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Le 18/12/2015
Salut Choup,
Juste un mot pour te dire que ce matin je me suis réveillé comme une petite fleur avec ses gouttes de rosée fines et douces sur la peau. Un réveille calme, dans la fraicheur matinale. Un éveil prenant place dans un sous-bois silencieux et qui, lui encore, était endormi. Ma tête était claire et je n'avais aucun ressentiment, aucune inquiétude sur l'avenir. J'étais calme, en paix. C'est cet état d'esprit que je recherche pour cette nouvelle vie et même si il est loin d'être permanent, je l'atteins régulièrement et je m'entraine à l'atteindre le plus souvent possible. J'ai confiance.
À bientôt amour
Le 17/12/2015
Aujourd'hui, c'est moi qui en arrache. Le message de sa mère a fait plus de dégâts que je l'aurai pensé. Cela doit venir du fait qu'elle, contrairement à son mari, ne m'avait jamais montré aucun soupçon de méchanceté. La voir en démontrer et envers moi est déstabilisant. Elle me dit lâche et responsable du malheur d'autrui. Lâche de m'être poussé alors que mon devoir était de rester. Lâche de ne pas m'être sacrifié, de ne pas avoir sacrifié mes envies, mes besoins, mes espérances. Responsable de sa douleur, de sa maladie, de son état délabré.
Ce matin, je suis las, loin et sans but. J'ai à nouveau l'espoir qu'une fin aussi soudaine que violente puisse terminer ces questionnements, ces errances. Je suis encore en colère contre cette vie qui n'autorise que peu de modèles. À quoi bon cette vie qui ne peut aimer sans exclure, qui ne peut préférer sans exclure? Je t'aime mais je ne voulais pas l'exclure. Je l'aime et ne voulais pas t'exclure.
Ma vie, ses meubles, son décor n'était, comme au cinéma, qu'une apparence, une illusion pour l'oeil qui la regarde. Comme des objets sans poids que le vent peut emporter. Et du vent il y en a eu comme tous les automnes... mais cette fois je n'avais pas fermé les fenêtres et la porte.
J'ai hâte que tu sortes de des bras de Morphée et que tu me racontes comment il t'a fait l'amour. Que tu me dises comment tu vas et pourquoi je devrais aller.
À tantôt Choup.
ce qui est perdu finit toujours par être trouvé
Le 16/12/2015
Bonjour amour,
Il fait un temps magnifique aujourd'hui. Ciel bleu presque limpide, 18C à l'ombre avec un petit vent doux de 5km/h. Au soleil, on atteint facilement les 25C qui font de mes marches un vrai plaisir divin. J'aime cette ville, un peu sale, mal entretenue, comme ces villes du sud où la chaleur et la stabilité du climat impose la farniente et le carpe diem. Pas besoin de prévoir les intempéries, pas besoin de boucher le trou dans le toit, pas besoin de trouver un abri pour relaxer puisque dehors est accueillant. Cela libère donc beaucoup de temps et beaucoup l'esprit qui peut alors profiter de flirter, de flâner, de s'ennuyer en se divertissant.
Désolé de te dire que je trouve rassurant que tu sois perdue, car il me semble que dans la situation, cela est normal et que le contraire aurait montré une sorte d'insensibilité incompatible avec ta qualité d'Être particulièrement ressentant, particulièrement connecté à la vie et à ses sensations. Oui je suis passé par là. Ce n'est pas drôle et je peux te dire avec certitude que, comme moi, tu es allée trop loin pour ne pas souffrir. Comme je l'ai compris avec Ugo, ressentir l'amour n'est pas ce qui permet de faire un choix. L'aimer, m'aimer sont des vérités et il n'est pas difficile d'aimer. En fait, pour des Êtres comme nous, aimer est même assez facile. Cependant, rendre compatible tous ces amours est chose bien plus ardue et souvent impossible. Un être sensible, amoureux et passionné, ressentira donc plus qu'un être indifférent, détaché, mais il souffrira également plus (tu le savais déjà car tu t'es déjà empêchée de ressentir pour ne pas souffrir...). Ici, pris entre la mer et la montagne, une métaphore facile s'impose. La beauté de l'océan, son ouverture vers l'inconnu est magnifique, mais la beauté des montagnes, leur majestuosité appelant à l'aventure l'est tout autant. Aimer les deux n'est pas chose difficile, excepté si tu as pas le mal de mer ou le vertige, alors là le choix est plus simple. Et pourtant, tu ne peux regarder les deux en même temps. Tu ne peux naviguer vers l'inconnu en même temps que grimper vers l'aventure.
Un exercice, simple, mais qui fait mal peut t'aider à découvrir qui tu es et ce que ton âme désire. Cela ne veut pas dire que le choix sera facile ou évident, mais moi cela m'a aidé à supporter la douleur de la situation qui en a découlé. Il te faut t'assoir confortablement, fermer les yeux et prendre une bonne dizaine de respiration. Essaye que les expirations soient lentes, mais surtout qu'elles durent une ou deux secondes de plus que les inspirations. Puis, lorsque la respiration se stabilise, continue à respirer fort pour en avoir conscience et pense bien au parcours que fait l'air de la bordure de tes narines jusque dans tes poumons en passant par ton nez, ta gorge et tes bronches. Prends le temps de prendre conscience de ton corps, que cet air nourrit. Comprends bien que chaque partie de ton corps est irriguée par cet air, qu'il en est la nourriture. Tu peux même ressentir les picotements de cet air lorsque tu prends conscience qu'il ce rend jusqu'à ton avant bras, ou au bout de tes doigts, de tes oreilles, au creux de ton sexe ou de ton coeur. -...- Ensuite, lorsque cet conscience de toi est là, imagine Max en avant de toi, matérialise le, son énergie, sa présence. Ressens le. -...- Ressens ce que tu ressens en sa présence. Comment te sens-tu? Où te trouves-tu? Dans quel état te sens tu? Quelle énergie ressens-tu? Trouve et retiens les mots qui te viennent à l'esprit, les sensations que tu ressens. Ne réfléchis pas, ressens. -...- Ensuite, laisse le repartir et libère toi de sa présence. Reprends une dizaine de respiration pour reprendre conscience de ton corps. -...- Fais alors le même exercice en m'imaginant moi en face de toi. Matérialise moi, mon énergie, ma présence. Encore une fois, ressens comment tu te sens? Où tu te trouves? Quelle énergie ressens-tu? Essaye de retenir ces sensations et ses mots. -...- Tu peux arrêter ici et refaire l'exercice plusieurs fois, à des moments différents de la journée, sur plusieurs jours. Mais tu peux aussi continuer l'exercice vers la douleur. -...- En reprenant une dizaine de respiration, laisse moi partir et retrouve le calme, reprends conscience de toi et de toi seule. Puis, imagine Max et moi côte à côte, debout, en face de toi. Ressens nos présence et notre énergie respective. Imagine que nous tendons, chacun, nos deux mains ouvertes vers toi, sans un mot, sans autre geste. Imagine alors que tu tendes tes mains toi aussi et ressens vers qui, vers quelle énergie tu es attirée. Quelles mains veux tu prendre? Tu ne peux en prendre qu'une paire, pas les deux. Quelles mains prends-tu...? et accepte ce choix que l'énergie fait...
Comprends bien, que cela ne te permet pas de faire un choix, mais que cela vise simplement à te faire comprendre ce qu'est ton âme et quelle autre genre d'âme peut lui résonner, lui répondre. Cela t'aide à voir quelle énergie semble indispensable à ta vie, à ton bonheur. Cela ne veut pas dire, que seules ces personnes peuvent te l'apporter mais simplement que tu aimes/veux l'énergie portée par cette personne. Alors, la douleur commence car il te faudra faire un choix, des choix. Lui, l'autre, aucun des deux. Maintenant tu as peut être compris quel "type" d'énergie ton âme aime. Probablement les deux, mais tu as peut être vu aussi quel type d'énergie ton âme recherche réellement si tu avais à choisir. Et ceux qui sont là, peuvent-ils vraiment te l'apporter? Existe-t-il quelqu'un qui pourrait avoir les deux? Serais-tu prête à avoir la vie qui va avec ce choix d'énergie?
Bon courage mon amour. Va, vis et deviens.
Le 15/12/2015
Depuis le début, c’est toi que j’ai peur de perdre. Notre relation est si fragile, que j’ai souvent eu peur de la perdre. Je l’ai entretenue, par volonté, mais aussi par besoin. J’avais besoin de toi. J’ai besoin de toi. Mais hier, j’ai pris conscience que je risque aussi de perde Max. Il est patient, compréhensif, aimant, mais il se fatigue devant cette version fade de sa blonde, souvent à demi présente. Il souffre de caresser mon corps inerte dans le lit, dans l’espoir de voir apparaître le désir dans mes gestes et dans mes yeux. Le désir, il ne s’est pas pointé le nez depuis un petit bout. C’est difficile. Pour lui, pour moi, pour nous deux. J’ai peur de le perdre, j’ai peur qu’il soit trop tard. J’ai pris conscience de tout ça ce matin, de son importance dans ma vie, et de l’amour que je lui porte. Il ne comble pas tout ce dont j’ai besoin, mais je l’aime.
Ça devrait être simple, pour n’importe qui. J’entends dire monsieur, madame Tout-le-Monde : « Si tu l’aimes, ben flush l’autre! ». Pourtant, ce n’est pas simple du tout, et la raison, c’est que je t’aime. Sincèrement. Vraiment. J’ai envie de toi, toujours. Je rêve de tes caresses, de tes fesses, de tes baisers, de ta bouche, de tout. Je rêve de toi tout simplement. Je te vois partout. Je nous imagine tout le temps. Je vis une deuxième vie en permanence dans ma tête, avec toi celle-là. Cette deuxième vie n’est pas réelle, mais l’amour qui l’accompagne l’est. C’est là le problème. C’est que dans toutes ces choses que j’imagine, il y a du vrai. De vrais sentiments et de vrais désirs qui persistent dans ma vraie vie.
Que dois-je faire alors? T’as passé par là. Peux-tu m’aider? Peux-tu me dire quoi faire? Je suis perdue.
Le 15/12/2015
L’avion a été long. Pourtant, nous avions le courant G à 200km/h dans les fesses et on a pas perdu de temps. Mais j’ai pas pu dormir. Alors j’ai regardé 3 films; les 4 fantastiques (très bof), Hotel Grand Budapest (vraiment très bon) et The Maze Runner (correct gratuit dans un avion et moins bon que le premier opus). En arrivant, sans bagage en soute, j’ai coupé la file à l’immigration en passant dans les nouveaux robots douaniers PARAPHE. Passeport biométrique et prise d’empreinte, en 15 minutes j’étais sorti de l’aéroport et j’avais donc de nouveau 2h à tuer à la gare. Je viens de faire une proto sieste, mais c’est pas encore le gros repos réparateur dont je rêve. J’aimerai que tu sois là, qu’on soit déjà à l’hôtel Cézanne et qu’on se colle en petite cuillère dans le lit pour une sieste de 3h minimum!
Après ça on aurait les yeux dans la graisse de bean mais on finirait surement par faire l’amour doucement, pour se réveiller, et après une bonne douche on serait parti à la recherche d’un petit resto au centre ville. Je t’aurai montré la place du marché et les 2 colosses, la petite fontaine où j’aimais passé mon temps libre la dernière fois. Et puis on serait rentré pour se reposer pour de bon.
Demain, j’imagine qu’on se serait réveiller avec quelques caresses et j’aurai fini sur tes seins car je pourrais jamais leur résister. Puis on se serait pris un petit déj à l’hôtel. L’esprit bien réveillé, j’aurai travaillé sur la thèse de Fabien 2-3 hrs et j’imagine que t’aurais été un peu sur l’ordi et peut être partie faire un tour en ville dans quelques boutiques de vêtement très chic. Je t’aurai rejointe sur la terrasse d’un resto que tu aurais repéré et qui te tentait. En après midi, avec la douceur du climat, on aurait surement été au parc faire une ballade le long du ruisseau et sous les gigantesques platanes. Pour le souper on aurait surement été dans un bar à tapas puis on aurait été au cinéma pour voir un film moyen car on aurait pas eu la chance d’avoir un beau choix. Mais dans la salle plongée dans le noir, on se serait embrassé comme des ados qui n’ont pas d’autres places pour avoir de l’intimité. Dans les vieilles et petites rues qui nous ramèneraient à l’hôtel, on se serait regardé avec des sourires dans nos faces et sans un mot on aurait trouvé l’étage, la chambre et le lit pour s’y retrouver un peu plus qu’hier, un peu plus que jamais.
Le jeudi, on aurait louer une voiture et après le petit dèj on aurait été se poser quelque part sur le bord de la méditérannée, dans un petit village côtier ou peut être même à Monaco. On aurait marché sur la plage (en regardant les immigrés Syriens s’échouer dans le sable avec leur bateau de fortune) et puis avec le vent un peu frais, on se serait emmitouflé l’un dans l’autre, toi en avant de moi, assise dans le sable entre mes jambes.
Le vendredi, j’imagine que tu aurais fait une belle grasse matinée pendant que je finirai mon évaluation et que tu serais allée finir de faire tes achats dans les rues piétonnes du centre ville pendant la soutenance. Je t’aurai retrouver pour t’aider à choisir quelques morceaux dont tu voulais avoir mon avis, pis on aurait bu un peu trop de vin dans le resto un peu cher qu’on aurait choisi.
Et puis après une nouvelle nuit, à dormir mais aussi à découvrir nos secrets et apprendre à se comprendre, nous aurions retrouver la gare SNCF pour aller vers…(à suivre)
Le 14/12/2015
Oui fais le et rend moi heureux ce soir.
Je me languis de ta peau, de tes mots, texte moi si tu ne peux être assise à mes côtés pour calmer ma peine et rassurer mes dix doigts qui s'ennuient.
Le 14/12/2015
ahhhh... J'avais oublié ton départ. En fait, je ne croyais pas que c'était déjà le temps. Comment le temps a-t-il pu passer si vite?
Je frustre un peu en ce moment. Je suis assise à ma table à dessin, et je n'arrive pas à rien faire. Je rate tout, je n'ai pas d'idée. J'ai la tête remplie de toi, de caresses, d'odeurs, de fraicheur, de sensations agréables. J'ai fait le plein aujourd'hui de ton amour. Pourtant, je n'arrive pas à faire la traduction de ces moments en image. Il y a quelque chose qui bloque. C'est peut-être le fait que ma tête est occupée à m'imaginer partir avec toi et que je cherche désespérément une bonne raison pour quitter quelques jours. Il n'y a rien. Rien pour justifier mon absence. Rien pour me donner un brin d'espoir. Je frustre d'être assise devant ma table à dessin. Je frustre de vouloir être ailleurs.
Petite question. Puis-je te texter ce soir, ou c'est trop tôt?
Le 13/12/2015
Tu peux maintenant m'envoyer des courriels et des textos si tu le veux. Parfois, si tu n'as qu'un petit message ou que cela ne mérite pas un billet...
Tu me diras ce que je peux ou ne peux pas de mon côté... pour ne pas te mettre dans le trouble.