Blog

Je crois que je t'en veux. Je n'en suis pas certaine, mais je crois que c'est ça. 

Je t'en veux de me confiner aux extrêmes; te vivre ou te perdre. Pourquoi ne peux-tu pas être mon ami? Pourquoi es-tu incapable de m'aimer comme amie?

Je ne sais pas si ça serait vraiment possible et si c'est ce que je veux, t'avoir comme ami. Mais si on élimine de notre propre gré cette possibilité, ça augmente les chances qu'on se perdre. 

Prendre une décision maintenant signifierait notre fin, si ce qu'on a vécu à ce jour constitue un début. Aujourd'hui, je ne te choisirais pas, car j'ai peur. J'ai presque autant peur de mettre les choses en branle pour que ça fonctionne entre nous que de te perdre. J'ai pris conscience, dans les derniers jours, que la peur de te perdre est très présente.

Maintenant, j'ai besoin de toi. Tu vis un peu en moi. Je peux sans doute faire semblant de ne pas avoir besoin de toi, et je pourrais aussi surement me convaincre de ça, pendant un certain temps. Mais la vérité, c'est que tu fais partie de ma vie maintenant. T'es nécessaire à mon équilibre, à mon bonheur. 

C'est comme si je t'en voulais de m'aimer autant et d'être aussi passionné. Parce que tu m'accroches ainsi toujours plus. Tu t'es rendu indispensable à mon bonheur. Qu'est-ce que je peux faire maintenant pour ne pas te perdre si ce n'est que de vivre avec toi? Si on ne vire pas le monde à l'envers pour se donner le droit de s'aimer simplement, qu'est-ce qui nous restera? Un amour perdu et des souvenirs doux-amers? 

Je t'en veux aussi pour Mélanie. Pourquoi, durant toutes ces années, as-tu réduit le monde à vous deux? Comme te demander, aujourd'hui, de ne pas assumer la responsabilité de prendre soin d'elle, de rester là pour elle après vous être promis tant de chose et d'amour?  T'es tout pour elle. Elle était -et est peut-être encore- tout pour toi. Comment puis-je me convaincre que notre amour vaut plus que ce que vous avez construit? Que sa beauté justifie ses larmes et sa peine? 

Je suis aussi en colère contre moi et mon inaction. Je suis en colère contre tout ça qui est compliqué, que je rends compliqué. Je t'impose une lenteur qui n'est pas tienne. Je te demande d'attendre alors que je sais que tu en souffres, que Mélanie en souffre. Je m'en veux. Pourquoi ai-je tant besoin de toi, au point d'accepter de vivre et de faire vivre cette situation parfois difficile et souffrante à des gens que j'aime?

T'aimer est facile. Le vivre est difficile, peut-être impossible. Aujourd'hui, je vis de la colère. Je m'en excuse. 

J’ai adoré tes billets sur la musique que tu écoutes. Pourtant, je ne t’en ai jamais donné. J’ai du retard à reprendre. Voilà donc une liste de quelques chansons que j’aime, parfois associées à un souvenir. 

Pour ton sourire – Jorane

Je l’ai entendu cette semaine à la radio. J’ai pensé à toi, évidemment. 

Navvaatara - Elisapie Isaac

Parce que j’aime sa voix. Et aussi parce que je la trouve terriblement belle. J’ai écouté son album des dizaines de fois. Les chansons en innu, je les trouve belles, elles me parlent, sans même que j’en comprendre un seul mot. C’est le plaisir simple d’entendre des agencements de sons et de m’imaginer ce qu’elle peut bien dire. 

Little bit – Lykke Li

Ça, c’est au début. Quand j’étais encore gênée de te dire tant de choses, de te dévoiler l’amour que j’avais pour toi!

Ready, Able – Grizzly bear

J’adore cette chanson. Elle m’emporte avec ces élans mélodiques et cette voix, pas tout à fait stable, comme si elle cherchait à s’accrocher à quelque chose. Je me berce toujours légèrement en l’écoutant. Elle est bizarre un peu. Comme inquiétante. Et j’aime autant la chanson que le vidéoclip qui l’accompagne. Je l’ai regardé si souvent, fasciné par les couleurs, les formes, l’imaginaire. Comme un enfant qui lit sans cesse le même livre, sans se tanner. 

White winter hymnal – Fleet foxes

Pour moi, Ready, Able et White winter hymnal sont des chansons sœurs. Leurs vidéoclips se ressemblent, mais elles se ressemblent aussi dans cette force qu’elles ont à m’emporter ailleurs et à bercer mon âme. Elles me consolent et me font rêver à la fois. 

Jolene – Dolly Parton

Cette chanson, je l’aime beaucoup. Je l’ai écouté souvent. J'ai toujours compris les paroles, mais pas l’ampleur du message. Aujourd’hui, cette chanson, que j’ai écoutée de nombreuses fois, j’ai l’impression qu’elle s’adresse à moi. Aujourd’hui, quand je l’écoute, j’ai l’impression que c’est Mélanie qui me parle. C’est peut-être une coïncidence, mais avant ma naissance, mes parents ont hésité à m’appeler Jolène…

River – Ibeyi

C’est simplement bon. Je l’ai écouté en boucle ce printemps. Cette chanson, elle est simple, mais intrigante. 

Cardinal song – The national

Cette voix-là, si c’était une image, ce serait un paysage, un peu gris, illustré à l’aide de gros pixels. Cette chanson et cette voix sont tristes. Ça été, pour moi, une chanson que j’ai dû apprivoiser. Sa tristesse me repoussait au début. Aujourd’hui, j’apprécie sa beauté et sa lenteur. J’aime aussi cet agencement inattendu à la fin, comme si on nous livrait une deuxième chanson, à laquelle on ne s’attendait pas. Et que dire du titre de l’album : Sad songs for dirty lovers.

Feels like we only go backwards – Tame Impala

Quand j’écoute cette chanson, j’ai envie d’enlever mon chandail et de courir seins nus dans un champ de fleurs, un peu buzzée…

Do I wanna know? – Arctic monkeys

Cette chanson-là, elle m’accroche. Elle est puissante, vraie, sexy.

Dark water & stars – Natural calamity

Je n’ai pas de liste de chansons pour faire l’amour, comme toi. Mais si j’en avais une, cette chanson y figurerait définitivement.

My guru - Kalyanji Anandji

C'est la rencontre de deux mondes; l'exotisme des sons hindis, légers et perçants, et les rythmes modernes plus gras et pesants. Un amalgame que j'aime beaucoup. 

Flying overseas – Theophilus London

Cette cascade de notes qui s’enchevêtrent, et les voix parfois saccadées, parfois douces, j’adore ça. Les contrastes, c’est ça qui met en lumière la beauté et l’apport de chacun des éléments qui forme l'ensemble. 

Teen dream – Beach house

J’aime la voix presque masculine de l’artiste. Des sons qui se situent sur la frontière des sexes. Des rythmes lents, presque pesants. Comme si on écoutait la chanson les oreilles dans l’eau. Des sons étouffés et déformés. 

Electric feel – MGMT

Dans les partys chez nous, cette chanson joue assurément. J’ai beaucoup de bons souvenirs avec cette chanson, dont cette fois, où Maurie (qui a été ma coloc) et moi étions montées sur des chaises à danser et chanter à tue-tête dans la cuisine en flashant les lumières pour se faire un party à deux! 

Beat (health, life and fire) - Thao

Je l'aime pour sa légèreté et son rythme. Elle est spontanée. La superposition des voix donne un effet de déséquilibre qui est adorable. 

We need love - Johnny Osbourne

Parce que ça finit bien cette liste.

Bonjour mon amour,

Les temps sont difficiles. Les discussions à la maison sont sobres mes directes. J’entends cependant beaucoup de choses contradictoires tant dans sa bouche que dans ma tête. Je comprends maintenant que je l’aime énormément, d’un amour profond, mais d’un amour habituel, habitué. Je la touche de la même façon. Avec des sensations fortes, mais des sensations rodées, efficaces. Il n’y a rien de mal à cela, mais cela suffit-il quand tant de promesses sont là à côté de moi. Mes mains pourront avoir du plaisir toute leur vie en la touchant, mais dans leur secrète intimité, elles ne désirent que de te découvrir et de se faire plaisir avec toi.

J’entends aussi qu’on veut mon bonheur, mais je comprends, par la souffrance ressentie, que ce bonheur souhaité doit provenir de ses actions seulement, qu’il soit son œuvre et non mon œuvre. J’ai toujours, en tout cas jusqu’à toi, pensé de la même façon alors je ne peux lui en vouloir. On me demande également de clarifier les choses, de cesser d’attiser, de ne plus échanger des mots doux, de ne plus se parler tous les jours. Seules ces actions démontreront la clarté de nos positions et lui permettront de nous faire confiance. Cependant, elle ne veut pas de moi si ma tête est ailleurs et cela je ne peux plus lui garantir. Une partie non négligeable de moi est maintenant avec toi et même si nous devions couper court à tout cela, même si tu devais m’oublier par je ne sais quelle magie noire. Une partie de moi sera ailleurs. Je sais également qu’une partie de moi sera ailleurs si nous devions vivre ensemble… mais quelque chose me dit que tu le comprendrais que cela ne t’empêcherait pas de m’aimer.

Cet ailleurs, avec toi, ce serait mes enfants bien entendu. Cet ailleurs sans toi, j’ai pris conscience ce matin que ce ne serait pas de me tourner vers une personne en particulier. Je pense que cela serait plus de la colère. Une bonne partie de cette colère se tournerait contre moi. Je ne me fais plus confiance. J’ai évolué vers quelqu’un qui ne pourra être totalement épanoui -heureux tout de même, mais pas totalement épanoui- sans toi. Mon problème est donc de savoir si je suis encore capable de ne pas faire du mal. Suis-je encore capable d’aimer pour la vie?

Finalement, je me sens devenir une moins bonne personne, car je me mets devant cet amour nouveaux et plein de promesse à imaginer des scénarios d’adultère, de double vie qui me séduisent. Ce chant de sirène je l’écoute de plus en plus, je lui laisse de la place. Le fruit défendu, j’ai envie de le croquer, de devenir méchant, de ne plus être celui qui s’empêche pour le bien de l’humanité. Je suis peut être aussi ce méchant, et je ne suis peut être pas aussi bon que ce que je pensais…

Tu me manques. J’ai peur de te perdre. J’ai peur de me tromper.

Tu dois être en train de maquiller tes yeux doux en ce moment.

Ce matin, au réveil, ma physiologie masculine étant ce qu’elle est, ma première pensée qui t’est systématiquement offerte s’est accompagnée d’une certaine raideur au niveau du bas ventre. Lorsque je me suis demandé ce que je pouvais bien faire avec cela… -inutile démonstration d’un désir si malsain- je me suis finalement laissé aller à penser à toi, car c’était le plus naturel. Je me suis rappelé que tu aimais faire l’amour le matin, que tu m’aimais et que tu accepterais de venir simplement t’assoir sur moi pour nous combler tous les deux. J’ai adoré ce moment qui a fait disparaitre de moi cette colère calme qui m’habite depuis hier midi.

Je suis dans le désir là…

Je pense à toi plus que je ne le devrais. Quand je pense à toi, je ferme souvent les yeux. Généralement sans m’en rendre compte d’ailleurs. Il m’arrive souvent de caresser mes bras, mon cou, mes seins, en m’imaginant que ce ne sont pas mes mains, mais les tiennes. Je m’imagine que tu es avec moi et que tout ça est permis, beau et bien.

Ce n’est pas l’envie du sexe qui me torture. C’est plutôt l’envie d’exprimer physiquement mon amour pour toi, et de ressentir cette même vibration chez toi. C’est l’amour physique dont j’ai envie. J’ai tellement envie de vivre ces sensations avec toi.

J’aimerais te dire que je ne vis pas le désir, que je suis au-dessus de tout ça, que l’aspect physique est sans grand intérêt, que les mots me comblent et éteignent les feux, mais c’est faux. Le désir, il me brûle les doigts et les lèvres. Je me bats régulièrement contre lui. Jusqu’à maintenant, j’ai gagné à chaque fois. J’imagine que mon samouraï est plus fort que je l’imaginais. C’est parce qu’il t’aime et qu’il ne veut pas te blesser qu’il se bat sans cesse contre le désir.

J’ai envie de toi, là, maintenant. Par chance, tu es loin. Ça suffit pour nous protéger de ma faiblesse. 

Si seulement j'avais les mots, je te les dirais. Mais je ne les ai pas. Je ne te mens pas, tu le sais. J'aurais les mots si je savais vers où je me dirige. Mais ce n'est pas le cas, ça aussi tu le sais. Ce que je peux te dire, par contre, c'est que je t'aime. C'est sincère. C'est clair. Et c'est fort...

J'aime tellement te voir, passé du temps avec toi, si tu savais...

Même si tout n'était pas parfait aujourd'hui, que l'intimité nous faisait encore défaut, j'ai adoré notre temps ensemble. T'écouter, observer ton visage, rire ensemble... Tout ça compte. Même le simple fait de te toucher le bras est un délice! Le contact physique me manque, plus que toi, je le sais. J'ai parfois l'impression que mes mots ne suffisent plus, que je manque de mots pour exprimer ce que je ressens. Je ne sais plus quoi dire, mais je saurais quoi faire. J'aurais envie d'un peu de silence et de douceur, pour laisser nos corps se parler. Faire une trêve de paroles, mais continuer à se comprendre, autrement. 

Tu m'as parlé à quelques reprises de mon air stoïque. Si tu voyais ce qui se trame dans ma tête et dans mon ventre, tu comprendrais que je déconnecte parfois mon visage de mes émotions, pour nous protéger. J'ai tellement envie de t'aimer librement. Mon corps entier a envie de toi, de ta peau et de ton amour. Je maîtrise tout ça, ne t'en fais pas. Je ne te violerai pas. Je t'aime trop pour ça. Je continuerai à rêver de toi, et d'apprécier les caresses, celles de nos mains et de nos âmes. 

J'espère que tu ne m'en veux pas de ne pas avoir les mots. Je parle peu. Je t'en livre peu, c'est vrai. Mais comprend moi, à t'écouter, je me comprends mieux. Je sais que tu aimerais entendre toutes ces choses qui se passent dans ma tête, mais souvent, tu les sais déjà. Tu sais bien souvent ce qui n'est pas dit. Tu sais parfois sans le savoir. Tu sais même quand je ne sais pas encore. Tu mets les mots là où il m’en manque. 

J'aimerais me livrer à toi plus ouvertement. C'est peut-être le contexte, ou juste ma personnalité, je ne sais pas, mais c'est difficile de le faire. Je sais que tu aimerais que j'initie les discussions, que je te livre des réponses sans qu'il y ait toujours des questions. Mais les questions, ça m'aide. Alors, n'hésite pas à m'en poser. J'aime parler avec toi. S'il y a des choses que tu veux savoir, n'attends pas que les réponses surgissent d'elles-mêmes, pose-les, je t'en prie. Ça me fait cheminer moi aussi. 

Même si, tout à l’heure, ton départ a été difficile et a généré une certaine tristesse et un manque, j'ai apprécié ta présence. Merci pour ta douceur et ta patience.  

Après tout ce qui a été dit je suis étonné de ne pas connaitre la peur.

Nous avons quasiment passé la journée ensemble à discuter et pourtant je sens déjà la présence du manque. Toutes ces conversations, elles sont si franches, si belles dans leur simplicité et leur honnêteté... Je crois que je n'ai jamais connu cela et encore moins en si peu de temps. Je suis déjà toi et tu es déjà moi. L'envie de retenir, de mentir s'est complètement effacée de moi et je crois que je ne pourrai jamais te mentir. Je suis si content de cela. Quelle belle victoire sur moi. Cela ferait de nous une étrangeté peut être, car un couple qui ne se ment pas... ça doit être plutôt rare.

Par contre, je me surprends à ne pas avoir peur. Toute cette franchise, tout ce qui s'est dit cet après midi, c'était beau mais c'était important... non? Je devrais avoir peur de te perdre... de ne jamais t'avoir. Et pourtant je n'ai pas peur. C'est comme si il était trop tard. Nous sommes liés. Quel sentiment agréable... mais quel est ce sentiment? Est-ce la sérénité? En tout cas, je sais maintenant que je ne te perdrais jamais. Je ne sais pas plus ce que nous sommes, ni où nous allons et comment tout cela va trouver sa place, mais je suis là Je te protègerai, ma rose. Tu es si différentes des autres. Tes épines ne me piquent pas, et ton odeur m'a toujours été connue. Si seulement je pouvais changer quelques micro-secondes de ma vie et me donner le droit de te connaitre totalement, pleinement. Mais je ne peux pas et je prendrai ce que tu m'offriras, je te prendrai comme tu es et seras.

Je n'ai jamais aimé comme ça. Ça n'a jamais été si clair et pourtant cela n'a jamais été si inatteignable. Tu vois que j'apprends tant de toi.

Je n'ai toujours pas trouver le petit nom qui se collera sur toi pour la vie... mais Rose et Muse sont bien placés.

J’ai beaucoup de compassion pour Mélanie. Je sais que la situation n’est pas facile et qu’elle est surement inattendue. Vos vies et votre situation semblaient stables, comme celles de Max et moi. Notre amour est venu bouleverser tout ça. Je comprends donc sa peine, ses crises, son manque de confiance et ses questions.

Je voulais seulement te dire que j’aime savoir que tu es là pour elle. Ça me conforte de savoir que tu la supportes et que tu l’écoutes. Et ça me rassure de savoir que tu es comme ça, présent, patient, aidant, aimant et compréhensif. Je ne crois pas que je serais capable d’aimer quelqu’un qui manquerait de compassion pour sa partenaire dans une situation comme celle-là. Bien évidemment, je n’aime pas savoir que vous avez passé une partie de la nuit éveillés à discuter de tout ça, et que notre amour génère des tempêtes. Mais j’aime entendre que tu agis de cette façon, avec autant de respect et d’amour. À te savoir comme ça avec Mélanie, je ne t’en aime qu’encore plus. C’est pour moi une preuve de ta grandeur d’âme.

Je ne sais pas si elle est en mesure d’apprécier ta douceur et ta franchise en ce moment; tu es à la fois un peu la cause des perturbations que vous vivez et le pansement, car toi seul sembles pouvoir apaiser ses craintes. Je souhaite te remercier d’agir de cette façon avec elle, et aussi avec moi. Tu es franc, et ça me rassure. Une fois la tempête calmée, peu importe ce qui arrive après, je suis certaine que Mélanie saura être reconnaissante pour ton attitude avec elle et ton ouverture. C’est probablement trop tôt pour surmonter la souffrance et voir la compassion de tes gestes, mais je suis convaincue qu’elle le verra un jour.

Sais-tu à quel point tu me rend heureuse? Et là, je veux dire vraiment heureuse (pas juste "bien")! 

Sais-tu à quel point je rêve de toi?

Sais-tu à quel point tu occupes mes pensées?

Sais-tu à quel point je me sens bien avec toi?

Sais-tu à quel point je me compte chanceuse de te connaître?

Sais-tu à quel point tu me fascines?

Sais-tu à quel point je me reconnaîs souvent en toi?

Sais-tu à quel point ton petit sourire un peu timide m'attire?

Sais-tu à quel point j'ai besoin de ta douceur?

Sais-tu à quel point j'aime rire avec toi?

Sais-tu à quel point tu me manques?

Sais-tu à quel point j'aimerais t'avoir avec moi en ce moment? Sais-tu seulement à quel point je t'aime...