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Le 07/02/2019
Tu peux bien essayer, mais ça ne vaut pas la peine, tu le sais bien...
Tu peux peut-être disparaître de ma vie, mais certainement pas de mes pensées. C'est impossible.
Tu es prisonnier de mes fantasmes et de mon amour. Malgré mes efforts et les tiens, tu ne peux pas en sortir.
Essaye si tu veux, mais même avec ton offensive silencieuse et tes tentatives d'évasion à coups d'histoires heureuses de ski de fond et de projets de rénovation, tu ne peux arriver à sortir de ma tête.
Désolée de te décourager ainsi, mais tu es prisonnier, et tu ne peux rien y faire. Comme tu le sais, ma tête - ne saisissant pas toujours l'existence du temps et encore moins sa mesure - est une prison sans issue.
Pour disparaître de ma vie, le silence est certainement une issue. Mais pour le reste, rien à faire...
Le 29/12/2018
Pourquoi as tu effacé le billet "moi aussi?"?
N'efface pas les messages du blog. Ces humeurs, ces émotions, ces questionnements, ils font partie de nous et ils ne faut pas les retirer.
Si tu es capable, remets le stp.
Tu me manques, toujours autant. Biensur, tu me manques comme personne, pour tes conversations qui me nourissaient, pour ta beauté qui ne me regale plus, pour la peau qui me faisait sentir bien et pas seul. Mais je m'aperçois que tu me manques aussi cruellement comme environnement. Dans cette période avec toi (en faisant abstraction du reste de la situation), je me sentais (je m'en rends comptes maintenant) beaucoup plus moi. Je m'éloigne doucement de ce que j'avais trouvé. Je ne reviens pas là où j'étais avant mais je m'éloigne de moi que j'aimais tant à ton contact.
Je sais que je quiterrais tout encore aujourd'hui si tu apparaissais dans mon cadre de porte (je m'en veux encore de penser comme cela, mais bon, c'est un fait et je suis capable de le regarder en face). Je me vois même soupirer de soulagement, alors que je comprendrais que c'est toi et que c'est toi pour de bon. Je sais, je rêve, je fantasme, mais je sens bien au fond de moi que rien n'a bougé. Que l'amour est là. Je suis à la même place et je peux maintenant avec arrogance me dire que je sais ce qu'est le véritable amour. J'ai vécu. J'ai vu, j'ai connu ces différentes formes qu'il peut prendre. J'aimais mieux celui partagé avec toi.
Maintenant, je perds la réalité des moments que nous avons partagé, la véracité, les détails et même les odeurs. Je ne m'en souviens plus. Tout cela s'efface doucement... mais pas la certitude, pas le noyau de tout cela. Pas la collision des planètes. Aujourd'hui, je pense à toi encore comme la femme du reste de ma vie et je continue de trouver la vie injuste, mais je vais bien, je me débrouille, et je m'en sors pas si mal. Il m'arrive souvent par contre de te parler. Qu'en penses tu toi? Quel serait ton avis beauté? Que fais tu maintenant, là, alors que je regarde cette lune, ce film? La regardes-tu? L'aimerais tu toi aussi?
Je me demande souvent : Que fais tu? car aussi étrange que cela puisse être, c'est ce qui m'interresse le plus.
Tu ne seras plus jamais seule, mais ça tu le savais déjà.
7-4
Le 24/12/2018
Peu importe le temps, les événements, les blessures passées, les rêves fanés, les souvenirs doux-amer, les visions parfois poignantes de ta nouvelle vie, les marées d'émotions qu'a créées notre histoire, les vents changeants qui nous ont amenés dans toute les directions... T'es encore là, souvent, à accompagner mes pensées heureuses.
Je pense à toi, et je te souhaite la joie.
xxxx
on ne change pas, on progresse?
Le 16/11/2018
Il lui a dit:
-Toi, as tu connu l'amour, je veux dire le vrai amour?
-Oui.
-Ça t'a fait mal?
-Oui, évidemment.
-Quand est-ce que je vais arrêter de l'aimer?
-Jamais.
-Quoi!? Mais quand est-ce que je vais arrêter d'être triste?
-Tu vas vivre avec, c'est tout.
-On ne peut pas vivre avec ça. Je ne peux pas. Ma vie est finie. Je ne pourrais pas être heureux avec ça en moi.
-Tu crois que les autres peuvent être heureux? Tu crois que sans connaitre les deux faces de l'amour il est plus facile d'être heureux?
- ... Que m'importe les autres et leurs choix.
...
-Tu sais, les relations entres humains sont puissantes, elles sont complexes aussi.
-Ça n'est pas obligé d'être comme ça. Je sais que ça peut être beau et simple.
-Un temps, oui. Plus ou moins long. Ce qui est beau se gâche... puis ce qui est gâché redevient beau.
-Ah... Alors je crois que je n'aime pas cette vie finalement.
- ... Laquelle? La première ou celle-ci?
-Celle-ci. La première je l'ai ratée mais je ne le savais pas. Je ne savais rien. Celle-ci, je la rate, mais cette fois je le sais.
- ... Alors tu as progressé.
-Oui. Ça doit être ça, on ne change pas, on progresse.
-Et que vas tu faire du reste de ce deuxième gâchis?
-J'imagine que je vais essayer de le rendre beau.
-Oui. C'est surement la bonne chose à faire.
-Alors pourquoi je n'en ai aucune envie?
...
AAAAAAAAAAAAHHHHHHH-AAAAAAARRRRRRR
Le 20/10/2018
C'EST MON CRI, MA COLERE. JE HURLE
Je pleure.
Je t'en veux tellement, je me déteste tellement. Je te déteste tellement, je m'en veux tellement.
Je n'aurais jamais compris que tu ne voies pas que nous étions ce qu'il fallait. Qu'on aurait été 2 putains d'atomes autonomes et frondeurs dans ce monde de merde et de vide!!! Et en réponse, tu n'auras jamais compris que je continuais et aurais continuer à souffrir de te voir à demi. Et puis là, je t'ai demandé du temps et tu ne m'en as pas donné. Si vite, si tôt, tu voulais me voir, tu me lancais tes désirs, tes rêves fantasmes, tes découvertes, tes sourires, ta peau douce et interdite... JE T'AI DEMANDÉ! JE T'AI DIT! J'AI MAL!
Je t'en veux de ne pas nous avoir choisi, FUUUCK!! d'avoir mis de côté l'amour. Je te déteste d'avoir été si belle, si bonne, de sentir si bon, d'être si intéressante, si parfaite avec tes imperfections, si exactement ce que je cherchais. AAAAAAAAAAAHHHH!!!!
ET JE ME DETESTE D'ÊTRE SI ENCLIN À L'AMOUR. QUELLE VACHERIE! JE VEUX CHANGER, JE NE VEUX PLUS ÊTRE ÇA. PLUS DU TOUT. JE ME DETESTE D'ÊTRE CE QUE JE SUIS. JE M'EN VEUX D'ÊTRE SI AMOUREUX DE TOI. D'AVOIR CRU, JE M'EN VEUX. D'ÊTRE SI NAIF, JE M'EN VEUX.
Juste envie de crier, que le temps passe, qu'il m'emporte. Je voulais juste essayer d'oublier comment je t'aime, mais c'est impossible. Je n'ai jamais mérité tout ça de toute façon. Je n'étais pas assez et le le serai jamais. JAMAIS CE QU'IL FAUT.
AAAAAAARRRRRRHHHHH!!!!!!!
..................
Fuck... daisuki...
Je me souviendrai de tes mains qui m'ont si bien "touchées" et que maintenant je ne peux même pas voir me faire adieu à la fenêtre. C'est la pire des fins, la pire des morts, car je ne meure pas. fuck. pourquoi tout ça finalement.... quel con.
Le 19/10/2018
Peut être qu'il est inutile de faire entredre ma voix, puisque c'est elle qui a remportée, la 2e voie. Celle de l'impossible, du néant, des adieux.
Mais elle s'élève tout de même, ma voix, pour exprimer sa déception qu'ainsi meure tout espoir de ne pas tout perdre au profit de l'entier. Mais c'est vrai, je te connais, et je connais ton intensité, ton entièreté.
Merci pour la chanson. C'est magnifique, mais je ne la réécouterai probablement jamais. Sa charge est trop lourde, associée ainsi à la fin de ce nous, de toute forme de nous.
Adieu, donc...
Le 19/10/2018
https://www.youtube.com/watch?v=IfcFdh6GdM4
Sari d'Orcino (Feu! Chattertone)
Pour voir Sari d'Orcino
Ouais, nous roulons toujours le long de la mer
Comme un grand banc de poissons
Le vent tiédissant me file entre les doigts
Juliette avait mis sa robe orangée
Gorgée du soleil accueilli ce matin
Juliette avait mis là sa robe orangée
Gorgée de soleil
Le ruisseau est plein de tes rires
Je me baigne dedans
Quelle heure est-il, où atterrir?
Le ruisseau est plein de tes rires
Je me baigne dedans
Tu te portes comme un charme
Un pendentif
Abricots géants, pomelos, j'ai mordu
À tous les fruits de ton verger
J'ai dit, "qui es-tu?", puis j'ai pris ton corps nu
Il avait un goût de melon
Alors le matin s'est levé sur nos corps nus
Il faisait un petit peu froid
Toi, la première, ce fut toi qui dit
"C'est l'heure où l'on revêt le manteau de pudeur
Quand l'aube a la couleur du pêché"
Juliette fait le tour de l'endroit
Puis elle filme un morceau du panorama
Dans sa robe baignée de soleil
Filent mes doigts, comme le vent tiédissant
Juliette a remis là, sa robe orangée
Gorgée de soleil, accueilli ce matin
Juliette a remis là, sa robe orangée
Gorgée de soleil
Le ruisseau est plein de tes rires
Je me baigne dedans
Quelle heure est-il, où atterrir?
Le ruisseau est plein de tes rires
Je me baigne dedans
Tu te portes comme un charme
Un pendentif
Remangerons-nous le fruit du hasard?
Cette pomme étrange qui affame quand on la mange?
Abandonnerons-nous encore nos pas à odeur du figuier qui est celle de l'été?
Adieu, adieu verger
Remangerons-nous le fruit du hasard?
Cette pomme étrange qui affame quand on la mange?
Abandonnerons-nous encore nos pas à odeur du figuier qui est celle de l'été?
Adieu, adieu verger
Adieu
L'angoisse pénétra comme un corps extérieur
Nous l'assiégeâmes de mille pierres
Alors apparut, changé en Terre
Ce vieux monde calcaire
Adieu, adieu verger
Adieu
Remangerons-nous le fruit du hasard?
Cette pomme étrange qui affame quand on la mange?
Abandonnerons-nous encore nos pas à l'odeur du figuier qui est celle de l'été?
Adieu, adieu verger
Remangerons-nous le fruit du hasard?
Cette pomme étrange qui affame quand on la mange?
Abandonnerons-nous encore nos pas à l'odeur du figuier qui est celle de l'été?
L'angoisse pénétra comme un corps extérieur
Nous l'assiégeames de mille pierres
Alors apparut, changé en Terre
Ce vieux monde calcaire
Adieu, adieu verger
Le 19/10/2018
Tu sais comment je suis, tu me connais. Entier.
Et puis à côté de ça, il y a : Être avec, Être sans et La troisième voie?
Je ne sais pas faire autrement que d'être cet entier. Trouver cette troisième voie est très peu naturel pour moi. Je t'aime, plus et mieux que je ne l'ai jamais fait. Tout mon être résonne pour que cela se vive, je suis entièrement dans le mode "Amour vrai = On se colle avec et pour un bon bout". Il est difficile (voire il est au dessus de mes forces) de trouver cette troisième voie; Être en amour mais ne pas le vivre; Être en amour et essayer de vivre quelque chose d'autre avec quelqu'un d'autre; Être en amour et cotoyer cet amour dans la retenue.
Oui, cet amour est beau, je le vois, je le sais. Mais reconnaissons que je n'arrive pas à le vivre en fraction, car je l'aime et il m'épanouit en entier. Je t'aime tout (court), et, avec moi, ça amène aussi le mot "intense". C'est surement pour cela que l'on est pas ensemble d'ailleurs, l'intensité. Mais si cela, je peux et je dois l'accepter, il faut que je sorte de cette impression permanente d'être en peine d'amour, soit parce que je l'étais soit parce que j'y retombe à chaque fois que nous revivons une fraction de cette beauté qui nous unit.