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Le 19/10/2018
Je serai courte. Je te réécrirai surement demain, mais pour l'instant, je te transmet l'essentiel de mon message.
Je veux bien te montrer le chemin, mais ce chemin d'un amour différent, je le découvre en même temps que toi. Sache que ça demeure de l'amour.
Pour moi c'est compris, l'amour ne disparaîtra pas. Je me concentre ce ce qu'il m'apporte de bon. Ne vas pas croire cependant que je ne vis pas de frustration, du manque, de la nostalgie.
J'en vis. Mais j'aime quand même ce qu'il m'apporte de beau, ce que tu m'apportes de beau.
7-4
Le 18/10/2018
Dans la vie, quand pouvons nous dire que l'on est arrivé à destination? Probablement jamais hein...?
J'ai vu ton billet non publié en entrant dans le site pour écrire celui là. Cet amour, ce désir, pour moi, ils sont encore là. Je l'ai publié car il fait partie du tout et je veux que tout sois là. Même ce que je considère comme nos faiblesses. Ça me rassure que tu exprimes ce désir malgré tout, car il me rappelle que je ne suis pas le seul à ne pas y arriver. Toi, c'est moins visible, c'est moins souvent peut être, mais pour toi aussi cet amour il est parfois (ou il est encore) plus grand et plus fort que ta raison et ta volonté. Je me sens moins seul dans ce temps là. Et un peu moins poche. Je t'envie par contre un peu de pouvoir vivre avec ce désir, d'en profiter même, de l'utiliser pour créer du bon. Moi je fais le chemin inverse. Le beau me réapparait, facilement, si souvent, quotidiennement et petit à petit, le manque prend la place, la frustration, la nostalgie. Qu'elle est ma place la dedans? Est-ce je fais ce qu'il faut pour vivre bien avec cet amour? Cet amour qui est dans ma tête comme un éléphant dans un couloir... quelque chose que je ne peux ignorer, ni tasser. J'en viens donc à ce que je voulais écrire.
L'amour est étrange. Il prends des formes si diverses et variées. Je me souviens avoir parler de magma en fusion, encore en expension, qui n'avait pas sa forme définitive. J'avais aussi mentionné un coeur en rénovation, en agrandissement... Je pensais que cet lave se figerait, donnerait/prendrait une nouvelle forme, que les rénovations aboutieraient à un nouvel habitat, fini, douillet, avec coupage de ruban pour l'inauguration... Mais non. Ces destinations, ces aboutissements ne semblent pas exister. La lave se fige puis craque et s'ettend encore un peu, dans une autre coulée... les rénovations sont nourries par de nouveaux ajustements, de perpétuelles nouvelles idées... Pas d'état stable, pas de figé, pas de destination.
Je me suis beaucoup demandé ce que nous devenions. Bête étrange, peu connue et mal comprise. Pour nous protéger (je suis bien conscient que c'est surtout pour me protéger), nous retirons de plus en plus de contacts, nous avons du retirer les projets, le temps d'échange et même les discussions. Mais que reste t il? L'envie de te voir, de t'aimer est toujours là, si forte, mais l'étrangeté de te cotoyer dans cette retenue gâche beaucoup. Je sais que nous n'arrivons pas à ne plus nous parler, à ne pas en avoir envie. Je regarde encore des photos de toi, je fantasme encore sur les touchers, les petits sons que tu faisais dans l'intimité, je me souviens de ce qu'était le désir et le plaisir lorsqu'ils passent par le canal d'un amour vrai. Ça explose, c'est coloré, c'est facile, c'est naturel. Je t'aime encore tant, totalement, profondément, si enraciné...
Alors, doit on comprendre que nous n'avons pas de destination? Que cet éléphant ne bougera pas de là? Comment conscillier l'envie (la faiblesse) de te voir, d'échanger du vrai, de t'aimer, avec la réalité de "on s'aime trop pour cela", avec la réalité de "comment être plainenement dans une nouvelle relation alors que je suis encore tellement avec toi"? Je sais que tu n'as pas de réponse, que je pose trop de questions. Mais si il n'y a pas de destination, alors c'est le chemin qui compte. Et je veux que ce chemin soit beau, un défi qui nourrit, qui muscle, parsemé de petites joies. Aide moi à transformer ce chemin, mon chemin, notre chemin en quelque chose qui n'est pas l'envie de l'amour, qui n'est pas la frustration d'un amour impossible. S'il te plait.
Le 18/10/2018
T'es loin, mais pas tant que ça.
Je t'ai près de mes pensées.
Je vois tes yeux à travers tes longs cils.
Je t'entends rire. Tu sais, ce ton de voix particulier quand tu racontes une histoire qui te fait rire toi même...
Et le calme s'instale. Les choses douces et tendres se mettent alors en place. Un regard complice, un silence parlant, une caresse brulante.
Puis je sens tes mains sur moi, je sens au bout de tes doigts ton envie d'explorer.
Je te déshabille encore et encore.
Et c'est l'amour qui prend forme, sous nos yeux attendris.
Les minutes passent. Et cette respiration ronde et franche de ton sommeil apparaît.
Ne reste plus qu'à attendre impatiemment le matin, la lumière douce et le café. Un journée de plus à s'aimer.
Le 23/08/2018
À l’écoute de Sigur Ros (Valtari)... avec des escargots, des ciels plein d’étoiles et des renards dans la tête.
Le coeur est gros, mais pas serré.
L’amour déborde, comme une vague calme mais inarrêtable.
T'avoir revue m'a tout rappelé (encore une fois)
Je t'aime simplement et totalement
Je suis bien et je suis à toi
Le 21/08/2018
Si seulement je pouvais t'offrir un geste au lieu des mots, je t'offrirais une caresse enveloppante.
Tu comprendrais sous la pression douce de mes bras tous les mots que je peine à trouver et à dire dans ce billet.
Un geste simple pour exprimer le sentiment beau et complexe que je ressens.
J'ai hâte de te voir, de t'entendre
J'espère que tu vas bien.
7-4
Le 28/07/2018
Aujourd'hui a été la journée des plaisirs coupables.
Tout a commencé par l'appel de ce matin. Je ne devais pas, je sais, mais l'envie était plus forte que moi, et l'occasion, une excuse suffisante pour justifier l'entorse.
Puis, après mon premier café, a suivi un cidre pour trinquer à ta fête et parce que l'idée de boire soulageait un peu mon ennui, celui qui m'a envahit après t'avoir parlé. Un deuxième et un troisième ont suivi plus tard.
En après-midi, nous avons fait l'amour. Le vrai, le beau, le puissant, l'enlevant. C'était bon. Tu étais magnifique, allongé sur le lit, un voile de sueur dans le creux de ta poitrine. Tu m'as donné énormément de plaisir.
En soirée, j'ai réécouté Amélie Poulain. J'aime toujours autant ce film. Je trouve qu'ils nous ressemblent ces deux là. Leur façon de s'aimer, de s'embrasser, de s'attacher aux petits détails de la vie. J'ai l'impression de regarder une autre version de notre histoire.
Puis, j'ai écouté de la musique. Celle que j'associe à toi. Certaines chansons que tu m'as fait découvrir, d'autres que tu ne connais pas nécessairement, mais qui me ramène systématiquement à toi.
À l'arrivée de la noirceur, je suis partie vers ta maison. Depuis le matin, je m'imaginais des scènes du moment où j'arriverais chez toi. Je suis coupable d'avoir espéré que tu t'y trouves, qu'on s'embrasse, qu'on s'enlace.
Arrivée, j'ai fait comme tu m'as dit, et je suis passée par l'arrière. Ouf... Quel effet ça m'a fait d'entrer chez toi! J'ai remarqué des petites choses qui ont changé de place, mais malgré les petits changements, tout était intact, comme dans mes souvenirs. J'ai regardé les pièces comme la trame d'un film où les scènes d'amour défilent les unes après les autres. J'ai prit quelques minutes pour m'imprégner de cette ambiance qui ramène chez moi un goût de bonheur.
Finalement, le comble des plaisirs coupable se trouvait en haut des escaliers, dans ta chambre. Là, j'y aintrouvé un vieux chandail en boule, sur ta table de chevet, qui sentait bon toi. Je n'ai pas nié mon plaisir, et me suis carrément enveloppé le visage dedans. À cet instant, t'étais tellement près de moi...
Je suis coupable d'avoir prit plaisir à nous vivre, à nous imaginer, à te ressentir.
Merci d'avoir répondu ce matin.
xxx
quand les 4 éléments se combinent
Le 05/07/2018
Il était encore une fois, un soir où la magie s'était invitée.
AIR: Tout a commencé par une chaleur accablante, comme un étouffement sur les poumons. L'air était si épais, qu'il entrait dans les poumons avec lourdeur et qu'il réchauffait les corps de l'intérieur. Il semblait plus facile de l'avaler que de le respirer. Le soleil était couché depuis longtemps mais les promesses de fraicheur que la nuit avait fait ne seraient pas tenues.
TERRE: Il existait une solution et pour s'y rendre. De nuit, il fallait simplement traverser un petit lopin de terre en faisant appelle à sa mémoire. Ici, les petits graviers de la route, là, les feuilles de la glicyne qui chatouillaient les molets. Ensuite, les herbes seraient moins hautes et ce serait le passage. Finalement, avancer doucement dans la descente, à taton, chercher du talon les petits trous de terre qui avaient été creusés pour faciliter le trajet pentu. La terre qui se colle sous les pieds, avec la moiteur, mais ce n'est pas grave, tout cela sera bientôt lavé.
EAU: Si l'air était chaud, l'eau était, elle, presque indescente tellement sa température était élevée. Indescente aussi car, en y entrant, cette chaleur se lovait partout autour des corps sans laisser un seul espace libre. L'eau était partout, comme un tout, et elle offrait ce qu'elle donne de mieux; le réconfort. Avec elle, tout va un peu moins vite, sa portance est une aide et sa fluidité, une invitation à la mouvance.
FEU: Une fois portés, les corps allongés, bercés, silencieux, se reposent et si l'ouie peut s'endormir, la vue s'épanouit vers ce ciel sans obstacle. Sans nuage et sans pollution lumineuse, les miliers d'étoiles apparaissent alors que l'oeil s'habitue à l'obscurité. Maintenant la voie lactée se dessine lentement, comme une trace usée mais indélébile. Et puis tout à coup, le feu traversa le ciel... Une étoile filante? Vite faire un voeux! Encore une, et une autre. Mais cette couleur verte, ce feu vert, il ne s'agissait pas d'étoiles. Farceuses, c'était un soir où les lucioles voulaient se prendre pour des étoiles filantes. Infiniment petit parmi l'infiniment grand... pas si différent et surtout, complices pour créer la magie.
Il était encore une fois, un soir où la magie était là.