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Si tu savais...

Le 13/08/2015

COMME JE T'AIME

Simple et beau?

Le 13/08/2015

Merci pour ce billet.

Quel plaisir de le lire! Oui je t'ai offert des choses simples, des choses qui me ressemblent ou plutôt qui nous ressemblent selon moi. Et comprends donc ma joie quand je lis que tu les ressens comme moi... que tu leur mets aussi une belle importance. Oui tout cela était simplement de l'amour.

Par contre, je suis désolé de ne t'avoir offert qu'un contact si retenu. Oui nous manquons d'intimité, d'un lieu à nous et de temps... de temps à nous. Je ne peux me résoudre à laisser aller mes mains et explorer tes douceurs. La barrière physique est la seule qui est capable de se dresser encore. L'environnement m'y aide, je ne peux m'abandonner à toi, surtout là bas. Mais cette barrière c'est aussi le seul rocher qu'il me reste pour ne pas sombrer dans la folie -la mauvaise-. C'est accroché à lui que je souffre en contemplant ton absence de ma vie, mais c'est accroché à lui que je peux reprendre ma vie lorsque tu ramasses tes affaires et que tu t'éloignes.

L'amour peut il vraiment être platonique? J'ai envie d'y croire pour ne rien gâcher... j'ai peur que ta beauté et ta fraicheur le rendent obsolète.

 

Simplement amour

Le 13/08/2015

Ce que tu m'as offert, ça m'a atteinte directement au coeur. Les petits pots, c'est bien. Mais des échantillons de moments qui nous appartiennent, si doucement et amoureusement emprisonnés dans des feuilles et des fleurs, c'est bien mieux.  

 

Tu ne m'as pas donné une branche d'olivier.  Tu m'as offert à nouveau cet après-midi passé ensemble, à marcher côte à côte vers ton auto. Tu m'as redonné cette légèreté qui m'habitait alors. Je te vois à nouveau sur le parterre de ces gens qui t'auraient probablement chassé, s'ils t'avaient vu, à coup de "propriété privée" et de "ça pas de bon sens" pour avoir récolté quelques feuilles d'arbres. Tu m'as rappelé à quel point tu peux être enjoué, et un peu fou. Tu m'as rappelé aussi que tu te rappelles, comme moi,  de ces petites choses qui nous unissent et qui construisent peu à peu notre histoire.

 

Tu ne m'as pas non plus donné de la lavande. Tu m'as offert un souvenir délicieux dans lequel je t'accompagnais sur les routes de Montpellier. Puisque tout ça n'a pas réellement été vécu, on pourrait croire que ce n'est pas vraiment un souvenir. Mais ma tête s'est tellement imaginé ces scènes de nous, que ces pensées ont été élevées au rang de souvenir. Leur intensité leur a donné un vécu, irréel pour le reste du monde, mais bien réel pour ma tête. Ces brins de lavande, ils renferment l'odeur du bonheur qu'on aurait connu ensemble, si la vie nous avait permis de vivre cette folie. Un jour, peut-être, dans notre tour du monde, nous ferons un arrêt à Montpellier et je te cueillerai un bouquet de lavande, que je t'offrirai accompagné d'un baiser.

 

Tu ne m'as pas offert des fleurs de trèfles. Tu m'as offert la magie, la découverte. Celle qui se cachait sous mes yeux depuis toujours, et que j'ignorais. Tu m'as offert l'inattendu, l'inconnu, la surprise! Cette douceur, les fleurs l'ont toujours renfermée. Mais je ne le savais pas. J'avais besoin de toi pour en prendre conscience. J'ai hâte de faire d'autres découvertes en ta compagnie.

 

Merci encore pour ces petites choses qui ont empli ma tête de bonheur et d'amour. Il n'en fallait pas plus pour que je redevienne follement amoureuse de toi et de ta poésie. 

 

Quelques minutes dans tes bras, c'est pas assez. J'en voudrais plus. J'aurais voulu toucher tes cheveux, ton visage, ton cou, mais je n'ai pas eu le temps. J'aimerais tant avoir un peu plus d'intimité avec toi. Du temps, à l'abri des regards qui nous questionne, qui cherche probablement en nous des réponses que l'on cherche aussi. Je voudrais laisser aller cette retenue, et être amoureuse de toi comme j'en ai envie. Ne serait-ce qu'une soirée. Te toucher, te parler, te regarder. Tout ça, sans la crainte de l'extérieur, qui confine mon amour à l'intérieur. Le manque d'intimité dans lequel nous baignons te rend inaccessible. Je ne peux pas m'approcher de toi, ni en geste, ni en parole. Le monde paralyse mon amour. Il n'y a que mes yeux qui laissent s'échapper l'amour que je retiens si fort. En te regardant, je m'imagine avec toi, ailleurs. J'espère que tu sais lire dans mes yeux. J'espère que tu as pu apprécier à travers mes yeux, cet après-midi, la danse qui nous unissait, dans ma tête. Toi et moi, dans un décor meublé de mes pensées amoureuses, de mes espoirs, de mes souvenirs de nous. 

 

J'ai tant de douceur que je te réserve, pour, peut-être, un jour te l'offrir. Te voir aujourd'hui a permis de dissiper les souvenirs difficiles de ton absence des dernières semaines. Je sens que la distance qui nous sépare se rétrécit. C'est l'amour qui revient à la charge je suppose. J’avais réussi à le calmer un peu dernièrement, mais là, il se réveille. Je ne sais pas si je dois trouver une berceuse pour l'endormir ou non.

Musique Maestro 3

Le 12/08/2015

Mélancolie et compagnie… Pas pour souffrir mais pour rebondir!

 

Pour se rappeler qu’il y a eu des hivers difficiles, sans le sou, mais qui, avec un peu d’humour et de verbe, ont pu être détourner de leur noirceur pour en faire un effet de style :

La question à 100 piasses – Bernard Adamus

 

Lorsque l’impuissance d’être quelqu’un devenait insoutenable, ce suicidé de la vie m’aidait à me rappeler que cette impuissance est partagée par de nombreuses âmes. Cependant, il se défoulait en nourrissant le mauvais poisson et ce n’est pas la solution :

Guest list – Eels

 

Cette chanson est un peu l’inverse de « Guest list ». Parfois, il est fatiguant de se sentir différent, de n’être jamais satisfait des choses simples. Quand les montagnes russes émotionnelles sont épuisantes et que l’envie que la vie nous laisse tranquille devient prioritaire. – le thème de la chanson est pourtant plus le racisme mais j’y vois un parallèle tout de même –

Regular Customer – Sporto Kantes

 

Lorsque le moral descend et que pourtant... il faut nettoyer la salle de bain :

This is Heat  - Mardis Gras.BB

 

Lorsque j’étais dans l’avion (swiss air, paris-mtl via zurich) en octobre 1999, au dessus de l’atlantique pour la première fois de mon existance et pour changer ma vie du tout au tout. Je me suis branché sur la radio de l’avion et j’ai surfé sur les nuages avec cette chanson :

I try – Macy Gray

 

Lorsque je trouve que ce que j’écris est de la merde, la poésie de ce type me rappelle qu’un être humain est capable d’écrire des lignes touchantes et déconcertantes… alors pourquoi pas moi :

Napalm - Keith Kouna

 

A suivre...

Pas d'ersatz!

Le 12/08/2015

Tu dis que les regards et les sourires peuvent attiser l’amour et le désir, certes, mais s’il faut les retirer pour pouvoir se côtoyer alors à quoi bon? C’est un peu comme si tu aimais les cookies et qu’on te disait d’enlever le sucre et le beurre… c’est possible mais il n’y a alors plus de gourmandise. Personnellement, pour conserver le plaisir, j’en mangerai donc moins -puisque je comprends que c’est mauvais pour la santé-, mais ceux que je mangerai auront du sucre et du beurre!!

J'ai tellement hâte de te revoir physiquement et de te toucher simplement. J'ai hâte du moment où tout sera clair pour tout le monde et que je pourrai agir sans avoir à filtrer ou à penser. Juste être, être avec toi ici et maintenant.

A tout de suite

La lune et le papillon

Le 11/08/2015

Tu me perturbes tellement. Oh oui tu me ferais du mal avec cette distance que tu peux garder parfois et ce détachement que tu montres quelques fois envers toute sorte de choses, dont moi. Et pourtant, pourquoi je continue à avoir envie de te connaitre? Pourquoi ai-je encore envie de me coller? Pourquoi ai-je encore la conviction que la souffrance ne serait qu’une infime partie de notre relation? Pourquoi ai-je l’impression que tu joues un rôle, comme pour te protéger? Pourquoi ai-je l’impression que tu t’empêches de ressentir, que tu te refreine dans tes sentiments, tes émotions? Pourquoi ai-je l’impression que tu te caches et même à toi-même?

Tu me diras que je me trompes – et tu auras surement raison – mais quand je perçois ce jeu de cachette en toi, tu n’es plus la même. Tu ne sembles plus naturelle. C’est comme si tu n’avais plus confiance en toi. Comme si tu étais investie de la mission de préserver le monde de cette folie destructrice que ton toi-même intérieur imposerait au monde si tu lui enlevais sa laisse. Et pourtant, pourquoi est-ce que je ressens que cette âme rayonne, qu’elle a une belle folie à offrir, qu’elle a tant d’amour à donner? Pourquoi est-ce que je ressens qu’en essayant de protéger tant l’humanité en se contenant, elle s’empêche d’être heureuse – vraiment heureuse – et donc elle va à l’encontre de son but : être heureuse pour améliorer l’humanité!

Tu es ma lune et je suis ton papillon. Mon instinct me dicte que tu es importante pour me guider, pour trouver ma route, et pourtant tu es inaccessible. Je n’ai pas assez de force dans mes petites ailes pour aller jusqu’à toi, sans parler du manque d’oxygène qu’il faudra affronter sur une bonne partie de la route. Et puis, il y a toujours LA peur du papillon : les ampoules électriques qui seront parsemées sur le chemin. Celles qui détournent de la route, celles qui vont te faire tourner en rond jusqu’à l’épuisement... À moins que par miracle elles finissent par griller, ou qu’une main bienfaitrice ne les éteigne ou encore que le jour se lève…

Tu me manques. J’en suis désolé. Je suis désolé de ne pas être plus fort.

Partout

Le 31/07/2015

T'es dans ma tête, dans ma peau et dans mon coeur en ce moment. T'es partout. Tu fais partie de moi maintenant. Je suis impatiente de te voir. 

double hélice

Le 30/07/2015

Aujourd’hui je ne me sens pas à ma place. J’aimerai être ailleurs. Je suis fatigué.

Pourtant je dors mieux et je ne tousse plus. Je suis serein de t’aimer et d’aimer Mélanie. 

J’essaie de garder le cap. Mais certaines choses m’exaspèrent. Je ressens quasiment de la honte à me dire que cette famille, ce père, ces gens ne m’intéressent pas tant que toi. Est-ce que je me suis trop éloigné toutes ces années au Québec? Je ne me reconnais plus en eux. Tant de mes valeurs ont changées. Et puis je vois ce père qui vieilli, qui me fait peur, car je ne peux pas être comme cela. Ce midi, je lui aurai sauté à la gorge pour lui extraire des excuses dont il n’a surement aucune idée du pourquoi il devrait en faire. J’aurai tellement pu le piquer, avec mes mots, le découper en tranches, lui qui en a si peu. J’aurai pu le réduire à quelque chose de si petit qu’il aurait pu se cacher sous le buffet. Les mots étaient là, prêts, aiguisés, structurés et avides de trancher… et puis, c’est devenu clair. C’était trop facile, c’était injuste, je ressentais de la pitié. Je me suis levé au milieu de ma phrase qui annonçait une pique acérée et je suis parti calmement faire la vaisselle. Mélanie récupère la situation et ma mère vient me voir dans la cuisine. Je m’excuse, elle comprend. Elle s’excuse pour lui, je comprends. Et puis en lavant ces assiettes, seul, je réalise que je ne serai pas comme lui car j’ai déjà pris un autre chemin. Certes, il me faudra être vigilant mais j’ai déjà trop vécu, trop vu, pour ne pas être éveillé et je pourrai gravir l’échelle, la double hélice d’ADN sans avoir peur qu’elle mène à la même place. L’échelle est l’outil qui me permet de monter, la direction, ce sont mes mains la choisissent… Ce sont mes yeux qui choisissent sur quelle branche poser le haut de l’échelle.