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Merci

Le 19/02/2016

pour la belle surprise et la belle fin de soirée.

7-4

je suis malade et pourtant dans la joie

Le 18/02/2016

C'est fou, quand on y prette attention, comment la vie peut être simple et belle. J'ai longtemps été un être de plaisir, courant après le plus grand nombre pour oublier? éviter? des questionnements, des faces à faces avec moi même ou la réalité de la vie? J'ai souvent aussi prétendu, ou plutôt accepter de vivre dans le cadre, dans la recherche du bonheur, le fameux bonheur. Si les plaisirs sont faciles à déclencher, ils sont aussi très éphémères et n'amène qu'à l'insatisfaction car ils me rassasient pas. Si le bonheur est une belle idée, il est si abstrait et difficile à atteindre qu'il est finalement devenu pour moi tout aussi vainc. Non, c'est décidé, grâce à M. Lenoir, je serai maintenant un homme de joie. La joie est bien plus simple à reconnaitre, et si on ne peut la déclencher comme le plaisir, on peut installer les conditions pour son apparition. Je peux faire une sortie avec mon appareil photo et le chien dans le champs, j'aurai assurément un peu de plaisir, mais rien ne garantit que je ressentirai la joie... sauf si j'arrive à garder l'oeil ouvert, si j'arrive à garder le coeur ouvert. Alors, en étant là présent, peut être l'image, la photo, la belle prise arrivera et la joie sera là. Contrairement au plaisir je crois que la joie est durable, ce qui satisfait donc l'âme beaucoup plus. J'ai beau apprécier toutes les fois où j'ai fait l'amour dans ma vie, je ressens plus de joie à regarder encore et encore ces instants figés de nature, d'odeurs et de vent sur l'écran, qu'à me souvenir de mes toutes ces baises. Par contre, je pense que de bonnes jouissances peuvent amener de la joie... ça c'est certain. Je crois que c'est ce qui fait la différence pour moi entre jouir et avoir un orgasme, l'orgasme c'est quand la joie s'invite à la jouissance et fait en sorte que ce moment est différent, nous fait grandir (j'ai en tête un moment comme ça à nous).

Mais revenons à nos microbes. Je suis malade, j'ai mal à la tête, je suis fatigué, courbaturé et pourtant dans mon sofa, 3 fois ce soir, j'ai senti de la joie! J'ai regardé un bon film, dont 1 passage m'a amené cette réaction émotive physique et de l'esprit; la beauté du monde, la beauté de la vie, la beauté de l'homme. Puis en commençant à penser que je voulais écrire un billet la dessus, j'ai fait 1 autre constat qui m'a amené une deuxième fois à la joie: J'ai pensé à toi, ton petit sourire, ta peau si douce, ton visage que j'adore prendre dans mes mains (surtout avant de l'embrasser), tes grands yeux de gazelles, ronds et bruns, profonds et souriants, et ton odeur. J'ai pensé à l'amour, simple et vrai. J'ai repensé à ce que j'essayais de te dire: le véritable amour, celui que je veux avoir maintenant, est celui que tu ressens quand tu n'as pas d'attentes et surtout pas de besoin envers l'autre. Si tu es détaché de cette dépendance, alors quand l'amour est là, il est vrai. Ça ne veut pas dire, qu'il ne fera jamais mal mais simplement qu'il existe pour les bonnes raisons. Finalement, j'ai connu la joie une troisième fois juste avant de venir m'assoir pour t'écrire. J'étais sur le bol (oui je sais c'est pas très romantique, mais c'est la vérité) et je réfléchissais encore à pourquoi l'urgence avait tellement disparu de ma vie depuis ces derniers mois et je crois que j'ai compris. J'ai compris que j'étais déjà mort. Je suis mort, nous sommes tous déjà morts et la reconnaissance de ce fait est tellement réconfortante. Je me suis pourtant d'abord dit que c'était triste de penser comme ça, mais involontairement, cette idée s'est imposée en moi, elle m'a envahi et m'a rendu joyeux. Je suis déjà mort, alors pourquoi avoir peur, pourquoi ne pas prendre le temps de regarder pour vrai, de ne pas courir. Alors mieux vaut maintenant la qualité que la quantité, n'est ce pas? Tu es ma qualité. Même sans vivre avec toi je suis touché par ton existence. Tu vis, là quelque part. Tu m'aimes, je l'ai vu dans tes yeux. Je l'ai vu. Tu es là, quelque part, et je t'aime. Si fort. J'en suis si content.

Le principal est invisible.

Au revoir

Le 10/02/2016

Bonjour mon amour. Ou plutôt au revoir.

J’espère que tu retrouves la paix qui te manquait et que ta tête se repose de nous, et des petites tornades dans lesquelles il était, oui, si bon de se laisser brasser, mais difficile de se relever.

Comme toujours j’évolue assez vite et saches que tu n’y es pas pour rien. D’ailleurs j’en profite encore une fois pour te remercier de m’avoir consciemment ou involontairement pousser à me rapprocher de ce que j’ai toujours voulu être. Il me reste du chemin, mais lorsque je regarde là où j’étais il y a moins d’un an, je ne pensais même pas être capable d’évoluer aussi vite.

Avec ta volte face et la compréhension de ta perte, mon détachement, ou plutôt ma capacité à me détacher s’accélère encore et, question de survie, elle se doit de s’exprimer pour m’aider à passer à travers cette nouvelle épreuve. Je me disais d’ailleurs que ça faisait quand même beaucoup pour un seul homme. Perdre 2 amours en si peu de temps… Mais comme l’a surement déjà dit un vieux et sage moine bouddhiste : «  il n’est pas facile d’être un être humain sensible à la beauté de la vie et c’est surement pour cela qu’il faut se sentir fier d’y arriver quand même ». Ce que je fais à chaque jour et de plus en plus. Je suis fier de moi et de mes choix.

Comme tu le vois donc je vais bien. La tristesse est là évidemment, grande, sourde, envahissante. Mais elle est belle aussi, elle n’est pas construite ou virtuelle (je m’en suis souvent fait des virtuelles), non, elle est plutôt viscérale et puissante. Elle m’habite entièrement comme l’amour que j’ai pour toi mais je m’en détache. Je me détache aussi de l’amour, pas qu’il n’existe plus (oh non!) mais plutôt, que si il ne peut se vivre, alors soit, qu’il en soit ainsi. Mais il existe en moi, j’aime savoir que j’aime autant. Cependant, ce n’est pas vrai que je vais en souffrir toute ma vie, ni même quelques semaines.

Le dernier texto de ton chum m’a beaucoup aidé dans ma démarche aussi. Il avait l’arrogance de l’ignorance, celle de la jeunesse et celle du déni. J’ai réfléchi longtemps à une réponse mais toutes celles que j’imaginais, drôles, cinglantes, franches, compatissantes t’auraient surement mise dans le trouble, ce que je ne voulais pas. Alors je n’ai pas répondu et je le laisse croire ce qu’il veut. Mais, je me suis mis ensuite à souffrir pour lui et alors là, une autre sonnette d’alarme s’est déclenchée. J’ai assez de ma souffrance pour ne pas prendre celle des autres. Alors, je m’éloigne de lui et de ces certitudes, là encore je me détache. Ça ne sera pas difficile puisque la seule chose qui me gardait proche de lui c’était toi.

Mon avancée vient aussi de cette journée de méditation et de réflexion que je me suis offert aujourd’hui. J’y ai compris que je cherche l’indépendance, après ces années de fusion. Je cherche à être là pour moi et pas pour un autre. J’ai compris que je me fous de ce que les autres couples font ou vivent. Je veux juste vivre ce que moi je veux et je dois. J’ai aussi compris que je cherche le détachement, mais attention, pas le détachement qui fait que plus rien ne nous touche. Non, c’est un détachement qui permettrait de vivre les émotions aussi intensément que je le fais mais qui ne les fait pas durer impunément. Je VEUX ressentir les émotions; tristesse, joie, douleur, jouissance. Rester complètement ouvert à elles, mais ne pas courir après et ne pas être envahi par elles. Je veux me faire surprendre par elles, chaque jour si possible. J’ai finalement compris, que malgré ma recherche d’indépendance et de détachement, je ne pourrais jamais me passer de l’attachement. Je veux m’attacher, être apprivoisé. Je veux être parmi les millions de renard, celui qui sera d’une certaine façon unique au monde à quelqu’un. Je veux connaitre la joie de cet attachement et vivre les peines qui s’y associeront. Ce ne sont que les deux côtés de la même médaille : celle d’être vivant. J’ai finalement compris, que j’avais du chemin à faire pour trouver une place au milieu de ces besoins, et qu’ultimement, le dernier gros défis de ma vie sera de pouvoir l’exprimer clairement à mon entourage, afin qu’il n’ait pas peur de mon indépendance et qu’il n’ait pas peur de ma volonté d’attachement.

J’avais peur que ta perte tue mon inspiration ou ma volonté de création. Après tout je te considérais comme ma muse, avant toute autre chose d’ailleurs. Même si cela s’est avéré vrai les deux premières journées (il n’y avait pas de couleurs, pas de gout, il n’y avait pas grand chose en fait), hier soir, l’inspiration et surtout le gout de produire était là. Merci d’ailleurs pour ton carnet et le livre. Je vais utiliser le premier pour un projet bien spécial et je lirais surement le deuxième plusieurs fois.

Finalement, je ne pense pas que je réécrirai sur le site. Je tourne cette page pour le moment. Je le fais aussi pour toi, pour ne pas te tenter, pour ne pas te placer dans une situation où tu aurais à me répondre. Pour moi aussi, pour ne pas avoir à aller voir si oui, si peut être... J’ai trouvé un autre moyen, plus neutre, de m’exprimer, sans t’impliquer. Ça ne sera pas pareil. Ça va en fait me manquer cruellement de ne pas avoir tes interprétations, ton regard, tes lectures entre mes lignes. Mais ça fait partie des nouvelles règles de notre jeu.

Voilà je te laisse là dessus, en te souhaitant la paix encore une fois. J’espère qu’un jour tu auras le gout de me rappeler. Je serai toujours heureux de retrouver ma muse, mon amie, mon amour, même si à ce moment là les choses pourraient avoir évoluées. Si c’est le cas, appelle moi.

Au revoir beauté. Au revoir Choup. Au revoir ma belle. Au revoir ma muse. Je t’aime(rai) et j’en suis fier.


Pour l’amour et le manque

Chet Faker – Gold (Built on Glass)

Pour le détachement et pour vivre

Naive New Beaters – Live Good

Pour être vivant

Foals – Give it all (what went down)


- Harakiri -

une vie de papillon sans fleur

Le 08/02/2016

Et bien tu avais bien deviné. Notre amour a pris fin, sous le poids des autres, sous le poids de la différence et sous le poids de l’inconnu.

Si tu devais t’inquiéter pour moi, et bien ne le fais pas. Je ne me perdrai pas, je ne développerai pas de haine, car je suis, je pense, dans le carré que nous formions, celui qui s’est le moins menti et celui qui savait le plus ce qu’il voulait. J’ai un petit goût amer que j’essaie cependant de faire passer, car il est difficile de voir en si peu de temps que je suis encore celui que l’on ne choisit pas. Mélanie ne voulait pas me choisir car j’avais trop bouleverser ses principes de vie et que ce que j’offrais n’était pas assez pour passer par dessus. Pour toi, je ne sais pas trop ce qui me manque pour que tu me choisisses. Je t’ai donné tout ce que je pouvais sans m’oublier : Une totale sincérité, un amour débridé et pur, du temps, de la protection. Mais je n’étais pas assez pour toi non plus. Ou plutôt, j’étais surement trop. Trop intense, trop vieux (si un peu quand même), trop papa, trop amoureux, trop compliqué. Bien que beaucoup de ces choses soient vraies, plusieurs aussi sont « apparences » et je ne vois pas en quoi tout cela pouvait empêcher le bonheur d’arriver. J’avais envie de créer cette histoire d’amour, j’avais envie de créer cette histoire de rêves et d’arts. J’avais envie de créer cette histoire de passion et de sincérité, d’offre et de retenu. J’avais envie de créer cette famille pas banale qui aurait passé son temps à bricoler, à se stimuler les uns les autres, à s’inspirer et à traverser la vie grise en riant des couleurs que nos lunettes lui donneraient. J’avais envie de mettre derrière moi ma vie de chenille et vivre ma vie de papillon avec une fleur. La fleur part, mais je reste un papillon. Je vivrai ma vie de papillon avec ou sans fleur.

Je t’aime assez pour que ce cœur qui me fait tant défaut se sclérose un peu plus, pour que ma naïveté qui me gardait ouvert à l’émotion s’effrite un peu plus, pour qu’une tristesse lourde et sourde teinte de noir la joie qui pourtant ne pourra jamais me quitter. Je t’aime assez pour te dire que je pense que tu te trompes en choisissant de refuser de t’associer à ce que je suis, mais que si tu es heureuse avec tes choix alors c’est ce qui m’importe. Je t’aime assez pour te dire de bien prendre garde de ne pas te mentir, car je l’ai fait trop longtemps et j’en ai souffert beaucoup moi même et d’autres aussi. Je t’aime assez pour te dire que je sais que tu as une maturité que je n’avais pas à ton âge et que donc tu sauras surement mieux t’occuper de toi, que je l’ai fait de moi. Je t’aime donc assez pour te laisser partir.

J’ai déjà écrit dernièrement que je vivais les premiers jours du reste de ma vie. J’ai souvent pensé que tu en ferais partie. Pour le moment non. Au revoir, donc, beauté, pas banale. Et fais attention à toi car je ne pourrai plus le faire pour toi. Tu vas me manquer horriblement car tu m’avais apprivoisé.

bonne nuit et bon vent

Le 04/02/2016

Bon je ne recommencerai pas le même billet que j'ai déjà écrit trop de fois, mais je suis sincère en te disant que la seule chose que je souhaite c'est que tu sois heureuse. Je voulais écrire ce billet sans le poster mais finalement vue que tu m'as appelé cet après midi, je ne me retiendrai pas de le diffuser, lui et les prochains qui pourraient venir.

Je te souhaite donc une belle nuit et un bon vent dans tes choix.

Ce qui me permets je crois de me sentir si bien par rapport au fait que l'on s'éloigne, c'est que tu m'as dit ne pas vouloir de ma vie en ce moment et surtout que tu pouvais être heureuse avec lui. Et je te crois. Je crois en effet qu'il peut t'apporter une partie de ce que tu cherches. Te savoir plus à l'aise avec tes choix, possiblement heureuse, et en essayant -avec succès pour le moment- de mon côté à apprendre à prendre une certaine distance avec l'amour, tout cela fait en sorte que finalement je vais bien.

Une partie de mon bien être viens aussi du fait que j'arrive à garder les mains sur le volant et de choisir moi aussi ma direction; Pas de panique, pas de souffrance. Pas encore de bonheur, certes, mais pas de dysfonctionnalité. De plus, j'ai une grande motivation; Je ne veux pas perdre l'inspiration qui m'a, à nouveau, habitée depuis toi. Je ne veux pas tomber dans la tristesse de ne pas être choisi et encore moins croire que je ne suis pas assez. Je veux m'amuser, rêver, et créer. Je suis reparti dans cette voie, je suis à nouveau joyeux (pas tout le temps, évidemment) et avec ou sans toi je continuerai, maintenant je le sais.

Je te souhaite donc une belle pause mon amour, et je ne me gènerai plus de te dire que je t'aime, que tu me manques et que j'aimerai être à tes côtés. Si tu y vois de la pression ou une énergie négative, ce n'est pas mon intension (et cela t'appartient -bras tendu et paume tournée vers toi- ; ) ). Mon intension est d'être moi et moi je dis que j'aime quand j'aime et que tu me manques quand tu me manques.

Tu es à mes yeux, une pierre précieuse, un bijou de douceur et tu existes pour que je te caresse. Alors je ne me cacherai pas: Je t'aime et tu es magnifique.

De mon côté, je te souhaite une belle nuit et un bon vent, quelle que soit la direction dans laquelle il te porte.

 

je suis rempli

Le 31/01/2016

Ce matin je me sens rempli. Je me sens rempli d'amour. Quelle douceur, quel plaisir de prendre conscience de cet état que j'ai tout de même recherché (et souvent à tort) si souvent dans ma vie. Et là c'est un peu au moment où mon environnement devrait être le moins propice à le ressentir que je constate sa présence. L'état de satisfaction. Je veux offrir, donner de l'amour et si je pense souvent que j'en suis rempli et qu'il faut que je le donne, ce matin, j'en suis rempli et c'est suffisant. 

Je suis rempli de 3 amours. J'ai un amour pour mélanie. Un amour compassion, un amour nostalgique, un amour doux et vaporeux qui est comme un parfum léger, flou mais présent. Un amour dont on oublie souvent la présence mais qui est là car il est là. J'ai aussi un amour pour mes enfants. Un amour don, un amour viscéral. Un amour sans objectif, sans contrainte. Un amour étonnement, un amour surprise qui met un sourire dans la face lorsqu'on s'y attend le moins. Un amour doux, profond et chaud. Un amour repère, un amour maison où il est toujours bon de venir s'y réchauffer car un feu immortel y brule, toujours. Et il y a l'amour pour toi. L'amour pépite, brillant, précieux, rare, pas banal, qu'on découvre en creusant dans une terre tout à fait banale. Un amour passion, intense, un amour coloré, un amour épanouissant et stimulant qui vaut autant pour la survie que l'air et la nourriture. Un amour iceberg dont la portion visible, magnifique et majestueuse, n'est rien comparée à la portion qui reste à découvrir, au potentiel qui existe. Un amour découverte, un amour surprise, un amour challenge qui pousse à se surpasser. Un amour inspiration. Un amour qu'il faut respecter, dorloter, qui n'est pas du, n'y jamais acquis. Un amour sauvage, qu'il faut apprivoiser (comme le renard du petit prince), timide, farouche. Un amour qui s'offre et non un amour que l'on prend. Un amour pur.

Je suis rempli d'amour, et ce matin je me sens complet, comblé, satisfait.

Im & In

Le 27/01/2016

Impatience et Insatisfaction. J'ai les deux, je me bats contre elles, j'espérais avoir gagné un peu sur elles. Avec tout ce que tu as dit tout à l'heure, je dois faire le constat que c'est faux. Elles sont encore là. Tout va trop vite dans cette putain de tête. J'ai encore tant de travail à faire pour m'améliorer que je ne sais par où commencer. En fait l'ampleur de la tâche me démotive maintenant. J'ai tant essayé. C'est trop pour moi. Je n'y arriverai pas, pas bientôt, et peut être jamais.

Je suis donc désolé. Tu as raison. Tout ce que tu as dis tout à l'heure est vrai. Et je crois que tant que je n'aurai pas fait ce travail, je ne pourrais pas être "réellement" en paix, et je ne pourrai pas offrir ou plutôt être une option intéressante pour qui que ce soit. Merci pour toute l'aide que tu me donnes.

Que la vie est difficile quand on est moi. Je suis fatigué. Je ne veux pourtant qu'aimer et vivre.

 

Je t'aime(rai)

Le 27/01/2016

S'il fallait que notre amour s'évanouisse sous la lourdeur du monde et de ses reproches, il emporterait avec lui un peu de notre naïveté et de notre tendresse. Il laisserait un vide énorme, tout aussi gros que la douceur des souvenirs qui resteraient pour toujours plaqués dans ma tête. Une sensation de vide, certes, mais aussi l'impression d'avoir vévu une chose extraordinaire, d'avoir exprimé en ta compagnie le plus beau de mon être. L'amour est certainement un des plus beaux langages qui soit. Pour le parler, il faut être écouté, et compris. J'adore notre conversation. 

En ce moment, même si t'es pas là, je m'imprêgne de toi, de ta vision, de tes paroles, de ta sensibilité, de ta vitalité. S'imprégner d'un être aussi vivant que toi est inspirant. Grâce à toi, je ne suis plus jamais seule. Tu habites mon silence, tu vis dans mes rêves. Tu coules parfois dans mes larmes, comme tu résonnes dans mon rire. Tu caresses mes hanches autant que mon âme. Tu plonges en moi quand vient un moment de bonheur, et tu m'apportes chaleur et réconfort quand la tempête s'abat sur moi. T'es tout près, tout le temps. 

Notre amour sera peut être un jour remisé sous l'emprise de la vie et de sa complexité, c'est vrai. Mais là, il est bien présent. Si je ne le suis pas, lui par contre l'est. L'amour c'est comme l'espoir, ça se nourrit de petites choses et de possibles. En ce moment, tout est possible, alors mon amour est vivant et croît tranquillement. 

Je ne sais pas où je m'en vais avec tout ça, mais je voulais juste te dire que je t'aime, et que je t'aimerai même si notre histoire devait prendre fin.