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ne me punis pas

Le 08/09/2015

Comment pourrais-je faire sauter tous ces engrenages?

Tu m'es inaccessible!

Parce que tu ne te livres pas à moi et parce que ici et maintenant je ne peux faire ces pas seul.

Parce que j'ai peur de t'aimer mal.

Je n'aime pas comme il faut.

J'aime trop mais mal.

Je ne peux faire ces pas seul.

Je n'en ai pas la force.

 

Ici et maintenant n'est que ici est maintenant.

 

Ne me punis pas.

Je me punirai moi-même assez de te faire souffrir.

Laisse moi cette job sale. 

Je suis bon là dedans.

Ne me punis pas, je le ferai.

 

Pardon.

6:00 (le large c'est super beau)

Le 31/08/2015

J'ai finalement sorti quelque chose de cette douleur de jeudi soir...

Ça se joue en Ré et Sol (majeurs, je sais je me suis pas foulé sur la mélodie...)

 

Six, zéro, zéro brillent sur les cristaux

rouges je ne sais plus vraiment ce que je vaux.

Je monterai pas les grands chevaux,

Du carousel coupants des mots.

Poussés et portés par les eaux,

le large sera le renouveau.

 

Pas un mot sur ton manteau,

que tu enfiles comme il faut.

Un p'tit signe avec deux doigts

voilà à quoi j'ai droit,

pas de main entière cette fois

et la porte se claque derrière toi

 

Regarde un peu le dégat des mots,

et toutes ses larmes qui coulent à flot.

Poussée et portée par ces eaux

mon âme au large c'est pas nouveau.

Poussée et portée par ces eaux,

une âme au large c'est super beau.

Poissons

Le 28/08/2015

Par pitié n'oublie pas de dessiner mes poissons.

J'ai besoin de ta marque sur moi et je ne veux me la faire moi même.

Je pense qu'une fois sur ma peau, un peu de pression sera relachée.

N'oublie pas mes poissons

Ruoma Nom

souviens toi

Le 28/08/2015

Tu commences en me disant de t'emmener... puis tu finis en m'étouffant tout en espérant que je ne serai pas juste une trace...

Je ne peux pas t'emmener, puisque je ne pourrais t'offrir ce que tu désireras.

Je ne serai pas un souvenir car je suis une partie de toi. Tu ne serais pas la toi d'aujourd'hui si ce n'était pas de moi. Je ne suis pas une trace, je suis un morceau de toi.

Souviens toi de ça toujours.

 

Souviens toi aussi comment cela a commencé (ça raisonne bizarrement tu trouves pas?):

 

J’ai souvent connu les joies des plaisirs passionnés

Tout est renouveau à chaque fois, c’est l’effet que ça fait.

Ce qui est marrant avec ça, c’est que tout peut arriver…

  Ma vie est comme ça, je n’ai pas à discuter

  Il y a des robes et des bas, une sorte de fatalité.

  Et dans ces robes il y a des voix, qu’il est plaisant d’écouter.

Mais dans mes rêves, est-ce que je désire moins que je n’aime?

  Dans mes rêves,

  Ces voix me racontent tout bas, tous leurs petits secrets

  Elles s’éprennent de moi et je suis intéressé

  Et même si ça se voit, j’aime à m’abandonner

Dans l’éveil,

Il est bien sur parfois, difficile de se relever

Quand on veut tout à la fois, sans jamais patienter

On ne pense pas au résultat et il faut déjà penser.

            J’ai jamais su être rationnel, d’ailleurs comment est-ce qu’on fait?

Finalement t’es passée, regarde comme mon cœur bat,

Tu as quelque chose de changer depuis la dernière fois,

Je sens que je vais aimer, ces cheveux et cette voix.

  Tu es réincarnée… Mais comment fais-tu ça?

  Peux tu t’imaginer, ce que tu déclenches en moi

  Lorsque je te retrouve dans une autre que toi…

 

La passion (pas du karaté)

Je suis un passionné

Et j’en suis, le premier désolé.

Car la passion est excès, et brutale,

Une incarnation qu’on dit parfois létale.

Toujours, sa morsure se referme subtilement.

Insinueux malaise qui court dans le sang.

Une contagion lente, délicieusement déplaisante,

Qui abime les nuits, et que pourtant, je remercie

Rien ne sert de lutter, avant d’atteindre le fond.

Et même de creuser un peu, avec de la boisson.

Le calme revenu, placer la bien venue,

Ici, judicieusement, dans l’agrandissement.

Je suis un passionné

Et j’en suis, le premier désolé.

Car la passion fait souffrir d’avoir du plaisir.

Car maintenant, j’aimerai toujours et aussi, dans une autre que toi.

 

Petite planète

Le 28/08/2015

Amène-moi avec toi, s’il te plaît. J’étouffe ici. Mes pensées sont devenues trop nombreuses et trop tristes pour tenir dans ma tête. Ces pensées tristes et mélancoliques, elles tassent même les belles.

J’aimerais partir avec toi. Qu’on prenne une pause du monde et de sa folie, qu’on prenne le temps d’apprivoiser et d’aimer la nôtre.

Mon sang ne circule pas normalement aujourd’hui. J’ai des vertiges. J’ai l’impression d’être sur un bateau qui tangue. Je ressens physiquement le manque. Et pourtant, ça fait si peu de temps qu’on s’est vu. Je peux presque encore sentir ta peau sur le bout de mes doigts. Qu’est-ce que ça sera dans quelques semaines?

Je ressens tellement de culpabilité… Je me sens un peu responsable de toi, de ton état. Et comme tu es responsable du bonheur de Mélanie, je le deviens alors moi aussi. Si tu ne vas pas bien, elle ne va pas bien. Et il y a Max, à qui j’ai voulu épargner mes doutes, mes questionnements, mon amour grandissant pour toi. J’ai voulu lui épargner de la douleur, la vivre à sa place. J’assume, je vis cette culpabilité au lieu de le faire souffrir. L’équation était simple dans ma tête – ma naïveté me joue des tours - : ma culpabilité lui soustrait de la douleur. Ces mots que je ne dis pas, ils ne lui font pas mal. Ils me font mal à moi, qui les garde si difficilement.

Je ne pensais jamais vivre une histoire comme celle-là dans ma vie, un amour si beau et si puissant. Je ne veux pas me résigner à le voir comme une simple expérience. Une expérience, ça laisse un souvenir. Toi, je refuse que tu ne deviennes qu’un souvenir. Même si on ne se voit pas, je t’imaginerai tellement, que ton image ne sera plus un souvenir. Tu seras bien réel. Et je continuerai à t’aimer, pour vrai.

Même si tu décides un jour de ne plus utiliser cet exutoire, de ne plus consulter le site, ne le supprime pas. Il deviendra un jour comme une étoile qui erre dans ciel. Une petite créature d’amour qui évolue dans une mer d’informations tordues. Cette petite planète, on la regardera un jour avec un peu plus de recul, et on pourra s’émerveiller devant sa beauté et son infinité. Nous serons les seuls au monde à avoir la carte pour s’y rendre ainsi que les yeux et le cœur la comprendre, pour y vivre. 

Changer d'air

Le 28/08/2015

je ne sais pas si tu liras ça ou si tu auras mis cette plateforme d'échange dans le puit avec le reste.

de toute façon, je veux juste le faire sortir de ma tête

après tout ceci est un exutoire

-...-

je m'en veux de ne pas me battre

la journée va être si difficile à terminer

j'ai la tête remplie d'envies de fuite... tout me rapelle toi ici

j'ai la tête bourrée de conduite rapide et de virages trop serrés, de baignade et de grand requins blancs, d'avion et de flanc de montagne

j'ai envie de changer d'air

Ouch!

Le 28/08/2015

Voilà. Là ça fait mal. Un peu de colère qui s'est tassée, un peu de mots plus durs que les pensées ne le sont vraiment... mais cependant, l'impasse est là. JE n'arrive plus à lui parler. Je ne donne pas ce qu'on attend. Je ne flush pas, je ne cède pas. Ça me fait trop mal de flusher.

J'ai réussi à lui enlever l'idée d'appeler chez vous. Je pense qu'une partie d'elle ne veut plus de moi car je n'ai pas choisi quand il fallait choisir. Je ne l'ai pas choisie.  

Je suis revenu à l'ISFORT. Avec mon chien. Je voulais juste sentir ton odeur sur la chaise (elle était faible mais encore là). Je voulais juste être un peu seul. Je suis fatigué. Je me sens vieux. Je ne monterai pas mes grands chevaux, j'suis trop fatigué et ça me ferait aller trop vite et trop haut. Je ne ressens presque rien. Je n'ai pas peur de la perdre. J'ai peur de déjà trop t'aimer et pourtant me suivrais tu? Et pourtant, puis-je même venir vers toi? De perdre mes enfants, ça j'en ai peur affreusement. Là, las, je regarde le dégat des mots et toutes ses larmes qui coule à flot. Une ame au large est pas très beau. Deux ames au large est-ce que c'est beau?

Et après?

Je suis un peu perplexe sur ce qui s'en vient pour moi...

Option 1. Tu fuis.

Par pitié ne fait pas ça.

Option 2. Je me tasse.

Je prends un break de tout ça. Je me trouve un coin où me cacher. On se voit pour le travail. C'est tout. Je réfléchis sur ce que je veux et ne veux pas. Mais toi que veux tu?

Option 3. Je me mens.

Je te mets de côté pour ne te voir que pour le travail et je reste dans ma petite maison, avec mes petites habitudes. J'aime cette vie, j'aime cette décision.

Option 4. Les funambules.

On se voit moins pour gagner du temps. Je répare tous ce qui peut l'être. Je nous offre du temps, j'apprends à mieux mentir, j'apprends à t'attendre, je t'apprends à me vouloir.

Option 5. Point à la ligne.

Nous consommons au plus sacrant. Puis c'est fini.

Il y a surement plein d'autres options... je ne sais pas. Je ne sais plus trop.

J'aimerai être ailleurs. Sur tes cuisses. Tenir dans une main la fermeté et la fierté de ta jeunesse. J'aimerai être en toi et m'endormir. Et alors seulement, j'aimerai que le temps n'existe plus.

Je vais essayer de dormir.

7-4

Oui! Mais le meilleur

Le 24/08/2015

Moi, je ne t'en veux pas. Je t'aime et je t'aimerai pour longtemps, profondément. Tu es aussi une partie de moi et je ne me vois pas être entier sans t'avoir à côté de moi.

Par contre, sors toi de l'idée que je te confine aux extrêmes. Oui j'ai envie de te vivre et je te l'ai demandé lorsque j'en étais certain. Aujourd'hui, je ne peux plus vivre en attendant. Je pourrais me donner corps et âme dans une nouvelle relation et je sais que nous serions heureux. Cependant, je comprends que tu as besoin de temps et je ne veux pas te brusquer, t'imposer quoi que ce soit. Je ne te lance aucun ultimatum, aucune demande binaire de "viens ou vas-t-en". Je te dis juste que laisser la porte ouverte à notre histoire me prends tellement d'énergie que je n'aime plus qui je suis à la maison, au travail. Toutes mes pensées sont tournées vers la construction de ce nouveau nous, de ses possibilités, de ses découvertes... et il ne m'en reste que peu pour être ce que j'étais avant toi. Alors comprends que l'attente est souffrante. Je te voulais tellement dernièrement que je me suis même mis à penser que je pourrai transgresser les valeurs que je me suis données. Je ne peux faire ça. ce n'est pas moi, je vais regretter et je ne veux jamais rien regretter. Donc, je te demande de comprendre que si je dois attendre, si je dois rester à la maison avec ma vie, alors il me faut plus de clarté sur notre situation. Ton désir brouille mes cartes, il me laisse sans cesse entrevoir un espoir que je n'atteins jamais. Que sommes nous en ce moment? Pas des amis, pas des amants.

Je suis prêt à attendre, mais pas comme un amant. Comme un ami oui, mais un meilleur ami. Un ami qui peut se confier et compter sur toi. Un ami qui t'aimera plus que ton propre conjoint, sans te désirer. Un ami qui ne s'insinuera pas dans ta vie de couple, sauf si tu l'y invites. Un ami qui saura qu'il y a sur cette terre un renard qui malgré sa ressemblance avec 100 000 autres, sera pour lui unique au monde.

Je te laisse la colère contre toi. Défaits toi de la colère contre moi. Je veux te connaitre encore. Je veux bien de toi comme amie et être là pour toi. Mais si je dois t'attendre, permets moi d'attendre sainement, sans détruire ceux qui m'entoure, sans m'obliger à être quelqu'un d'autre que moi.

Un jour, j'aimerai que tu m'expliques, en quoi m'aimer aurait-été si difficile, si impossible? En attendant, je t'offrirai encore beaucoup ne t'inquiète pas, mais pas comme un simple ami, comme une connaissance, comme un collègue... ça je ne pourrai pas. Ami, oui, mais le meilleur.