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Le 06/01/2016
Réanimer notre drôle de relation. Je ne sais pas si je fais la bonne chose. Je ne sais pas si je te blesserai encore plus. Je ne sais pas si je saurai supporter ce sentiment de culpabilité qui m'écrase. Je ne sais pas si je suis capable de te résister. Je sais encore moins si je le souhaite. Je ne sais pas ce que j'espère de notre relation. Je ne sais pas où cela me mènera.
Rester avec Max. Je ne sais pas pour qui je le ferais, pour lui, pour moi? Je ne sais pas si je serai un jour pleinement heureuse. Je ne sais pas si je regretterai de ne pas t'avoir suivie. Je ne sais pas si j'arriverai à nouveau à rêver avec lui. Je ne sais pas si l'amour que je lui porte sera suffisant.
Te perdre. Je ne sais pas comment je ferais. Je ne sais pas si ma vie sans toi pourrais être épanouie, heureuse. Je ne sais pas avec qui je partagerais mes mots, mes envies de créer, mon amour qui t'es réservé. Je ne sais pas pourquoi, mais je sais que je serais jalouse de te savoir aimer une autre. Je ne sais pas comment te garder sans tout perdre.
Ce que je sais, c'est que je t'aime. Et si je commençais ma réflexion par là?
Le 05/01/2016
234ème billet. 1+1=0. 27 et 39. Ça en fait des chiffres. mais les plus durs à digérer sont encore le 10 et le 4.
Je n'arrive même pas à pleurer. Je n'arrive pas à être en colère. Je l'ai tellement évitée la colère avec mélanie qu'on dirait que ce sentiment a disparu. A la réception de ton message, mon coeur s'est serré à nouveau, comme tantôt dans le restaurant. Un flux de fiel s'est répandu jusqu'au bout de mes doigts et voilà que tout disparait et je ne ressens que tristesse. Mais je la gère ne t'inquiète pas. Je me voilais quelque peu la face, mais pas totalement. À tous ceux qui me posaient la question j'avais la même réponse. "Non, je ne vivrai pas avec elle... je le sens, ça ne se fera pas". A moi je me répétais, "doux mon coeur, doux, ne ressens tu pas cette réticence, ce doute... Ne vois tu pas qu'elle ne te choisit pas? non? Alors pourquoi moi je le ressens?". Il me répondait toujours, "aie confiance en toi, elle va voir que tu es sa meilleure option pour le bonheur des sens"... Ahah! tu l'as sous-estimé au max son max.
La morale de l'histoire: Bien que j'en serai totalement incapable, il me faudrait pourtant écouter de plus en plus ma tête et de moins en moins mon coeur.
Si j'avais été moins dans la douleur avec mélanie, si j'avais su te faire l'amour, si, si, SI! Aurais-tu eu moins peur? M'aurais tu aimé plus? En fait, je me fous de ces réponses car si j'avais été ce quelqu'un autre, moins sensible et moins honnête alors c'Est moi que j'aurais encore moins aimé et je ne m'aimais déjà pas beaucoup. Même aujourd'hui, je ne m'en veux pas d'avoir été ce quelqu'un qui t'a aimé dans toute sa naiveté et pour sa propre découverte. Ce quelqu'un qui malgré tout s'aime plus et pense avoir fait les bon choix, au meilleur de sa connaissance. Même si cela, j'aurai du m'en douter ne pouvait te séduire et que donc tout cela ne servait à rien pour nous, je ne regretterai pas (mais ça tu t'en doutais), d'aujourd'hui, m'aimer plus.
Si tu ne m'as pas menti, si ton corps et ton âme ne m'ont pas menti. Alors j'aurai pu te rendre heureuse. Saches que tu aurais pu me choisir sans risque. Tu aurais pu te lancer dans l'aventure. Je peux faire peur, mais c'est une impression qui passe vite avec et grâce à ce que je peux apporter. Je sais très bien que je suis une bonne personne et qu'aimer comme je le fais n'est pas une tare. J'ai tant d'amour à donner. Tu n'imagines même pas. Quelqu'un saura le prendre. Et cette fois, je ne m'y noierai pas et je ne m'y attacherai pas profondément. Je le donnerai. c'est tout.
En attendant, je te promets d'essayer de croire que tout cela n'était pas mensonge, que tout cela n'était pas jeu. Ça me tuerait si je devais comprendre que c'était le cas. Vois tu, je t'aime assez pour même te dire merci d'avoir croisé ma route. Merci de m'avoir éveillé. Je t'aime si profondément que je te souhaite le bonheur que moi je ne sais trouver, et je te souhaite de garder cette force que je ne sais avoir. Je t'aime assez pour te dire bon vent mon amour et sois heureuse avec qui tu voudras. Je t'aime même assez pour te dire que si jamais tu n'es pas heureuse et bien alors appelle moi. Mais j'espère pour moi que l'amour sera alors moins dans mon coeur et plus dans ma tête.
Adieu donc, pour le moment, pour cette fois, pour cette vie qui n'est que perte de toute façon.
SYLVAIN DELAGRANGE
ps: "le temps arrange tout M. Lesieur"
Stolen Dance sur mon corps mort
Le 30/12/2015
En arrivant j'ai du pelleter un banc de neige de 50cm pour entrer chez Vincent.
Mon dieu que cela fait du bien.
Ensuite, j'ai ouvert une biere (après l'effort le réconfort) que j'ai avalée en quelques secondes. J'ai alors branché mon clavier et cherché cette toune de Mister Vallaire qui me fait vibrer (Over My Dead Body). Je l'ai partielement trouvé puis je l'ai mis au maximum dans le Bose... et je me suis mis à danser... et voilà que je t'ai tendue la main et que tu as bien voulu, malgrè la gêne me rejoindre. On a danser quelques minutes puis la joie ressentie m'a fait prendre l'ordi pour te l'écrire.
Là je te texte alors j'arrête. ; )
Le 29/12/2015
C'est un peu comme cela que je me sens en ce moment; dysfonctionnel. J'ai toujours "controlé" ma vie en brassant les choses et en étant dans l'action, en prenant les devant en quelque sorte. Mais cette fois, je suis à la traine. Tout me dépasse, tout est nouveau. J'ai l'impression d'avoir débarqué sur une autre planète, ou rien ne fonctionne comme je l'ai appris ou compris dans le passé. Je me suis tellement plongé dans ma relation amoureuse que je ne fonctionnais qu'à travers elle et que sorti de là, je suis comme un enfant qui ne comprend pas la discussion d'adulte qui l'entoure. Je pense que les choses sont similaire pour ma sexualité. J'y ai plongé dans un mode d'abandon et de peaufinement qui m'a fait oublié la nature simple et physique de l'acte. Là encore je suis sorti du moule que je m'étais construit et me voilà hébété, dysfonctionnel pour quelque chose qui me paraissait si simple et si bon.
Chaque jour qui passe, et chaque claque dans la face que je reçois me fait avancer, dans la douleur, mais avancer tout de même. J'ai mal. Souvent. Et puis je vois des pistes de paix. Je vois que je me replongeais en toi comme je l'ai toujours fait dans mes relations. Et pourtant, je sais que ce n'est plus ce que je veux. Je sais aussi pertinemment que ce n'est pas ce que tu veux. En fait, je ne sais pas ce que tu veux et je ne sais même pas si j'ai envie de te le demander. Mais je sais que tu ne veux pas de moi comme ça. Je sais que je t'effraie comme ça.
Ce matin, j'ai pensé à toi, à nous et je me faisais à l'idée de t'aimer en silence, à distance. Je me répétais que je n'avais besoin de personne pour vivre, pour respirer, pour que mon coeur batte. Pourtant, c'est exactement le contraire de ce que j'écrivais dans ma chanson. Mais maintenant je sais que la clé est là; Enlever de l'importance. Enlever de l'importance à la relation amoureuse, enlever de l'importance au partage des sens, à l'amour, enlever de l'importance à tout ce qui fait vibrer; pour l'apprécier sans en faire une raison de vivre. Je crois cependant que tu peux m'aider là dedans. J'aimerai que tu m'aides à retrouver ma sexualité, j'aimerai que tu m'aides à retrouver ce sentiment que j'avais à côté de toi; Aimer sans attentes. Je ne sais pas si c'est au dessus de mes forces, si je lutte contre ma nature en essayant tout cela mais j'ai envie d'essayer. Je risque de perdre du temps et d'être malheureux un temps, mais après tout, tout le monde me dit que c'est une question de temps, que le temps arrange tout, qu'il guérit de tous les maux. Alors, temps, je t'attends. J'aimerai simplement que tu m'aides dans cette attente. Si tu le veux bien.
Ugo m'avait demandé d'arrêter mon expansion et de me concentrer sur mon noyau. Parfois en essayant de méditer, je vois ce noyau, comme une bille de lumière dont le halo de lumière est 10 fois plus volumineux que la bille elle même. Je comprends de cela que mon noyau est très petit, dramatiquement petit, et que j'ai vécu tant de temps dans le halo, qui malgré sa grandeur, son expansion, n'était pas réel. Le noyau est réel, mais sa taille me réduit à presque rien et cela me donne le vertige.
Dernière chose pour aujourd'hui. Si jamais tu veux me fuir, tu est effrayée je le comprendrais et je ne t'en voudrais pas de couper les ponts pour te recentrer sur ta vie, sur ton couple. Je voulais juste te le dire encore, même si je sais que tu le sais déjà et que tu n'as pas besoin de ma permission pour le faire.
Le 28/12/2015
Je veux seulement te dire que j'ai confiance en toi. Je sais que tu trouveras la paix. Oui, il y aura du travail à faire, mais qui n'en a pas? Et je crois que le travail que tu feras sera à la hauteur de ton bonheur. Prends le temps de comprendre ce qui te rend toi, ce qui te rend heureux. En cherchant en toi, tu trouveras au passage des réponses qui te transformeront peu à peu. Il y aura de moins en moins de place pour la souffrance. Tu la comprendras mieux cette souffrance, et tu pourras la vivre sans remettre tout en question. Je veux bien t'aider dans tout ça, mais je ne suis pas la source de réponses à toutes tes questions. Je ne suis pas la solution à ton bonheur. En cherchant à te comprendre et en continuant à vivre ta vie, tout simplement, tu trouveras des réponses. Laisses toi juste un peu de temps.
Le 26/12/2015
Bon je n'arrive pas à dormir.
Je ne pense qu'à toi, j'ai envie de t'écrire de te parler, de te toucher de te faire l'amour. Je souhaite de tout mon coeur te sentir à côté de moi, sentir ta peau, ton odeur. Je veux dormir avec toi, collé, ça m'obsède.
J'aimerai explorer la vie avec toi, te faire à manger, te voir déambuler dans la même maison que moi, aller faire des choses, n'importe quoi mais ensemble. Je m'ennuie et j'ai pourtant j'ai peur. J'ai peur de te faire peur. Je peur de ne pas être assez pour toi. Tout me l'insinue, et pourtant je m'accroche à cette idée que tu m'aimes et que je puisse te plaire. Je sais que plaire n'est pas assez pour vivre avec moi, mais parfois, j'ai envie d'avoir la faiblesse d'y croire. Je sais aussi que de te parler comme ça te fera peur et t'éloignera surement plus que cela ne te rapprochera mais ce ne sait où l'écrire ailleurs ni à qui le dire.
Sincèrement, ce soir, je me sens seul et loin. Je n'aime pas cela car ça m'arrive un peu trop régulièrement ces derniers temps. Je sais que je dois apprendre à ne pas avoir d'attente, à n'attendre personne et surtout rien de personne. Pour me protéger, pour être en paix. Et pourtant, ma fibre résonne pour toi et ne résonne pas seule. Je vais essayer de lire un peu, de ne pas trop penser. Je vais essayer de te mettre de côté pour dormir et voir venir. Je t'aime. Je ne sais pas où cela me mène, mais je t'aime.
Dors bien ma choup, ma belle, ma douce. Dors bien beauté. Dors bien amour.
Le 21/12/2015
Je voulais parler de ma famille, mais j'ai changé d'idée. Je veux te parler de ta simplicité, celle qui me plaît tellement.
La simplicité que tu as, c'est celle qui nous amène à nous livrer à toi, à vouloir te côtoyer. Tu as cette simplicité qui apaise les gens, qui inspire confiance - tu as la simplicité des gens vrais. En fait, tu possèdes la plus belle des formes de la simplicité - celle de l'âme. C’est cette simplicité qui amène la paix intérieure. Elle permet d'accueillir les joies, les peines, comme elles sont, sans tout bouleverser. La simplicité fait de la place à la nouveauté et elle sait aimer le naturel. Tu l’avais peut-être oublié, mais ton naturel, il est tellement beau. J’aime d’entendre dire que tu as l’impression de retrouver qui tu es, mais surtout, j’aime savoir que tu recommences à aimer qui tu es. Si tu te laisses le droit de t’aimer à peine plus d'un centième de l’amour que je te porte, tu t’aimeras déjà beaucoup.
Je me trompe peut-être, mais je crois qu'une partie du bouleversement que tu vis, c'est ta simplicité qui refait surface. Elle n’était pas loin, car plusieurs la voyaient chez toi. Pourtant, tu t'es souvent décrit comme un être complexe. Même si je crois que tu mélanges parfois sensibilité et complexité, il est vrai que tu as cette beauté qui est souvent amenée par la complexité. Tu es plein de nuances, de textures, de sons, de vibrations qui changent selon les situations. Tu es comme ces musiques qu’on peut écouter pendant des heures sans jamais perdre l’intérêt. Ces musiques qui ont tant à offrir, qu’on redécouvre à l’infini. Celles qui offrent des caresses à ceux qui prennent le temps d’apprendre à les aimer, à embrasser leurs subtilités. Je crois qu’en musique comme dans la vie, la simplicité n’empêche pas la profondeur. Tu en es la preuve, ta complexité s’accorde à merveille avec ta simplicité. Je crois que je pourrais passer ma vie à te découvrir, à te contempler.
Je t'aime, en toute simplicité. xox
Le 21/12/2015
Quel plaisir de m'endormir hier soir avec ces images pleines de toi et des hormones plein le corps. J'ai senti une énergie si forte qui m'attirait vers toi que l'espace d'un instant, un instant seulement je me suis senti puissant, invincible, immortel. Je me sentais capable de courir toute la nuit pour te rejoindre, de marché sur l'eau et d'arriver dans ton lit et d'avoir encore la force de te faire l'amour. De te prendre ce plaisir que tu renfermes en toi et qui pourrait m'être offert. Hier soir, chaque fibre de mon corps te désirait de manière totale. Quel plaisir depuis longtemps non ressenti. Quel plaisir incroyable que celui qui peut nous faire sentir si vivant.
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Dors ma belle, repose toi et vis encore une belle journée, belle et fraiche comme le jour et belle et fraiche comme toi. Bientôt je te serrerai dans mes bras et ta peau sera collée sur la mienne, enfin. Dors ma belle, je veille sur tes rêves, comme tu as veillais sur les miens. Tu es la vie, tu es l'amour, tu es incroyable. Dors mon amour et souris dans tes rêves, ils sont beaux.