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Le 09/03/2017
Ta peau est une sorte de mystère pour moi.
La peau, j'ai toujours aimé ça. Son contact est doux mais il représente surtout une intimité réservée au rare. Le peau à peau, le partage, la connexion.
Je touche peu de gens, bien que je puisse être très proche d'eux par la parole, par l'écoute ou par la connivence. Toucher la peau, surtout celle du ventre, des hanches, c'est une intimité précieuse et délicieuse. La peau révèle tant de choses. Lorsque que tu la touches, tu sais, tu sens le frisson si ta caresse est acceptée, tu sens la douceur si la personne prend soin d'elle et tu sens la générosité si, alors que tu te promènes sur ces courbes, cette peau t'accepte, se détend, s'abandonne...
Ta peau, elle est de soie. Je l'ai toujours trouvée d'une douceur magnifique. Tu te souviens, je t'avais dit "elle est bien pleine". Je n'ai toujours pas trouvé de meilleure façon de l'expliquer. L'autre qualificatif qui me revient toujours en tête, c'est "généreuse". Elle est généreuse car elle s'offre facilement à mes doigts, elle est généreuse car elle ne garde pas son plaisir pour elle, mais le diffuse ouvertement... ce qui a nécessairement pour effet d'activer le plaisir de l'autre... le mien. Elle est généreuse car malgré ma consommation effrénée, elle ne tarit pas, elle est toujours aussi là, toujours aussi pleine d'amour.
Ta peau, ce n'est pas juste le toucher par contre. Je ne me souviens pas avoir autant associé une peau à une odeur. Ta peau, c'est une mélodie olfactive qui me transporte, avec une note d'amande fraiche et légèrement amère, une note d'agrume, acidulée, fruitée et stimulante et une note de miel, chaude et sucrée. Combinées en accords, ces notes me transportent dès que je les sens, c'est automatique. Dans ton cou et particulèrement sur ta nuque... Là caché sous la couverture dense de tes cheveux, l'odeur se précise, s'épanouit. Au creux de tes coudes et sur tes avants bras, elle se mélange avec le savon ou le parfum. C'est plus celle de tout les jours, celle qui est accessible à tous, celle que je partage avec le reste du monde. Sur ton ventre et sur tes hanches, elle est plus douce, plus légère mais plus intime. Sous la courbure de tes seins, ou dans le creux de tes cuisses, elle est plus libre, plus sauvage et déclenche forcément la gourmandise. Je crois que c'est à cause de cette association avec l'odeur, que ta peau me manque tant... Lorsqu'elle n'est pas là, c'est 2 sens qui se privent de leur plaisir!
La peau, ta peau, c'est aussi le charnel. Le besoin de peau est chez moi je pense un besoin aussi primal que peut l'être le sexe. Je ne sais pas pourquoi c'est si important pour moi, pour mon équilibre, mais je dois reconnaitre que c'est le cas. Comme tant de chose dans ma vie, la peau est donc joie et frustration. Lorsque ta peau s'éloigne, trop longtemps, j'envie les gens qui n'en ont pas besoin, pour qui cela n'est pas si important de toucher, je les envie de ne pas connaitre cette frustration. Mais quand je l'ai sous la main, qu'elle s'offre à moi cette peau de soie, ta peau de soie, alors je connais des plaisirs qui, si les gens en connaissaient l'existence, me seraient enviés tant et plus.
La peau, ta peau, est un mystère pour moi. Je ne saurais expliquer comment elle peut déclencher en moi tant de sensations, mais elle fait partie des mystères qui ont leur beauté dans l'incompréhension. Pourquoi chercher à comprendre cette cascades de sensation? Décortiquer ces relations de cause à effet, ne serait-il pas une façon de dénaturer le processus même qui mènent à ma joie? Ta peau n'est-elle pas comme la fleur qu'il est si triste d'autopsier, si triste de briser pour en découvrir la nature, le contenu et le sens? Une fois tout cela compris... la fleur n'est plus.
Ta peau est magique, et sa magie réside dans ce qu'elle est et ce qu'elle provoque en moi.
Le 19/02/2017
La facilité aurait été de te parler de la partie cachée des arbres et des plantes. Cette partie, qui, bien qu’invisible, offre l’éclat au reste de l’individu et, bien entendu, sans laquelle ce reste ne pourrait pas vivre. Trop facile de te mentionner que cette partie de plante, certes bien intéressante, est cependant aussi celle qui attache l’individu à un lieu, l’empêchant de se mouvoir en cas de troubles ou tout simplement de fuir lorsque l’environnement devient moins favorable. Alors… bon ou mauvais les racines? Bon et mauvais les racines? Encore une fois, là n’est pas la question. Cet enracinement, qui, oui, peut être qualifié d’immobilisme, pousse les plantes à s’adapter de manière incroyable pour faire face à toutes ces contraintes qu’elles ne pourront fuir. Ainsi, alors que l’animal prend ses jambes à son cou et va chercher la facilité, la plante, elle, toute enracinée qu’elle est, s’oblige à des changements extraordinaires, transforme ses organes, modifie ses proportions, change de visage et survit. Mais parler de cela aurait été trop facile.
De la même façon, il aurait été trop facile de faire le parallèle avec l’amour que je ressens pour toi. Trop facile de choisir de t’expliquer comment, après m’avoir offert les fleurs colorées et parfumées du plaisir, l’amour nucléaire qui est nait de notre rencontre s’est ensuite enraciné pour m’offrir les conditions de l’immortalité. Trop facile de comparer la croissance de cette amour stable et durable à celle des racines, déployant un à un leurs petits méristèmes apicaux à travers l’inconnu et la matière sombre. Trop facile de démontrer comment, malgré la fragilité que ces méristèmes laissent paraître, ils tracent leur voix, qui en surface, qui en profondeur, explorant chaque zone du substrat de la vie pour en extraire l’essence et s’en nourrir. Trop facile de comparer la force de cet amour racine à celles qui démontre dans l'oubli et le silence une ténacité surnaturelle, incongrue, magique, à aller coloniser le néant en déplaçant, repoussant, brisant chaque petites roches et chaque embuches… et tout cela pour quoi?... pour qu’en surface règne la beauté dans une insolente facilité.
Trop facile tout cela, alors c’est pourquoi je choisis plutôt de parler du sens abstrait de ce mot; « Racine », que l’on se doit de mettre au pluriel pour être stable; « Nos racines ». Celles qui font de nous ce que nous sommes. Celles qui ensemble forgent notre identité, supportent nos actions et construisent notre résilience lorsque les vents violents de la vie essayent de briser nos élans de croissance, de briser notre désir d’ascension. Les miennes, elles sont « la France et ses vieilles beautés », et maintenant aussi « le Québec et espaces vierges », elles sont « mon cœur d’enfant sensible » et maintenant « la force tranquille de l’homme », c’est aussi « se nourrir de la beauté » mais aussi pour ne pas qu’elle ne tarisse « en créer pour qu’elle grandisse », c’est « l’exploration », et maintenant « cultiver et élever ce qui est trouvé »... et ils y en a tant d'autres encore. Alors qu'avec l'expérience et l'age ces racines se multiplie, avec elles je grandis.
Mes racines, certaines sont vieilles et d’autres plus jeunes, mais toutes me servent et agissent pour atteindre leur but: me permettre un attachement à un lieu, à une personne, à une philosophie… un attachement qui servira de réserve, de base, de fondation à une reconstruction à la fois identique et améliorée de notre identité en cas de besoin. Comme le chêne rouge, qui après avoir perdu sa tige pendant le feu, se nourrira du sucre accumulé dans ces racines pour rebâtir en quelques années, cet individu au génome identique mais plus efficace, plus fort.
Une version améliorée de la nouveauté grâce à l’expérience, au lègue, grâce... à nos racines.
Voilà, j’ai relevé le défi… et je te lance le tien. Le thème sera :
« voyage imaginaire »
Le 07/12/2016
J'aurais voulu changer plus rapidement. Mais je suis condamnée au temps qui est le mien. Le temps n'est pas mécanique - il est perception. Voilà où se loge notre problème. Ce n'est pas un an qui a passé, c'est un instant pour moi, et une éternité pour toi. Ce n'est peut-être pas l'amour qui accorde les coeurs, mais bien le temps. Sinon, les nôtres se seraient accordés. Je me raccorde maintenant au temps. Je lui fais confiance, plus qu'à quiconque. Ne reste plus que lui dans la liste qui a toujours été trop courte de ceux qui la méritent.
Je ne pouvais t'offrir la proximité, elle oui. La réalité l'a remporté sur le rêve. Si j'en avais été capable, j'aurais façonné la réalité pour continuer le rêve dans le temps. Mais la réalité a rattrapé le temps. Il file, et moi avec lui, je le suis.
Le temps fuit, sans se soucier des souvenirs laissés derrière. Le temps avec toi, il a été beau, il a été laid, ensoleillé, brumeux, doux, difficile, gagné, perdu, pas banal. Mais il a surtout été ennemi. Il a régné en roi sur nos vies, sur notre amour.
Sache que ce n'est pas l'amour qui m'a manqué, mais le temps. Ça, contrairement à l'amour, tu en as peu. Et moi, j'en ai besoin de beaucoup. Trop probablement. Je nous ai échappé dans le temps. Nous nous sommes perdus dedans.
Nous avons cru, à tort, pouvoir surmonter l'épreuve du temps, de nos temps différents. Le temps, aussi imparfait soit-il, reste maître de la situation. Toujours.
Aujourd'hui, ce n'était peut-être pas tant une rupture, mais un emportement. L'amour ne se rompt pas. Il s'emporte. Ailleurs parfois. Se déplace dans le temps. Le temps de...
Aujourd'hui, le temps s'est arrêté. Demain, il continuera son long chemin. Il est douloureux le temps. Temps π pour l'amour se dit-il.
Le 17/11/2016
Bonjour beauté,
Constatons les constats. Oui je suis calme, mais ce n’est pas parce que je ne ressens rien ou que cela ne m’affecte pas. J’ai souffert beaucoup ces derniers mois, surtout à cause du Dragon, mais aussi à cause de la Gazelle. Je crois que j’ai eu ma dose de cette souffrance, quelle a suffisamment été moteur de changeant et que j’ai appris. Je ne me débarrasserai jamais de ma sensibilité. Mais maintenant, je veux m’entrainer à rapidement reconnaitre ces moments, ces raisons qui me font souffrir et ne pas m’y accrocher, ne plus y être sensible. J’ai tellement eu de peine à me maintenir dans ma frustration, à me rouler dans ma mélancolie et à nourrir le poisson du « c’est pas juste », à attendre… Je suis fatigué d’être une victime, fatigué d’en vouloir à la vie et fatigué de me sentir au mauvais endroit au mauvais moment. Je t’aime comme je sais personne ne t’aimera, beaucoup, un peu trop, un peu mal, mais tellement sincèrement, une sensation rare. (je ne dis pas que je serai le seul à t’aimer par contre)
Aujourd’hui, je vois bien que je suis un complément pour toi; une brique qui manquait dans cet édifice que tu construits autour de toi pour t’élever et t’épanouir. Je sens bien que je suis important, que tu m’aimes. Je sais que je suis dans ta recette, et si je devais me définir, je pense que je serai un épice; Un ingrédient qui n’est pas indispensable pour construire un repas, mais sans qui le plat perd beaucoup de son gout, beaucoup de son intérêt.
Aujourd’hui, je me sens mieux. La brume se dissipe doucement et je vois que la peur de te perdre se fait de plus en plus chalenger par l’envie de vivre à nouveau quelque chose avec quelqu’un… quelque chose de doux, quelque chose de souriant, quelque chose de normal mais évidemment, quelque chose de pas banal.
En voyage, j’ai pu réfléchir à tout cela et si les conclusions ne me plaisent pas, je peux les prendre avec calme car elles me rejoignent, ou du moins me touchent dans la moelle de mes envies, de mes besoins. - Je sais que tu m’aimes, et que tu m’aimes énormément. Tes yeux, ta bouche, ton corps, tes mots me le disent si souvent. - Je sais que tu n’attends rien de moi, que je ne peux rien faire pour faire avancer les choses, pour te faire prendre la « bonne » décision. La seule chose que je puisse faire est donc d’attendre en essayant de ne pas en souffrir. – Je sais aussi qu’en étant le complément épicé de ta recette, il n’y a pas assez de motivations/contraintes/raisons pour que tu aies à faire un choix, que pas de choix est un choix. – Je sais que ce qu’il ne sait pas ne lui fait pas de mal et te permet de maintenir cet état d’absence de contraintes. S’il savait ce qui se passait, tu aurais ces choix à faire, mais tout ceci t’appartient.
Tous ces constats sont bien intéressants (et nous en partageons plusieurs) mais le vrai travail reste à faire : Finalement, que dois-je faire?
Attendre encore un peu? Garder espoir que cette décision arrivera un jour? Attendre seul? Attendre avec une autre? Prendre le risque de te perdre par mes actions?
Si j’attends, je ne serai pas responsable de notre échec, mais quel aura été ma vie dans cette attente… et combien de temps cela devra durer. Si je n’attends pas, aurai-je le courage de quitter celle avec qui je me serai collé le jour où tu frapperas à ma porte… si tu frappes? Y-a-t-il une chance que je tombe encore amoureux ou dois-je simplement m’attendre à m’éprendre?
Je me les suis poser des milliers de fois ces questions et j’en arrive toujours au même constat; Je ne dois plus attendre dans ces conditions. Bientôt, je dois arrêter d’attendre, car je ne vis pas… tout simplement parce que pour moi, établir une relation, c’est l’épice, mais aussi la viande et la sauce.
-…-
J’ai très peu de confiance en l’idée de trouver quelqu’un qui puisse te remplacer et nourrir mon âme comme tu le fais. Une muse ne se trouve pas sous le sabot d’une gazelle. Mais j’ai certainement l’espoir de trouver quelqu’un qui m’offrira le contact, le partage dont j’ai besoin. Je pense donc que je suis mur à ouvrir ma porte et à poser mon cell dans un coin, mais je ne peux me faire à l’idée de te perdre, de ne plus te toucher, de ne plus te gouter. Je meurs de survivre à ce que j’écris; Abandonner l’espoir de LA solution, l’espoir que nous allions finir ensemble… pour n’en faire qu’une petite possibilité dans l’avenir des possibles. Il me semble que je perds mon essence en acceptant de me coller à quelqu’un que j’aimerai moins que toi et pourtant cela semble le choix naturel. Mais laisse moi te voir encore. Laisse moi te caresser encore, laisse moi te gouter encore. Quelle que soit la vie que je choisisse je ne peux en imaginer aucune où je ne te côtoie pas et ou je ne te possède pas de temps en temps… Tu es sera toujours plus qu’une amie.
Est-ce un choix possible… tu me le diras… Pour aujourd’hui, je ne vois rien d’autre à proposer…
7-4 car un 10-4 est inimaginable
la mer... qu'on voit danser...
Le 14/09/2016
Si je t'aime tant c'est bien pour cela. Relis les billets du début... quand tu ne te freinais pas! Quand seul l'amour semblait t'habiter. tu vois le beau, tu sais le lire et l'écrire. regarde ce que tu fais avec le kamishibai... tu te rabaisses toujours et tu ne crois pas mériter ce titre mais tu es belle... et particulièrement à l'intérieur. pourquoi tu l'a retiens tant celle là... c'est pour ça que moi je t'aime... tu es comme l'eau qui dort... calme, et lisse et tout d'un coup, la folie du beau te pogne et tu deviens un raz de marée majestueux qui impose le respect. et puis le calme à nouveau. c'est ça que j'aime...
Ce n'est pas dans les caractéristiques physiques de l'eau que je te retrouve mais plutôt dans la spiritualité qu'elle impose. Pour avoir passé du temps sur un petit bateau... autant dire une coquille de noix de grenoble... j'ai compris des choses.
j'ai compris ce que plusieurs marin disent... ils disent de la respecter, ou plutôt qu'elle impose le respect. La mer c'est dangereux. c'est beau, très beau, c'est source de vie, mais ne crois jamais que tu la possèdes, que tu la connais..
quand tu es sur un bateau, et un petit c'est encore mieux, tu comprends que tu prends du plaisir avec elle, qu'elle te laisse faire, qu'elle te porte gentillement. Tu comprends que tu peux surement vivre sans elle et elle sans toi mais qu'ensemble c'est le plaisir. Mais il ne faut pas s'abandonner. Pas faire n'importe quoi. s'amuser sérieusement. jouer sérieusement. te connaitre a été une révélation et peut être que je te vois comme ça autant par ce que tu l'es que parce que j'aimerai que cela soit comme ça. qu'on s'amuse sérieusement, qu'on ait du plaisir en y mettant un certain effort...
Dans les faits, tu es dangereuse pour moi, car j'aurai tendance à m'abandonner. Mais tu es libre, fluide..., froide non, noire non. Tu es simplement autonome, vraiment libre. cette liberté m'inspire. je te respecte beaucoup, vraiment beaucoup, comme cette mer sur laquelle j'ai déjà eu d'incaoyable sensations... comme cette mer dont je veux profiter sans nécessairement tout connaitre... et qui fait un peu peur...
Ce qui m'effraie... difficile de t'expliquer comme ça... mais je crois que c'est encore une fois, comme la mer... il est grand mon amour, et un peu insondable. j'en perds parfois les repères et j'ai même plus l'impression qu'il est à moi... il est comme trop grand pour venir de moi. Un peu comme l'océan, ou l'espace, ou l'orage. C'est beau c'est grand et je me sens tout petit à côté, impuissant...
Le 05/08/2016
Je suis un chercheur de trésors. Mais certains trésors ne veulent pas être découverts. La beauté, celle que l'on ressent, modifie la réalité, la beauté comme l'amour rendent les choses différentes, changent leur saveur et leur couleur. Le ciel a l'air différent ce soir. Les étoiles ne brillent plus de la même façon. je suis ailleurs.
Est-ce que la poursuite de la beauté est un piège? Une voie qui même au chagrin et à l'amertume? La voie du coeur est-elle un piège si il n'y a pas au plus profond la raison, l'attache à la froide et dure réalité. On peut profiter de la vie car celle-ci est courte. On peut aussi faire n'importe quoi, elle sera tout aussi courte.
Mais la vrai question ce soir est pourquoi suis-je comme cela? Pourquoi suis-je ce que je suis et ne l'accepte pas? Est-ce que tout ce que j'aime, tout ce dont en quoi je crois n'est qu'une illusion? Amour, Vérité, Beauté (laissons faire la liberté). Pourtant, il me semble que tout ce qui fait que cette vie mérite d'être vécu se trouve là...
La fin de mon livre m'a eveillé sur un point. La profonde douleur que je commence à comprendre: "on ne choisit pas son coeur. Nous ne pouvons nous forcer à vouloir ce qui est bon nous ou ce qui est bon pour les autres. Nous ne choississons pas qui nous sommes". -ouch-
J'aurais choisi d'être quelqu'un de bien. Quelqu'un qui te plaise. Quelqu'un que tu choisisses.
Je m'écoeure des petites phrases magiques... "sois toi même", "écoute ton coeur", "fais confiance en la vie"... C'est qui moi même?, avoir confiance en mon coeur!?, la vie? quelle vie? celle qui te balance des coups, celle qui te varlope des nues aux bafonds... film francais... américain... francais.... americain. -fatigue-
Mais il y a une chose que j'aimerai vraiment qu'on m'explique: Que fait-on quand on est comme moi pour survivre? Que fait-on quand on est victime d'un coeur amoureux, perilleux, chercheur de trésor? Un coeur qui semble me pousser toujours plus loin vers le danger, pour des raisons incompréhensibles, qui m'éloigne de la simplicité, de la satisfaction (comme tu le dis si bien) et me rapproche de formidable incendie où tout brule, laissant une fertilité nouvelle où la luxure pourra pousser à nouveau grande et belle pour être alors brulée...
Ignorer la force et l'émotion du coeur? Écouter les objectifs raisonnables? Ignorer les relations puissante? Écouter les relations stables? Diminuer les attentes. Diminuer les attentes.
Chercher des trésors plus petits, moins beaux, moins précieux. Des trésors à ma hauteur. Tu étais trop pour moi. Je crois que j'ai su à un moment que tu étais la femme du reste de ma vie, mais que j'allais en souffrir... Un trop grand saut quantique...
Maintenant je suis triste, mais je préfère la tristesse de la perte que l'attente de la joie.
Le 18/07/2016
C'est faux. C'est faux et c'est faux!
Tu m'obliges à sortir encore mon clavier car je ne peux pas supporter de lire ça. Tu as tors de vouloir éviter les conflits, en tous pas celui qui est maintenant devant toi et qui est inévitable. Ça a fonctionné un temps et tu protégeais alors plusieurs personnes de la douleur, mais maintenant c'est l'effet inverse que tu produis. Tasser ta colère et la mettre au fond de toi!? Vraiment, tu penses que c'est ça la solution. La colère est une émotion et il ne faut pas coller aux émotions ni les retenir. Elles sont faites pour nous traverser et nous rendre vivant. Si tu retiens ou colle à l'une ou l'autre tu te maintiens artificiellement dans un état qui n'est pas toi et ça va forcément te revenir dans la face. Et puis tu dis que ta colère fait fuir les gens!? Qui? Moi? Tu crois que je fuis? Tu crois que c'est ta colère que je fuis? Ta colère c'est du petit lait. Ta colère, c'est l'expression maladroite de la colère que tu ressens pour ton chum, pour moi, pour toi... et c'est moi qui la prend, car je suis le seul à qui tu peux le dire. Tu pourrais très bien aller voir ton chum et lui dire "je suis en colère après toi parce que tu ne m'aimes pas assez, pas comme je veux" ou je ne sais pas quoi d'autre... Mais tu le fais pas pour le protéger, pour protéger ce que tu as mis en place ces dernières années comme si cela devait être ta vie jusqu'à ta mort. Comme si cela était plus précieux que nous... Pose toi la question, qu'est ce qui est devenu le plus précieux pour toi? et protèges tu la bonne chose? Et donc si je veux fuir, c'est bien la douleur et l'inaction que je fuis et pas ta colère.
Je suis complètement en désaccord avec ton billet aussi. Tu ne m'aimes pas trop et mal, tu m'aimes très bien et je n'ai rien à dire la dessus. Quand on est ensemble, c'est beau, c'est simple, personne ne souffre de l'amour de l'autre. Ce que tu fais toi, ce n'est pas mal aimer, c'est te mentir en te disant que c'est mieux de rester comme ça. Que la situation est la moins pire comme ça. Peut être que je me trompe, mais y-a-t-il encore de l'amour dans ton attitude vis à vis de lui? Moi j'en ai vu encore hier matin dans ton attitude envers moi! Comme dans tous les derniers jours.
Tu te dis jalouse, méchante, impatiente, irrationnelle, intolérante, menteuse, parano... Jalouse peut être car tu m'aimes et tu n'es pas avec moi alors tu te poses des questions, tu imagines des trucs. Mais si tu étais là collée à moi dans ce sofa, tu ne le serai pas, je te le garantis. Méchante, impatiente, intolérante et irrationnelle... seulement car tu te mets sur les épaules, des troubles, 2 chums, 2 vies et un travail... et tu veux garder tout cela cloisonné pour ne faire de mal à personne... Mais c'est impossible beauté. Tu t'en demandes trop et tu crash car personne ne peut se soumettre à cela sans dommage. Les taches sur ta poitrine, c'est le stress qui ressort. Ton irritabilité c'est le stress. Tu ne peux pas continuer comme ça. Une idée comme ça: Prends une vraie pause de lui (plus besoin de mentir) et de ta vie compliquée. Viens ici avec moi, essaye notre vie et dis moi après ce que tu feras... Menteuse et parano, tu l'es devenue seulement pour protéger quelque chose au delà de ce qui était possible, sinon tu n'es rien de ça.
Et puis tu dis que tu ne sais pas pourquoi je t'aime encore malgré tout ça...? Et bien c'est très simple. Tout ça tu ne l'es pas avec moi mais dans le reste de ta vie. La très grande majorité des instants que je passe avec toi sont beaux. Je ne te vois pas comme tu le décris, je ne te sens pas comme tu le dis. La seule chose que je vois, c'est que tu souffres et que tu as tellement le nez dedans que tu ne vois même plus comment t'en sortir... alors que la réponse est là devant toi! C'est pas de t'éloigner de moi que tu as besoin, c'est de choisir. C'est pas en me voyant que tu me blesses. C'est en me montrant autant d'amour tout en essayant de sauvegarder ton autre vie... Tu dis que tu blesses ceux que tu aimes. Tu les blesses seulement en ne sachant pas ce que tu veux et en gardant une situation malsaine vivante. En ne choisissant pas, tu te blesses toi aussi, évidemment. Il te faudra blesser quelqu'un, lui ou moi pour vivre à nouveau une vie.
Finalement, je te défends de dire que tu n'es plus celle que j'aime. C'est faux. La seule différence entre les deux, c'est une fille qui a passé dernièrement 50% de son temps et de son énergie à cacher et à mentir. Arrête ça et tu verras que cette fille est juste là. Moi je la vois dès que son image apparait sur l'écran.
Parle à quelqu'un de l'extérieur, oui! fais le, et n'oublie pas qu'il te faudra lui dire la vérité pour que cela soit utile. Trouve mon amour, je t'en prie, pour nous libérer. Trouve ce que tu veux, peu importe la (ou ma) souffrance. Je te vois, je t'aime, tout est clair pour moi, mais tant que tu n'as pas trouvé ta réponse par toi même, tu souffriras et les gens autour de toi aussi.
Ne crois surtout pas que je ne t'aime plus. Ne crois pas que je suis fâché ou en colère. Je souffre de t'aimer dans des starting blocks. Et maintenant, je veux savoir si il y aura un départ ou non. C'est tout. Cherche, trouve, je t'attends, mais ne niaises pas s'il te plait...