ne pourrai pas tuer ce que tu es pour moi. En fait je n'en ai pas du tout envie. Tuer ce que tu es pour moi c'est tuer une énorme (et belle) partie de moi. Et cela je ne le veux pas. Par contre, te garder en vie en moi aura pour conséquence de me faire conserver l'espoir qu'un jour nous serons ensemble, oui, c'est certain, mais cela est-il si grave? Aujourd'hui cet espoir me fait mal, encore un peu, car je vois le temps passait et le temps se perdre à tourner autout du pot... Donc oui, je ne me le cacherai pas, cet espoir est la source de frustrations mais sincèrement, à côté de la grandeur de l'amour que je te porte... cette douleur est bien peu de chose. Alors un autre fait s'ajoute à la liste qui ne cesse de s'allonger: je t'aime, je veux vivre avec toi, tu m'aimes, nous allons finir ensemble et maintenant: je ne pourrai jamais tuer ce que tu es en moi.

La conséquence est donc simple: je dois maintenant apprendre à vivre avec toi en moi. Tu es entrée si profondément en moi que je ne peux pas espérer t'oublier ou passer à autre chose. Je ne le veux honnêtement même pas. Je dois donc apprendre à vivre avec... apprendre à vivre avec elle en moi... ne pas essayer de m'enfuir ou de me cacher d'elle. Elle est là, partout. Comment me cacher de ce que chacune de mes fibres ressentent? Quelle hypocrisie cela serait! Non, je n'ai pas le choix, je dois apprendre à vivre avec elle et cela avec ou sans elle dans mon quotidien. Peut être cela voudra-t-il dire que je ne pourrais jamais revivre cela ailleurs, mais franchement... je l'ai déjà, alors pourquoi chercher ailleurs et puis encore une fois, quelles sont les chances réellement de retrouver cela une seconde fois. Peut être cela veut-il dire que je vivrais dans l'attente? Il y aura plein de façon de vivre dans l'attente. Attendre ne veut pas dire s'ennuyer. Je ne serais simplement plus apte à me connecter avec une autre de la même façon mais il en existe surement tant qui ne chercheront pas plus que ce que j'aurais à leur offrir. Toi je te donne tout. Elles, elles n'auront qu'une partie.

La paix, l'équilibre, je les vois donc dans cette démarche puisque je ne renie pas l'amour de Saru. Cet amour est, il existe et existera à travers toi. Pour le moment, ce n'est qu'une idée mais elle est vraie et je ne la renie pas, même si je devais faire autre chose de mon quotidien. De même, puisque je t'ai déjà choisie et que je le referai encore, je me pardonne déjà puisque ce sera toujours le cas; c'est toi que je veux. Je n'ai pas pour mission de sacrifier mon bonheur et surtout pas à la morale humaine. Quoi que je fasse et où que je sois, je serai là pour toi car c'est ce que je souhaite et je ne m'ennuyerai pas dans l'attente... devrait-elle même durée jusqu'à la fin. Ainsi, la paix je la gagnerai en gagnant à tout coup. Je gagne si j'attends même une vie. Je gagne si elle vient. Je gagne à tout coup. Le bien et le bon sont à moi. Oui je gagne plus dans un cas que dans l'autre, mais l'important c'est de gagner, c'est d'avoir un bilan positif, d'avoir l'impression de le mériter, d'avoir travailler fort pour l'obtenir.

Je ne demande donc rien aujourd'hui. Je n'ai que des sensations à décrire: Tu me manques. J'aimerai te serrer dans mes bras. J'aimerai être en toi et voir au fond de tes yeux. Je t'aime. Je sens que tu ne vieilliras jamais en moi. Ton odeur est délicieuse. Le temps s'ajoute à la liste des choses qui ne me feront plus peur. La beauté que je vois en toi est quelque chose d'unique puisque personne ne peut la voir de la même façon. Je serai là. Je t'aime (oui je l'ai déjà dit mais celle là est plus forte que les autres et mérite d'être mentionnée au moins 2 fois).

Bonne nuit daisuki... grand amour... ça te va tellement bien  

Encore il y a eu le viens j'ai envie de te voir, le on peut aller boire une bière, le on peut faire qu'un char, le regarde comme on s'aime, le regarde comme on se désire, le regarde comme c'est bon, le je me perds dans la joie de tes yeaux, le on ne eut pas faire autrement que de finir ensemble, le merci d'exister, puis il y a encore eu le on fait n'importe quoi, le c'est impossible, le je ne suis pas prête, le il faut retrouver notre équilibre, le statu quo.

Encore le malaise, le cylce des papillons dans le ventre qui maintenant redeviennent des chenilles.

Je t'aime plus que tout Daisuki. Pourquoi n'est-ce pas assez?

Tu n'arrives pas à t'engager..., à sauter dans le vide...

Comprends que je suis en bas. Je t'attends.

Quand tu sauteras, je serai là.

Je reprends le clavier seulement car je vois maintenant que la crisse de folle semble se calmer... ;)

Oui je peux te dire que tu es une crisse de folle, car crisse que je t'aime toi et ta folie. Tu es d'ailleurs la plus belle, la plus désirable et la plus magnifique des crisses de folle, celle que j'aime du plus profond de mon coeur, celle qui peut crisser tout ce qu'elle veut et mettre autant de folie qu'elle peut... ça ne changera rien. Elle sera aimée, par moi, un point c'est tout.

Je t'ai lu cependant. Je ressens ton mal, ton manque. Je suis aussi en peine que toi. Mais pourquoi je te menacerais? Pourquoi je te dirais des choses que je ne pense pas? Pourquoi je salirais ce qui est beau. Pourquoi je te mentirais? Je peux essayer de t'oublier, de prendre une distance mais mentir sur cet amour... pourquoi? Alors, je ne te dirais que ce que je pense; Je t'aime toujours autant, je ne veux pas te perdre, tu es la femme de ma vie, tu es mon choix de l'amour, celui qui apaise mon corps et nourrit mon coeur. Je désire toujours autant que tu entres dans ma vie pour vrai, pour longtemps, pour enfin me sentir comblé.

C'est drôle mais cette méchanceté que tu as déversé ces derniers jours, je l'ai regardé comme on regarde un film de série B. Je n'y croyais pas, ce n'était pas toi, elle avait vraiment l'air d'un appel de détresse. Autant je n'ai pas cru en elle, pas plus que je me suis reconnu dans ce qu'elle te faisait dire de moi, autant j'y ai vu de la souffrance et encore de l'amour, tant d'amour. Alors essaye peut être ceci:

RESPIRE. Calme toi. Reprends le contrôle de tes émotions. Tu aimes. Tu es vivante. Tu es, car tu aimes. Ça brasse des affaires d'aimer mais c'est normal. Tu ressens tout cela car tu luttes contre le naturel. Je sais, j'ai fait la même chose. Mais cette colère ne sert à rien et que tu le veuilles ou non, cet amour ne peut mourir. Je le sais aussi, j'ai déjà essayé. Respire car lorsque le calme revient, tu peux faire le tri...

FERME LES YEUX. Coupe l'afflux d'informations extérieures qui vient gaver ton coeur et ton esprit. Ressens juste l'amour qui est là malgré tout le reste, ressens que la vie n'est rien d'autre que cette respiration qui te nourrit et que cette énergie qui est autour de toi et que je t'envoie (que tu sois dans mes bras, ou bien loin de moi). Lorsque je ferme mes yeux, je ressens la tienne, tu es là toujours. Simplement, invariablement. Tu es là. Tu... es... là. Je n'y peux plus rien. C'est ça et je crois que c'est là même chose pour toi. Tu es là. Je suis là. Tu ne partiras plus, je ne partirais plus... quoi qu'il se passe, quoi que l'on dise.

et VOIS. Regarde nous maintenant que tu ne vois plus rien. Regarde toutes ces vérités. Nous sommes là et rien ne peut nous arriver. C'est beau, c'est simple, c'est naturel, c'est possible. Vois que cet amour n'a rien de commun, qu'il a innondé la plaine mais ne se retira pas. Vois que je suis le mammifère marin qui veut vivre dans ce nouvel océan. Vois que toute autre chose que je fais maintenant n'est que pour survivre à ton absence, que pour tolérer la perte d'un trésor inestimable qui n'a ironiquement de richesse que pour moi. Vois que Saru n'est Saru que parce que Daisuki est à ses côtés, que c'est Daisuki qui libère Saru de son placard... Alors oui, je serai un autre, et je serai moins, si c'est sans toi. Vois que je peux le faire, mais vois que je ne veux pas le faire... Vois finalement que Saru ne meurt pas, pas plus que Daisuki. Ils peuvent peut-être être muselés, tablétés mais mets les à côté et les revoilà, encore et encore...

À bientôt amour

T'avais raison après tout... T'aimes mal et tu fais mal. 

T'as déjà ta prochaine victime. Ça sera à son tour de souffrir de ton amour.

Je ne savais pas, mais je t'avais déjà perdu. Même sans elle, tu n'es plus la personne que j'ai aimée. 

Saru, tu me manques. 

Dis-le-moi froidement. Menace-moi!

J'ai besoin de l'entendre, de le lire: "Karelle, je ne veux plus te voir, te lire, ou t'entendre". Je veux que tu m'interdises de te contacter, que tu sois fâché et que tu me cries que tu veux la paix. 

Je veux que tu me dises que je suis une crisse de folle, que je pourris ton existence, que tu souhaites que je disparaisse. 

Dis-moi que tu l'aimes. Sois convaincant! Fais-moi mal! J'ai besoin d'un choc de la sorte pour ne plus te contacter.  

Dis-le-moi stp! Menace-moi d'appeler la police, de me salir sur la place publique, n'importe quoi! Mais donne-moi une bonne raison de ne plus te contacter, car là, c'est vraiment difficile de ne pas le faire.

J'aurais toujours envie de te voir, même après des menaces, mais fous-moi assez la trouille pour m'empêcher de le faire à nouveau.

Je suis faible, et je t'aime. 

Ça prend quelque chose de gros pour contrer ça. 

Donne-moi quelque chose qui me permettra de te laisser aller, de te laisser reconstruire ta vie avec elle.