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Kdo sans prétention

Le 31/10/2015

Tu m'as offert ce dessin, je t'offre ce qui spontanément s'est créé entre le texte que tu peux relire plus bas dans ce blog et la musique de ce fameux dimanche soir.

En espérant avoir ton indulgence en ce qui concerne la finission.

Je ne l'avais pratiquée que 2 fois et je vois qu'il y aura quelques petits ajustement de texte à faire mais j'avais trop envie d'immortaliser ce qui semblait vouloir si facilement s'agencer.

Comme tu le sais il est très nouveau pour moi de partger cela avec quelqu'un mais cela me parait naturel avec toi et je n'aurai partagé celle là en particulier avec personne d'autre, puisqu'après tout elle est à toi. J'ai travaillé la musique de 6:00... elle suivra peut être bientôt.

petit mot

Le 31/10/2015

Désolée, je t'ai manqué tantôt. J'aurais aimé te parler avant la fin de semaine.

J'espère que ton karaté t'a fait du bien. 

Merci encore pour le casse-tête. J'ai adoré!! 

Dors bien.

7-4

N'en doute pas

Le 30/10/2015

Je sais que c'est une période difficile. Que les questions et les reproches abondent. Que tu vis les changements les plus importants de ta vie. Que tu dois supporter et rassurer alors que tu es toi même à la recherche de réponses. Que le travail à faire sera ardu et long. Que les gens doutent de toi, des gestes que tu as posés.

Je sais tout ça. J'espère seulement que tu sais, tout comme moi je sais, que tu es une personne admirable, et fondamentalement bonne. 

N'en doute pas. S'il te plaît. 

Je veux seulement m'assurer que tu ne laisseras pas les autres t'encourager à nourir le mauvais poisson. 

Je pense à toi. xxx

Retrouvailles

Le 29/10/2015

Quel plaisir de lire ces lignes. Oui une partie de moi savait que tu pensais à moi, à nous, mais il existait toujours le doute que l'oublie s'installe, que tu retrouves le gout de ta vie sans moi. Pourquoi voulais tu enlever ces lignes? Elles sont si belles. Elles me rappellent pourquoi je me suis éveillé, pourquoi seule toi as réussi à le faire. Car tu m'aimes tel que je suis, sans que j'ai essayé de te séduire avec mes fausses promesses. Je suis ici maintenant avec cette tristesse et ce calme en train de t'écrire car je me retrouve et j'aime ce que je découvre. Contrairement à toi, je n'avais pas pleuré depuis des années et voilà que tu arrives, que tu me ressensibilises. Voilà que mon coeur se sent à nouveau fragile et surtout trop petit. Moi aussi, j'ai aimé ton goût et j'aimerai le connaitre à nouveau. Ta peau me manque.

Je ne sais pas comment seront nos retrouvailles... je veux dire les physiques. Mais chaque fois que je regarde ta photo, mon coeur s'appaise, tout se calme, une certaine certitude me gagne -je t'aime- et je sais que j'aurais envie de te serrer dans mes bras. J'aurai envie de déposer un baiser sur tes lèvres. J'aurai envie de caler ma tête sur tes cuisses et que tu me carresses les cheveux alors que mes mains chercheront à t'effleurer, l'une le genou et l'autre le bas de ton dos. Nos retrouvailles elles seront simples et belles. Par contre avant de pouvoir à nouveau me lancer du haut de la tour, il me reste des retrouvailles à faire. Celles avec moi même. Je ne veux plus jamais souffrir et faire souffrir comme je l'ai fait. J'avais préparé hier, couteau, briquet et volonté. j'étais bien décidé de graver encore tout cela quelque part sur mon corp. Finalement, j'ai crié -hurlé aux loups-, j'ai tenu. Et je ne suis pas tombé dans le piège, alors que cela aurait été si facile de répondre aux vieux démons... ces retrouvailles là, je les ai manqué et je suis fier de moi.


Pour aider la "trouveuse"... voici quelques pistes:  

L'humus à la betterave... hum... moi je vais adorer... eux on ne le saura que au moment où ils l'auront dans la bouche.

Mme Miaguie s'entend bien avec tous les chats... cependant pour elle, bien s'entendre s'est s'ignorer.

Peu de chance que nos enfant aient les yeux bleus. Pour cela, un de tes parents doit les avoir bleus et ils auraient alors une chance sur 4.

Je te montrerai à jardiner, à enlever les gourmants des tomates, à cueillir les feuilles de salade, à faire pousser les betteraves pour ton humus. Il n'y a rien de compliquer. Il faut juste donner du temps et observer.

Tu aurais carte blanche pour la déco. J'ai maintenant bien plus de plaisir à profiter d'une décoration que de la faire. Je sais que tu as bon gout et les idées de déco intérieur et extérieur dont tu as parlé m'oblige à te dire que si tu ne peux les réaliser chez toi, alors il te faudra les faire chez moi.

L'amour que je te porterai pourrait s'étioler, car l'amour a cela de beau qu'il est éphémère. Cependant, le bien être que j'ai en t'aimant et la vie que j'aurai alors que je te donnerai cet amour, me pousse à croire que celui-ci sera fort. La question pour moi n'est pas tant dans la disparition de cet amour mais plus dans sa réalisation quotidienne. Comment t'offrir ce que tu veux sans faire les mêmes erreurs que j'ai faites? Comment être moi et être celui qui te comblera? Il faudrait à la fois que j'accepte d'avoir des défauts dans mon amour pour toi et à la fois que tu te satisfasses de ce que je serai... Une équation qui me parait parfois à plusieurs inconnues...

L'impossibilité s'embellit rien à mes yeux. Encore une fois, te vivre me semble la chose la plus sensée au moment où ma tête et ses tempêtes se seront calmées. L'impossibilité n'embellit pas à mon avis, mais le quotidien pourrait ternir si les attentes sont trop élevées.

Te trouver plate, me parait chose difficile. Être agacé par une manie, peut être, mais une femme si peu banale sera difficilement plate.

Je ne pourrai regretter de t'avoir choisie, car je ne te choisirai pas. Ce n'est pas toi ou elle. Elle, je l'aime mais cet amour devient impossible à vivre. Trop de passé construit sur des erreurs, trop de douleur au souvenir de ce qui s'est passé, trop de colère et trop brisé pour être recolé. Cet amour, c'est un magnifique vase en porcelaine de chine avec de beaux motifs peints à la main. Malheureusement, il s'est brisé et même si tout les morceau sont là, certains dépassent, ici la fissure se voit et parfois malgré la récupération de tous les morceaux, un petit trou subsiste. On ne peut que reconnaitre que ce vase a été beau, mais il ne l'ai que dans le souvenir de ceux qui l'avaient vu alors qu'il était encore intact. Je ne te choisis donc pas à la place d'elle, je te choisis après elle. (ce qui n'est peut être pas le cas pour toi par contre).

Je ne sais pas encore comment cela se matérialisera, mais je te dirai si je ne suis pas satisfait au lit. Et je ne vois pas pourquoi ce serait le cas. J'ai eu une vie sexuelle. Je peux et j'espère sincèrement en avoir une autre. Et une autre se devra d'être différente. Je crois qu'elle peut être différente et pourtant magnifique. J'espère être à la hauteur de tes attentes... que j'ai maladroitement compliqué.

 

 

Les derniers jours

Le 28/10/2015

Pour que tu comprennes où j'en suis dans ma réflexion. Par où je suis passée au cours des derniers jours. Je ne sais pas où je serai demain. 

 

Samedi

J'ai envie de t'écrire. Pourtant je sais que je ne dois pas le faire. Que si je veux que ton coeur guérisse, je dois te laisser du temps. Le mien, mon temps, tu le meubles complètement. Je suis là, chez moi, et je n'ai pas envie d'y être. J'aimerais être seule. J'aimerais avoir la liberté et le droit de penser à toi, sans me sentir coupable. J'ai passé une bonne partie de ma journée couchée dans le lit. J'ai de la peine, et j'ai peur. Peur de te perdre, et aussi de manquer l'occasion d'une vie - celle de vivre, pour vrai. C'est une drôle d'angoisse qui m'habite. Je sais que je fais la sourde oreille, que je n'écoute pas ce qui se passe vraiment en moi. Voilà un bon bout de temps que je me questionne à savoir pour quelle raison je semble avoir perdue ma sensibilité, celle m'a défini pendant si longtemps. Celle qui m'accompagnait partout depuis toujours. Celle qui m'a souvent donné envie de mourir, mais aussi celle qui m'a fait apprécier la vie au plus haut point.

 

Je crois avoir trouvé. J'ai coupé les ponts de ma sensibilité pour ne pas découvrir la vérité, celle qui bouleverserait toute ma vie. Celle qui me mettrait sous le nez que mon amour pour toi est trop gros pour être ignoré, qu'au fond de moi, j'aimerais vivre notre histoire, que je souhaite et j'ai toujours souhaité aimer et être aimé par une personne comme toi. Si ma sensibilité revenait, et qu'elle exposait au grand jour toutes ces vérités, quel autre choix aurais-je que de partir avec toi? Vois-tu, je crois que c'est parce que j'ai peur de ce qui se cache en moi que j'ai enterré ma sensibilité bien profondément. Je ne veux pas entendre ce qu'elle a à me dire. Ça serait trop douloureux.

 

Tu m'as dit quelque chose cette semaine qui m'est restée dans la tête. Tu m'as dit que je faisais peu de compliments. Ça m'a étonnée, vraiment. Mais après y avoir réfléchi, j'ai compris. Les belles choses que je vois, les compliments, ils sont là, mais je les exprime peu. Ce n'est pas que j'ai peu de compliments à offrir, mais seulement que je ne les transmets pas. J'aimerais parfois que tu vois dans ma tête. Ça simplifierait les choses. Tu verrais toute la beauté que je vois en toi. Il y a toutes ces petites choses, physiquement, qui me plaisent chez toi. Il y en a quelques-unes que tu sais déjà probablement: tes lèvres, tes fesses, tes yeux, tes mains. Mais il y a toutes ces autres petites choses que je ne dis pas, et qui pourtant me séduisent, me font craquer. Il y a ce petit grain de beauté, pâle, qui se trouve à gauche sur le haut de ton front. Je l'adore! Il y a ces petites rides qui se sont creusées sur la peau tendre devant tes oreilles. Des petits traits que j'aime caresser du bout des doigts. Le grain de ta peau dans ton cou. Je n'arrive pas vraiment à mettre des mots sur ce que j'aime, et pourtant, cette peau-là, elle me rend folle d'amour. Au-delà de tes yeux, c'est ton regard que j'aime tant. Il me donne envie de voyager dans tes yeux. De m'y perdre et d'y rester. J'adore quand tu baisses légèrement la tête, que tu regardes au sol, et qu'ensuite tes yeux se lèvent pour me regarder. Ça me donne un vertige à chaque fois. Quand tu me regardes de cette façon, j'ai l'impression que nous ne faisons plus qu'un. Et puis il y a ton ventre. Le caresser est tellement agréable. J'aime la peau de ton ventre, avec ces petits grains de beauté qui la parsèment. Et les poils, qui créent un chemin vers ton intimité. Je ne te l'ai pas dit, mais j'ai aimé ton sexe. J'ai aimé l'avoir dans ma main, j'ai aimé son goût, j'ai aimé sa grosseur, j'ai aimé sa douceur, j'ai aimé comment il entrait en moi. Je sens que je pourrais l'aimer longtemps et plus encore.

 

Et il y a toutes ces autres choses que j'aime de toi, dans ta façon d'être et de penser, que je ne t'aie pas dit, je ne sais pas pourquoi. J'ai souvent cru que ces choses étaient trop anodines pour être dites. Elles étaient là dans ma tête, parfois j'avais envie de les dire, et souvent je ne le faisais finalement pas. J'aurais aimé te dire que j'aime marcher à tes côtés sur la rue. Quand on marche ensemble, tu me fais sentir comme une enfant qui marche avec son meilleur ami à la recherche de la prochaine aventure. J'aime aussi que tu sois prof, dans la vie et dans l'âme. J'aime quand tu m'enseignes, quand tu me parles d'écophysiologie, que tu m'expliques ce qu'est l'écologie urbaine, que tu prends le temps de m'expliquer les choses qui t'anime. J'adore ton humour! C'est le mélange parfait de spontanéité, d'intelligence et de sensibilité. J'aime aussi ta passion et ta détermination. Je suis un peu jalouse de toi, de ton énergie, de ta force intérieure, de ta vivacité. J'adore aussi ton esprit de partage, de communauté. Je suis peu familière avec ça, et pourtant ça me plaît beaucoup chez toi. J'adore te voir travailler, te voir déployer des efforts et ton énergie en quelque chose que tu crois. J'adore aussi que tu sois rêveur, et un brin artiste, musicien et poète. Ta créativité, que tu exprimes aussi au travail, c'est probablement une des choses qui me plaît le plus chez toi.

 

Je pourrais en énumérer d'autres, mais je les garderai pour une prochaine fois.

 

Cet après-midi, j'ai beaucoup pensé à tes poissons. Je me suis demandé pourquoi je ne les faisais juste pas une fois pour de bon. Et à chaque fois que je m'y atèle, je change d'idée, je finis par faire autre chose. Tu sais quoi, je crois que ces poissons représentent un lien entre nous deux. Si je les termine, peut-être ne restera-t-il rien pour que tu me reviennes... J'ai l'impression que les poissons me gardent attachée à toi.


Ça m'a fait du bien de t'écrire. Je pense tellement fort à toi, que je me dis que tu dois presque m'entendre penser! J'espère sincèrement que cette pause saura apporter des réponses et calmer mes sentiments, car pour l'instant, tu me manques tellement...

 

Dimanche

C'est dimanche et c'est gris. C'est dimanche et je m'ennuie. Tu me suis partout. Tu prends le café avec moi, tu m'accompagnes à l'épicerie, tu sables la table avec moi, tu viens marcher le chien, tu fais la sieste avec moi.

 

Je me sens ridicule d'avoir pensé que tu pourrais devenir un ami. Je n'emmène jamais mes amis partout comme ça. Je ne pense pas à mes amis au réveil. Mon coeur ne serre pas lorsque je pense à eux. Ça ne fait que deux jours qu'on ne  se donne plus de nouvelles, et je trouve déjà ça difficile... Je me demande ce que tu fais, comment tu te sens, si tu penses à nous... En ce moment, j'envie Mélanie d'avoir de tes nouvelles. J'ai vu une photo de toi hier sur facebook, au colloque. Je l'ai regardé longtemps, trop longtemps. Aujourd'hui encore je la regarde. Je ne sais pas si ça me fait du bien ou si je me torture à faire cela.

 

Tantôt, à l'épicerie, dans la rangée des noix et des graines, je cherchais à décrire ma vie actuelle, et celle que j'aurais si j'allais avec toi. Ma conclusion: ma vie actuelle est belle, ma vie avec toi serait inspirante.

 

Je me suis rendu compte que depuis quelque temps, il me vient des envies de faire des choses, de créer. Je vois des scènes de la vie quotidienne que j'aimerais traduire en sculpture, ou en dessin. J'ai envie de faire une mer de triangles et de points à l'aquarelle, de faire une structure qui ressemblerait à des coraux pour accrocher sur un mur, de faire un mobile à la Calder, de couler du ciment pour faire de grosses bulles à mettre dans un jardin... Ça faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé. Je ne réalise pas encore mes idées, mais ça viendra, j'en suis certaine. Je suis déjà heureuse de voir les idées revenir. C'est toi qui m'inspires, je crois. Tu es toujours dans l'action, tu crées, tu avances.  C'est inspirant ça.

 

Dans mon quotidien, je me rends compte que je me pose régulièrement des questions qui trahissent cette envie de changer de vie: Est-ce que ses enfants aimeraient l'humus à la betterave? Est-ce que mon chat s'entendrait bien avec le sien? Est-ce que nos enfants auraient les yeux bleus? Est-ce qu'il voudrait me montrer à jardiner? Est-ce qu'il accepterait que j'ajoute de la décoration chez lui?

 

Et il y a ces autres questions qui noircissent souvent le portrait: Est-ce que l'amour qu'il me porte s'étiolerait lui aussi avec le temps? Est-ce que cette espèce d'impossibilité de nous vivre ne nous embellit pas aux yeux de l'autre? Est-ce qu'il finirait par me trouver plate? Est-ce qu'il regretterait de m'avoir choisie? Saurais-t-il me le dire s'il n'était pas satisfait au lit?

 

J'ai tant de questions, si peu de réponses. Je cherche des moyens pour en trouver. J'aimerais devenir une "trouveuse" de réponses!


J'ai peur de te perdre Sylvain. J'ai peur que notre histoire ait une fin tragique, ou pire, qu'elle n'ait pas de début...

 

Lundi

Lundi matin. Je suis calme. J’ai peint hier toute la soirée. Ça m’a fait du bien. J’ai retrouvé le plaisir de créer, de laisser mes mains et ma tête s’amuser. Mais malgré mon calme, je sens quelque chose en moi qui s’agite et qui trouble ma pensée. J’ai de la difficulté à te sortir de ma tête. Il y a cette envie terrible de t’appeler, de prendre de tes nouvelles. Mais je sais que je ne dois pas le faire. C’est si difficile de ne pas céder, tu me sembles si proche. Tu es à quatre touches téléphoniques de moi. Seulement quatre petits boutons nous séparent. Pourtant, je dois me retenir. Je me console en me disant que c’est une question de respect, que c’est la chose à faire, que ce n’est que 10 petites journées, que c’est pour ton bien, et le mien aussi. Mais toutes ces raisons ne font qu’apaiser temporairement ce malaise qui s’est bien installé en moi. Je ne sais pas si le temps me rendra la tâche plus facile, mais je l’espère sincèrement. Et secrètement, j’espère aussi que tu sois faible et que tu m’appelles. J’aimerais entendre ta voix. J’aimerais t’entendre me répondre ton « mouaisss…. » habituel à la question tout aussi habituelles : « Ça va toi? ».

C’est lundi matin, je suis assise dans mon bureau, et la seule chose à laquelle je pense, c’est à une manière de m’occuper pendant 10 jours pour ne pas trop m’ennuyer. Ça me fait tout drôle, habituellement, je m’ennuie peu. Mais là, y’a comme un gros trou dans ma vie. Je dois trouver quelque chose pour combler ce vide. Le problème, c’est qu’à chaque fois que j’ai des idées pour passer mon temps, je m’imagine faire ces choses avec toi. J’ai l’impression que je ne suis pas sortie du bois. Je dois apprendre à me détacher j’imagine. La tâche n’est pas minime.

Ce n’est pas la bonne façon de voir les choses, je le sais, mais je m’imagine constamment la fin des 10 jours comme des retrouvailles, après un long voyage. Je nous imagine heureux d’enfin pouvoir se prendre dans nos bras, heureux de se voir, heureux de s’entendre. Comme si ces 10 jours n’étaient qu’une pause pour mieux se retrouver. Je suis là à m’imaginer pleins de petites surprises à te faire lors de ton retour, alors que je sais très bien que les « retrouvailles »  pourraient être brutales. Qu’elles pourraient en fait être un adieu. Mais je ne veux pas ça. Je fais donc comme si cette possibilité n’existait pas.

Je me rends compte qu’écarter, omettre et mentir, ce sont des choses que je fais trop souvent. J’écarte certaines possibilités qui me plaisent moins, j’omets parfois certaines évidences et je me mens à moi-même. Je réussis souvent à me convaincre, à me croire. Plutôt que d’apprendre à me détacher, c’est peut-être plus ça mon défi, apprendre à accepter la réalité et apprendre à faire face à ce qu’elle implique. Ça me prendra du temps. Probablement plus que 10 jours. Je ne sais pas trop comment m’y prendre pour relever ce défi, mais je trouverai certainement un moyen.

Tu me manques. Beaucoup.

Tu m'as sauvé

Le 28/10/2015

merci.

je l'aime beaucoup.

je suis si fier de toi. Je sais ce n'est qu'un dessin mais il représente tant pour moi. Je suis si content que tu l'ais fait. Si content que tu t'y sois remis au moins un peu.


j'ai compris ce soir que tu m'avais sauvé.

Je me trompais. Je me mentais. En m'ouvrant tes bras, en me permettant de me confier si facilement, en ne me renvoyant aucun jugement, j'ai compris que je pouvais être quelqu'un de plus proche de qui je suis réellement sans pourtant m'en vouloir ou faire peur. Ma vie à basculer ce soir. Je ne sais pas où elle s'en va mais je l'accueille. Triste mais serein. 

Merci pour tout. Merci de m'avoir amener jusque là.

merci pour le dessin. N'hésite pas à en faire d'autres... À m'en faire d'autres

Pour toi

Le 28/10/2015

Image 8

Moment de calme à utiliser au besoin et sans modération

Le 23/10/2015

J'ai beaucoup pensé à toi ce soir... je me disais... en a-t-elle parlé? Est-elle en train de boulverser sa vie?

Je me disais aussi que tu n'y étais pas obligée.

Moi je suis seul avec les enfants finalement. Elle a pas voulu dormir ici. Je suis un peu paumé ce soir. Serein et calme , mais paumé. (c'est pour enrichir ton vocabulaire)

Ne sachant ce qui se passe pour toi, je t'envoie ce moment de calme:

Img 5334

        -pas de vent.... pas de mouche...-

 

Mon rhume me prend les sinus... voilà qu'en plus de la situation, mon nez est lui aussi bloqué.

En espérant que tu vas bien, je vais essayer de récupérer un peu de sommeil.

J'ai maintenant un nouvel ami (en fait 25 nouveaux amis) : PMS-Lorazepam.

Bonne nuit beauté pas banale

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